Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1899 05 août 1899
Description : 1899/08/05 (A3,N34,T5). 1899/08/05 (A3,N34,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418301c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 85
Ce sont les seules régions, à notre avis, que la culture du tabac puisse inté-
resser. L'expérience du passé confirme d'ailleurs cette manière de voir. De l'avis
unanime des vieillards indigènes, la culture du tabac n'aurait jamais été faite
dans la Dakla proprement dite, et, dès la création du monopole, les fermiers
auraient limité les autorisations aux territoires de la Rekba, de Chiahia et des
Oulad-bou-Salem.
Il y a vingt ans à peine, lès tribusdu Djendouba jouissaient encore du privilège.
~3Iedjez-el-Bcib. Après le défilé de l'oued Zergua la vallée s'élargit de nou-
veau, mais le fleuve est de moins en moins encaissé et ses berges deviennent
insuffisantes pour arrêter, à l'époque pluvieuse, le débordement des eaux. Dans
la région de Medjez les terres colmatées par les crues sont particulièrement
recherchées des cultivateurs ; cela se conçoit pour la production des céréales,
mais on ne saurait l'admettre pour la culture du tabac, qui nécessite des ter-
rains frais, mais non des terrains humides et marécageux. A un autre point de
vue, d'ailleurs, ces alluvions ne pourraient convenir : les terres réputées les
meilleures, celle de Sidi-Nasseur par exemple, sont froides, imperméables et
trop calcaires pour donner des produits combustibles.
100 DE TERRE BRUTE 1.000 DE TERRE BRUTE
ET SÈCHE ET SÈCHE
RENFERMENT : RENFERMENT :
H
H h H iii D
G'.) ¡:<: S ;¡¡ l1J p >1 55 S H o
Pl tl g A 2
S S S < 3 ri a a 5
S < 03 « ° s g 3 < g « 5
o w o ji, S 0 p
< XÙ.
Medjez (terres de jardins). 0.4 35.5 26.95 33.1 2.54 5.11 4.8 191.1 » traces 1.6
Medjez (alluvions à cé-
réales). traces 28.9 28.0 39.1 0.81 3.91 1.6 162' » traces »
Testour n° 1. » 41.1 7.4 42.5 0.83 0 80 0.95259.0 5.2 0 0.8
nO 2. » ;,0.1 1.8 38.5 0.79 1.55 1.71 284.0 1.9 0.33 01
Bou-Arada no'1. traces 36.9 23.90 35.2 » 1.7 1.30 206.0 3.0 traces »
no 2. 0.4 44.3 19.0 32.3 » 1.6 1.20 247.0 2.05 traces »
Sous le rapport de l'hydrologie, les alluvions quaternaires ne donnent géné-
ralement pas lieu à des nappes superficielles de quelque importance. La plupart
des sources qui alimentent les puits de Medjez-el-Bab sont dues à des infiltra-
tions de la Medjerda, et la qualité des eaux est incontestablement très infé-
ri eure.
L'extension de la culture du tabac ne semble pas intéresser les nombreux
colons de la région ; un seul d'entre eux assistait à la séance de la Commission
d'enquête tenue au contrôle de Medjez. Les indigènes également se désinté-
ressent de la question.
Il y a environ une vingtaine d'années, deux planteurs arabes, originaires de
Béja, vinrent s'établir à Testour pour s'adonner à la culture du tabac. Au bout
de peu de temps, les fermiers retirèrent l'autorisation et depuis cette époque les
essais n'ont jamais été repris.
Tunis-Zaghouan. Les environs de Tunis et la basse vallée de l'oued Miliane
sont deux régions où la colonisation française s'est volontiers portée à l'origine
du Protectorat. La culture de la vigne faisait, à ce moment, la fortune des colons
Ce sont les seules régions, à notre avis, que la culture du tabac puisse inté-
resser. L'expérience du passé confirme d'ailleurs cette manière de voir. De l'avis
unanime des vieillards indigènes, la culture du tabac n'aurait jamais été faite
dans la Dakla proprement dite, et, dès la création du monopole, les fermiers
auraient limité les autorisations aux territoires de la Rekba, de Chiahia et des
Oulad-bou-Salem.
Il y a vingt ans à peine, lès tribusdu Djendouba jouissaient encore du privilège.
~3Iedjez-el-Bcib. Après le défilé de l'oued Zergua la vallée s'élargit de nou-
veau, mais le fleuve est de moins en moins encaissé et ses berges deviennent
insuffisantes pour arrêter, à l'époque pluvieuse, le débordement des eaux. Dans
la région de Medjez les terres colmatées par les crues sont particulièrement
recherchées des cultivateurs ; cela se conçoit pour la production des céréales,
mais on ne saurait l'admettre pour la culture du tabac, qui nécessite des ter-
rains frais, mais non des terrains humides et marécageux. A un autre point de
vue, d'ailleurs, ces alluvions ne pourraient convenir : les terres réputées les
meilleures, celle de Sidi-Nasseur par exemple, sont froides, imperméables et
trop calcaires pour donner des produits combustibles.
100 DE TERRE BRUTE 1.000 DE TERRE BRUTE
ET SÈCHE ET SÈCHE
RENFERMENT : RENFERMENT :
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Medjez (alluvions à cé-
réales). traces 28.9 28.0 39.1 0.81 3.91 1.6 162' » traces »
Testour n° 1. » 41.1 7.4 42.5 0.83 0 80 0.95259.0 5.2 0 0.8
nO 2. » ;,0.1 1.8 38.5 0.79 1.55 1.71 284.0 1.9 0.33 01
Bou-Arada no'1. traces 36.9 23.90 35.2 » 1.7 1.30 206.0 3.0 traces »
no 2. 0.4 44.3 19.0 32.3 » 1.6 1.20 247.0 2.05 traces »
Sous le rapport de l'hydrologie, les alluvions quaternaires ne donnent géné-
ralement pas lieu à des nappes superficielles de quelque importance. La plupart
des sources qui alimentent les puits de Medjez-el-Bab sont dues à des infiltra-
tions de la Medjerda, et la qualité des eaux est incontestablement très infé-
ri eure.
L'extension de la culture du tabac ne semble pas intéresser les nombreux
colons de la région ; un seul d'entre eux assistait à la séance de la Commission
d'enquête tenue au contrôle de Medjez. Les indigènes également se désinté-
ressent de la question.
Il y a environ une vingtaine d'années, deux planteurs arabes, originaires de
Béja, vinrent s'établir à Testour pour s'adonner à la culture du tabac. Au bout
de peu de temps, les fermiers retirèrent l'autorisation et depuis cette époque les
essais n'ont jamais été repris.
Tunis-Zaghouan. Les environs de Tunis et la basse vallée de l'oued Miliane
sont deux régions où la colonisation française s'est volontiers portée à l'origine
du Protectorat. La culture de la vigne faisait, à ce moment, la fortune des colons
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