Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1899 05 mars 1899
Description : 1899/03/05 (A3,N24,T4). 1899/03/05 (A3,N24,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418291f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 155
du café, d'aspérités ou de dents dirigées en sens contraire de celle du cylindre.
La hauteur des dents du cylindre est un facteur très important du travail. La
distance du cylindre à la plaque est réglée au moyen d'un volant. Ce premier
cylindre décortique environ 90 du café ;
20 Pour la proportion de café qui reste non décortiquée (8 à 10 ), une partie
cylindrique formée d'ailette tourne sur une toile métallique. Le café est frotté
entre les ailettes et la toile; les ailettes repoussent les grains vers la partie ulté-
rieure de l'appareil;
3° Cette autre partie cylindrique est munie d'ailettes et de dents ; les dents
tournent contre une barre dentée. Les grains qui ont résisté à l'action de la
plaque ont ainsi leur pulpe arrachée. Au moyen d'une roue on augmente ou on
diminue la friction ;
4° La partie conique placée à l'extrémité du cylindre sert à enlever la petite
pellicule si elle est restée adhérente au grain. Ce travail est réglé à volonté.
Lorsque la pellicule est restée adhérente à la pulpe comme cela se présente
souvent si le café n'a pas subi l'action de la pluie, on peut supprimer le travail
de la partie conique de l'appareil en ouvrant au-dessous du cylindre un registre
qui sert à graduer la sortie du café.
La supériorité du descciscador Teixeira sur les appareils du même genre est
constituée surtout par les moyens de régulation, par la dureté des pièces métal-
liques, par la précision du travail. Il est en outre le moins volumineux des
dépulpeurs qu'il m'a été donné de voir.
(A suivre.)
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Nouvelle-Calédonie. — L'Union agricole calédonienne est en pourparlers avec un restau-
rant important de la prochaine Exposition Universelle, pour qu'il n'y soit débité que du café de la
Colonie.- De janvier à novembre (inclus) de 1898 il en a été exporté 296.291 francs..
— L'Exposition de la Colonie sera complété par une notice sur la Nouvelle-Calédonie établie
par MM. P. Feillet, C. Caubry, Escande (élevage), Camouilly (agriculture) et Colardeau.
— Un membre de l'Union agricole calédonnienne attire l'attention sur l'intérêt qu'il y aurait à
introduire en Nouvelle-Calédonie, où l'ambrevade est commune, le caudibé, ver à soie de Madagas-
car que l'on dit s'y nourrir de ce végétal (toiloavina).
— L'Union agricole calédonienne a demandé à M. Dybowski 10 kilos de graines de caroubier.
La Réunion. — La Chambre d'Agriculture a voté à M. Bordage une subvention de 300 francs
pour lui permettre de joindre des planches coloriées à un livre sur les insectes nuisibles de la
colonie qu'il prépare pour l'Exposition Universelle. Elle s'engage, en plus, à prendre, au prix
d'auteur, 80 exemplaires.
— La Chambre d'Agriculture a voté le principe d'une station agronomique à créer, et a chargé
son bureau d'un rapport sur cette question. Au cours de la discussion il a été cité des chiffres et
des réflexions intéressantes sur la station de M. Bonâme et sur celle des îles Havaï.
Afrique. — Le Conseil Municipal de Paris a voté 1.000 francs de subvention au Comité de la
Société nationale d'Acclimatation de France qui s'occupe des moyens à appliquer pour la con-
servation et domestication de l'éléphant d'Afrique.
Les procédés spéciaux de culture de la vigne dans les pays tropicaux. — C'est
M. Landes qui, dans son lumineux rapport au Gouverneur de la Martinique, signalé plus loin dans
notre « Bibliographie », nous renseigne sur ce point capital passé sous silence dans les communi-
cations sur la viticulture tropicale que nous avons données ou signalées dernièrement dans la Revue
à l'occasion de l'importance que cette branche de l'industrie agricole semble vouloir prendre au
Brésil; c'est au chapitre « Grenade ».
du café, d'aspérités ou de dents dirigées en sens contraire de celle du cylindre.
