Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1899-09-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 septembre 1899 05 septembre 1899

Description : 1899/09/05 (A3,N36,T5). 1899/09/05 (A3,N36,T5).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64183036

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 145

VARIÉTÉS

LE GOMBO
(HIBISCUS ESCULENTUS LIN.)
Le Gombo est cultivé sur une assez grande échelle dans les jardins maraîchers
des environs de Marseille.

Ce sont les Grecs et les Orientaux, habitant notre ville, qui consomment la
presque totalité de ce produit; cependant il tend, depuis quelques années, à se
faire une place honorable parmi les légumes ordinairement cultivés.

Son pays d'origine est l'Amérique méridionale. Nous ne donnerons pas une
description de cette plante, nous la croyons suffisamment connue, mais nous
dirons qu'elle pousse en Provence sans autres soins spéciaux qu'une irrigation
abondante et une bonne fumure.

Sous le climat de Paris, il faut semer le Gombo sur couche en février-mars et
après un ou deux repiquages, sur couche également, on met le plant en place
en mai-juin.

Dans nos jardins du Midi, c'est généralement au commencement d'avril que
l'on sème cette plante.

Point n'est besoin d'abri d'aucune sorte; le semis se fait en plein air et sur

place. Pour cela, on prépare des
planches de lm25 de largeur que
l'on fume à l'engrais de ferme; sur le
versant sur des ados, qui séparent
les planches entre elles, on sème une
ligne de Gombo; l'orientation des
planches doit être, autant que pos-
sible, de l'est à l'ouest; le semis se
trouve ainsi protégé par l'ados et fait
face au plein midi. L'espace ainsi
laissé, d'une ligne de plantes à l'au-
tre, se trouve donc être delm2o; cette
distance est nécessaire pour le dé-
veloppement des plantes et pour
qu'une personne puisse passer libre-
ment, lors de la cueillette.

Les graines doivent être clairse-
mées et d'une manière assez régu-
lière; lorsque les jeunes plants sont
développés, c'est-à-dire lorsqu'ils ont
quelques feuilles, on procède à leur
éclaircissement, de façon qu'ils puis-
sent aisément se développer.

Fruits et tige de Gombo.

Les soins culturaux se bornent ensuite à quelques binages et à de copieux
arrosages.

Si les plantes sont suffisamment espacées et ne sont pas étiolées, ce qu'il faut
avoir soin d'éviter, elles n'ont pas besoin de supports; leur port est assez rigide
pour qu'elles se tiennent droites par leur propre moyen.

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