Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1899 20 août 1899
Description : 1899/08/20 (A3,N35,T5). 1899/08/20 (A3,N35,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418302s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 117
Conclusions. — 1° Les résultats de l'analyse physique et chimique des sols, et
le régime des pluies permettent d'espérer qu'on obtiendra, en Tunisie, des tabacs
légers et combustibles.
20 Les races de tabacs locales, arbi et béji, doivent être conservées pour la
confection des neffa, mais elles ne peuvent trouver emploi dans la fabrication
des tabacs à fumer.
3° L'extension de la culture ne peut être possible qu'avec la production des
tabacs pour scaferlatis et des tabacs de traite. A ce point de vue, il est prudent
de limiter, momentanément, la culture à des essais de petite surface et dans
ces essais, il importe d'étudier surtout des variétés de tabacs étrangères au
pays.
4° En raison du développement de la colonisation, le mode actuel de recen-
sement des cultures devrait être modifié. L'évaluation de la récolte par la mé-
thode dite « au jugé » ne présente pas une précision suffisante pour qu'on puisse
l'appliquer à la culture européenne ; mieux vaudrait, par exemple, la méthode
« au comptage » usitée en France.
5° Il conviendrait également de modifier les termes du décret du 13 hidjé 1301
en ce qui concerne la délimitation des territoires autorisés. Dans 1-e but d'éviter
des difficultés d'interprétation, il serait utile, en effet, de substituer des limites
naturelles aux limites conventionnelles existantes.
Tels sont, Monsieur le Directeur, les résultats des observations et .des re-
cherches que j'ai pu faire pendant les tournées de la Commission d'enquête, et
que je me permets de recommander à votre bienveillante attention.
François MALET,
Ingénieur-agronome,
, Chimiste principal au Laboratoire de la Direction
de l'Agriculture et du Commerce.
LA COLONISATION AGRICOLE EN NOUVELLE-CALÉDONIE.
A l'ouverture de la session annuelle du Conseil général de la Nouvelle-Calédonie, le Gouverneur,
M. Feillet, a coutume de marquer les étapes parcourues par la colonisation agricole. Le discours
qu'il a prononcé cette année, le 19 juin dernier, est, à cet égard, particulièrement intéressant, par
les preuves qu'il renferme de l'activité et de l'initiative des colons et de l'administration. Nous en
détachons les passages suivants :
Le café. — Il suffit de connaître nos cafés et d'étudier ses cours comparer à
ceux des Antilles et de la Réunion, pour se rendre compte de la cause principale
de leur dépréciation.
Les cafés des Antilles et de la Réunion se vendent toujours un franc de plus
par kilogramme que les nôtres.
Ainsi, au Havre, les cafés des Antilles se vendaient en mars 1898, de 142 fr.
à 156 francs. Ceux de la Réunion de 163 francs à 173 francs et les nôtres de
90 francs à 122 francs les 50 kilogs.
En mars 1899, sur le même marché, le café des Antilles valait de 123 à 145 fr.,
celui de la Réunion de 150 à 160 francs, celui de la Nouvelle-Calédonie de 75 à
93 francs les 50 kilogs.
Cette différence se justifie-t-elle par l'infériorité de nos produits ? Assurément
Conclusions. — 1° Les résultats de l'analyse physique et chimique des sols, et
le régime des pluies permettent d'espérer qu'on obtiendra, en Tunisie, des tabacs
légers et combustibles.
20 Les races de tabacs locales, arbi et béji, doivent être conservées pour la
confection des neffa, mais elles ne peuvent trouver emploi dans la fabrication
des tabacs à fumer.
3° L'extension de la culture ne peut être possible qu'avec la production des
tabacs pour scaferlatis et des tabacs de traite. A ce point de vue, il est prudent
de limiter, momentanément, la culture à des essais de petite surface et dans
ces essais, il importe d'étudier surtout des variétés de tabacs étrangères au
pays.
4° En raison du développement de la colonisation, le mode actuel de recen-
sement des cultures devrait être modifié. L'évaluation de la récolte par la mé-
thode dite « au jugé » ne présente pas une précision suffisante pour qu'on puisse
l'appliquer à la culture européenne ; mieux vaudrait, par exemple, la méthode
« au comptage » usitée en France.
5° Il conviendrait également de modifier les termes du décret du 13 hidjé 1301
en ce qui concerne la délimitation des territoires autorisés. Dans 1-e but d'éviter
des difficultés d'interprétation, il serait utile, en effet, de substituer des limites
naturelles aux limites conventionnelles existantes.
Tels sont, Monsieur le Directeur, les résultats des observations et .des re-
cherches que j'ai pu faire pendant les tournées de la Commission d'enquête, et
que je me permets de recommander à votre bienveillante attention.
François MALET,
Ingénieur-agronome,
, Chimiste principal au Laboratoire de la Direction
de l'Agriculture et du Commerce.
LA COLONISATION AGRICOLE EN NOUVELLE-CALÉDONIE.
A l'ouverture de la session annuelle du Conseil général de la Nouvelle-Calédonie, le Gouverneur,
M. Feillet, a coutume de marquer les étapes parcourues par la colonisation agricole. Le discours
qu'il a prononcé cette année, le 19 juin dernier, est, à cet égard, particulièrement intéressant, par
les preuves qu'il renferme de l'activité et de l'initiative des colons et de l'administration. Nous en
détachons les passages suivants :
Le café. — Il suffit de connaître nos cafés et d'étudier ses cours comparer à
ceux des Antilles et de la Réunion, pour se rendre compte de la cause principale
de leur dépréciation.
Les cafés des Antilles et de la Réunion se vendent toujours un franc de plus
par kilogramme que les nôtres.
Ainsi, au Havre, les cafés des Antilles se vendaient en mars 1898, de 142 fr.
à 156 francs. Ceux de la Réunion de 163 francs à 173 francs et les nôtres de
90 francs à 122 francs les 50 kilogs.
En mars 1899, sur le même marché, le café des Antilles valait de 123 à 145 fr.,
celui de la Réunion de 150 à 160 francs, celui de la Nouvelle-Calédonie de 75 à
93 francs les 50 kilogs.
Cette différence se justifie-t-elle par l'infériorité de nos produits ? Assurément
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