La hauteur des dents du cylindre est un facteur très important du travail. La
distance du cylindre à la plaque est réglée au moyen d'un volant. Ce premier
cylindre décortique environ 90 du café ;
20 Pour la proportion de café qui reste non décortiquée (8 à 10 ), une partie
cylindrique formée d'ailette tourne sur une toile métallique. Le café est frotté
entre les ailettes et la toile; les ailettes repoussent les grains vers la partie ulté-
rieure de l'appareil;
3° Cette autre partie cylindrique est munie d'ailettes et de dents ; les dents
tournent contre une barre dentée. Les grains qui ont résisté à l'action de la
plaque ont ainsi leur pulpe arrachée. Au moyen d'une roue on augmente ou on
diminue la friction ;
4° La partie conique placée à l'extrémité du cylindre sert à enlever la petite
pellicule si elle est restée adhérente au grain. Ce travail est réglé à volonté.
Lorsque la pellicule est restée adhérente à la pulpe comme cela se présente
souvent si le café n'a pas subi l'action de la pluie, on peut supprimer le travail
de la partie conique de l'appareil en ouvrant au-dessous du cylindre un registre
qui sert à graduer la sortie du café.
La supériorité du descciscador Teixeira sur les appareils du même genre est
constituée surtout par les moyens de régulation, par la dureté des pièces métal-
liques, par la précision du travail. Il est en outre le moins volumineux des
dépulpeurs qu'il m'a été donné de voir.
(A suivre.)
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Nouvelle-Calédonie. — L'Union agricole calédonienne est en pourparlers avec un restau-
rant important de la prochaine Exposition Universelle, pour qu'il n'y soit débité que du café de la
Colonie.- De janvier à novembre (inclus) de 1898 il en a été exporté 296.291 francs..
— L'Exposition de la Colonie sera complété par une notice sur la Nouvelle-Calédonie établie
par MM. P. Feillet, C. Caubry, Escande (élevage), Camouilly (agriculture) et Colardeau.
— Un membre de l'Union agricole calédonnienne attire l'attention sur l'intérêt qu'il y aurait à
introduire en Nouvelle-Calédonie, où l'ambrevade est commune, le caudibé, ver à soie de Madagas-
car que l'on dit s'y nourrir de ce végétal (toiloavina).
— L'Union agricole calédonienne a demandé à M. Dybowski 10 kilos de graines de caroubier.
La Réunion. — La Chambre d'Agriculture a voté à M. Bordage une subvention de 300 francs
pour lui permettre de joindre des planches coloriées à un livre sur les insectes nuisibles de la
colonie qu'il prépare pour l'Exposition Universelle. Elle s'engage, en plus, à prendre, au prix
d'auteur, 80 exemplaires.
— La Chambre d'Agriculture a voté le principe d'une station agronomique à créer, et a chargé
son bureau d'un rapport sur cette question. Au cours de la discussion il a été cité des chiffres et
des réflexions intéressantes sur la station de M. Bonâme et sur celle des îles Havaï.
Afrique. — Le Conseil Municipal de Paris a voté 1.000 francs de subvention au Comité de la
Société nationale d'Acclimatation de France qui s'occupe des moyens à appliquer pour la con-
servation et domestication de l'éléphant d'Afrique.
Les procédés spéciaux de culture de la vigne dans les pays tropicaux. — C'est
M. Landes qui, dans son lumineux rapport au Gouverneur de la Martinique, signalé plus loin dans
notre « Bibliographie », nous renseigne sur ce point capital passé sous silence dans les communi-
cations sur la viticulture tropicale que nous avons données ou signalées dernièrement dans la Revue
à l'occasion de l'importance que cette branche de l'industrie agricole semble vouloir prendre au
Brésil; c'est au chapitre « Grenade ».
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