Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1899 20 juillet 1899
Description : 1899/07/20 (A3,N33,T5). 1899/07/20 (A3,N33,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418300z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
VARIÉTÉS o3
donner que de bons résultats; et aussi à prendre, pour leurs plantations l'avis
de ceux qui ont réussi soit dans leur ile, soit dans le voisinage.
Je leur ai promis, en votre nom, l'assistance de l'Administration, sous forme
de réponse à tous les renseignements agricoles qu'ils voudront demander, et de
primes pour les cultures importantes : café et vanille : cette dernière commence à
prendre de l'extension et mérite d'être encouragée.
Enfin je leur ai prêché la persévérance qui leur fait grand défaut, et l'esprit
d'association qui peut décupler les résultats de leur travail.
RAI VA VA E.
Oultures. Haivavae est l'île du café, tout le monde y a sa plantation, et on
en trouve jusque dans les ravins les plus reculés. Il existe actuellement plus de
150,000.pieds, dont la moitié environ est en rapport et a donné cette année une
dizaine de tonnes de café. La prochaine récolte s'annonce bien, elle pourra four-
nir environ 20 tonnes.
Toutefois les plantations bien entretenues sont rares.
En général, elies sont trop touffues et trop étendues euégard au nombre de
bras dont disposent les propriétaires pour la récolte ; quelques-uns ont jusqu'à
13,000 pieds.
Il en résulte que la cueillette est imcomplètement faite, on ne ramasse pas les
grains tombés sur le sol, et on perd ainsi près du quart de la récolte.
Une fois recueilli, le café est mal soigné, il séjourne quelquefois une semaine
dans l'eau au fond des pirogues. Enfin, par paresse, le eafé est souvent livré non
décortiqué, ce qui en abaisse la valeur à 2 fr. au lieu de 3 fr. et 3 fr. 50 le kilo-
gramme.
J'ai signalé ces défauts aux conseillers de district, afin qu'ils agissent par leurs
avis et leur exemple sur les habitants en cette importante question qui intéresse
le bon renom du café de Raivavae.
Les autres produits du sol : manioc, patates, bananes, tabac, maïs et taros, ne
donnent lieu qu'à des exportations insignifiantes et ne sont guère cultivés que
pour la consommation des habitants.
Les cocotiers poussent très lentement à Raivavae et mettent bien dix ans avant
de donner des fruits, ils sont trop peu nombreux pour qu'on en tire du coprah,
et servent généralement à la fabrication du monoi parfumé au santal qui- est
assez estimé à Tahiti et aux Tuamotu où on l'exporte. Les montagnes, jusqu'à
leur sommet, sont couvertes d'une herbe épaisse formant un excellent fourrage
pour les bestiaux. Actuellement elles ne nourrissent que des chevaux et des
chèvres.
Les premiers sont grands et assez estimés, il serait possible d'en améliorer la
race par l'importation d'étalons convenablement choisis; ce serait pour l'île une
nouvelle source de revenus.
Quant aux chèvres, bien qu'appartenant toutes à des propriétaires, elles vivent
dans la brousse où elles pullulent à l'état sauvage. On estime leur nombre actuel
à 1,500 ou 2,000, et on prévoit le moment où elles deviendront, si on n'y met
bon ordre, un fléau pour les plantations de caféiers.
donner que de bons résultats; et aussi à prendre, pour leurs plantations l'avis
de ceux qui ont réussi soit dans leur ile, soit dans le voisinage.
Je leur ai promis, en votre nom, l'assistance de l'Administration, sous forme
de réponse à tous les renseignements agricoles qu'ils voudront demander, et de
primes pour les cultures importantes : café et vanille : cette dernière commence à
prendre de l'extension et mérite d'être encouragée.
Enfin je leur ai prêché la persévérance qui leur fait grand défaut, et l'esprit
d'association qui peut décupler les résultats de leur travail.
RAI VA VA E.
Oultures. Haivavae est l'île du café, tout le monde y a sa plantation, et on
en trouve jusque dans les ravins les plus reculés. Il existe actuellement plus de
150,000.pieds, dont la moitié environ est en rapport et a donné cette année une
dizaine de tonnes de café. La prochaine récolte s'annonce bien, elle pourra four-
nir environ 20 tonnes.
Toutefois les plantations bien entretenues sont rares.
En général, elies sont trop touffues et trop étendues euégard au nombre de
bras dont disposent les propriétaires pour la récolte ; quelques-uns ont jusqu'à
13,000 pieds.
Il en résulte que la cueillette est imcomplètement faite, on ne ramasse pas les
grains tombés sur le sol, et on perd ainsi près du quart de la récolte.
Une fois recueilli, le café est mal soigné, il séjourne quelquefois une semaine
dans l'eau au fond des pirogues. Enfin, par paresse, le eafé est souvent livré non
décortiqué, ce qui en abaisse la valeur à 2 fr. au lieu de 3 fr. et 3 fr. 50 le kilo-
gramme.
J'ai signalé ces défauts aux conseillers de district, afin qu'ils agissent par leurs
avis et leur exemple sur les habitants en cette importante question qui intéresse
le bon renom du café de Raivavae.
Les autres produits du sol : manioc, patates, bananes, tabac, maïs et taros, ne
donnent lieu qu'à des exportations insignifiantes et ne sont guère cultivés que
pour la consommation des habitants.
Les cocotiers poussent très lentement à Raivavae et mettent bien dix ans avant
de donner des fruits, ils sont trop peu nombreux pour qu'on en tire du coprah,
et servent généralement à la fabrication du monoi parfumé au santal qui- est
assez estimé à Tahiti et aux Tuamotu où on l'exporte. Les montagnes, jusqu'à
leur sommet, sont couvertes d'une herbe épaisse formant un excellent fourrage
pour les bestiaux. Actuellement elles ne nourrissent que des chevaux et des
chèvres.
Les premiers sont grands et assez estimés, il serait possible d'en améliorer la
race par l'importation d'étalons convenablement choisis; ce serait pour l'île une
nouvelle source de revenus.
Quant aux chèvres, bien qu'appartenant toutes à des propriétaires, elles vivent
dans la brousse où elles pullulent à l'état sauvage. On estime leur nombre actuel
à 1,500 ou 2,000, et on prévoit le moment où elles deviendront, si on n'y met
bon ordre, un fléau pour les plantations de caféiers.
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