Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1899 20 mars 1899
Description : 1899/03/20 (A3,N25,T4). 1899/03/20 (A3,N25,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418292v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
BIBLIOGRAPHIE 187
et Bois relatives au goût et, d'une manière générale, à la valeur alimentaire des légumes qu'ils
décrivent, sont d'une impartialité absolue; ils ont beau avoir dépensé temps et peine pour se pro-
curer et pour réussir la culture d'une plante — si son goût est mauvais ou si cette plante n'ajoute
pas d'élément économique nouveau au choix déjà existant, ils le disent sans réticences ni ambiguïté.
Ceci rend « Le Potager d'un Curieux » particulièrement précieux ; car c'est une qualité rare dans
ce genre d'ouvrages.
Avant de terminer cette notice sur ce livre si utile pour tous ceux qui, dans nos colonies
s'occupent de cultures potagères, disons encore que quelques-unes des plantes sont traitées avec
tous les honneurs dus à leur importance universellement reconnue. Ainsi, pour nous limiter à
deux exemples, VIgname tient 50 pages suivies de 2 pages de bibliographie, le Soya dont toutes
les utilisations ont été soigneusement mises en lumière — à peu près autant.
Les Plantes utiles du Sénégal, plantes indigènes, plantes exotiques, par le R. P. A.
SÉBIRE, directeur du Jardin d'essai et du Pénitencier de Thiés (Sénégal). In-12 ; 400 pages,
44 figures. Prix 4 francs. Paris 1899. Chez J.-B. Baillière et fils, 19, rue Hautefeuille.
Le R. P. Sébire a passé onze années consécutives au Sénégal ; il a été à la tête du Pénitencier
agricole et du Jardin d'essai pendant six ans. Son ouvrage commence par un petit manuel de l'agri-
culteur au Sénégal, en 40 pages, qui se compose : d'une esquisse géographique des climats et des
sols ; de renseignements sur les engrais, les procédés de culture, les termites et les sauterelles, la
main-d'œuvre indigène; d'une dizaine de pages éminemment utiles et personnelles sur les légumes
et fleurs d'ornement ; d'un chapitre pareil sur les arbres d'Europe et indigènes (fruitiers, d'orne-
ment et « à beau bois »); d'une demi-douzaine de pages sur les plantes industrielles, alimen-
taires, fourragères, médicinales. Dans toute cette partie l'auteur demeure rigoureusement dans les
limites de l'agriculture pratique actuelle du pays; ce qui n'est pas le cas pour le reste de l'ouvrage
où, à côté des plantes du pays qu'il décrit au point de vue industriel, commercial, médicinal, le
R. P. Sébire s'occupe aussi, et d'après le même programme, de celles récemment introduites et
de « celles qu'on pourrait encore essayer n. Les renseignements d'ordre médicinal tiennent dans le
texte une place prépondérante.
Un chapitre du livre du R. P. Sébire mérite d'être spécialement signalé : c'est un index (« tables
synoptiques ») de 25 pages qui groupe les plantes étudiées d'après leurs utilisations, dans l'ordre
alphabétique des noms vulgaires, et avec renvoi aux pages où l'on trouvera des détails ; cela fait
19 groupes économiques et 31 groupes médicinaux. L'ouvrage se termine par d'autres tables des
matières dont la première est faite avec les noms français et latins, et 12 autres — avec les
idiomes indigènes — noms en acou ou anglais créole, en baynounke, en diola, en falor, en man-
dingue ou socé, en none ou sérère de Thiés, en portugais créole, en sérère, en simba, en timéné,
en toacouleur, en volof; l'importance de ces listes est très inégale : quelques-unes sont composées
de un ou deux noms, la plus longue, au contraire — la volof - tient 6 pages.
L'aperçu que ce livre donne de la flore utile du Sénégal comprend un très grand nombre d'es-
pèces. C'est la Casamance qui laisse le plus d'inconnu M. Chaudié a d'ailleurs témoigné de
l'intérêt qu'il porte à l'œuvre du R. P. Sébire en mettant à sa disposition des moyens qui lui ont
permis d'aller voir les riches forêts de la Casamance.
Pour la détermination botanique des plantes, le R. P. Sébire s'est servi surtout du Tentamen
Florse Segambiæ de Guillemin, Perrotet et Richard; beaucoup de plantes appartenant aux
familles que ces auteurs n'ont pas étudiées dans leur ouvrage « n'ont pu être déterminées que d'une
façon dubitative ». L'œuvre du R. P. Sébire va, d'ailleurs, être complétée de ce côté - il nous
l'annonce dans sa préface — grâce au concours de botanistes compétents. M. Maxime Cornu a déjà »
beaucoup aidé l'auteur dans ce sens pour les plantes qu'il avait à citer dans son livre.
Avant de quitter ce dernier, disons un mot des belles photographies de M. Noal, de Dakar et de
M. Hostalier, de Saint-Louis, photographies qui constituent la majeure partie des illustrations du
livre du R. P. Sébire et offrent souvent un réel intérêt lorsqu'elles représentent les végétaux écono-
miques du pays avec leur port caractéristique et dans leur milieu naturel.
Pour terminer nous n'hésitons pas à nous associer aux termes dont la maison J.-B. Baillière et
fils se sert pour recommander le livre du R. P. Sébire : « Ce livre devrait être entre les mains de
tous ceux qui pensent à se rendre au Sénégal, et il rendra de grands services à tous ceux que les
intérêts de leur commerce ou de la science poussent à s'occuper des productions du Sénégal ».
et Bois relatives au goût et, d'une manière générale, à la valeur alimentaire des légumes qu'ils
décrivent, sont d'une impartialité absolue; ils ont beau avoir dépensé temps et peine pour se pro-
curer et pour réussir la culture d'une plante — si son goût est mauvais ou si cette plante n'ajoute
pas d'élément économique nouveau au choix déjà existant, ils le disent sans réticences ni ambiguïté.
Ceci rend « Le Potager d'un Curieux » particulièrement précieux ; car c'est une qualité rare dans
ce genre d'ouvrages.
Avant de terminer cette notice sur ce livre si utile pour tous ceux qui, dans nos colonies
s'occupent de cultures potagères, disons encore que quelques-unes des plantes sont traitées avec
tous les honneurs dus à leur importance universellement reconnue. Ainsi, pour nous limiter à
deux exemples, VIgname tient 50 pages suivies de 2 pages de bibliographie, le Soya dont toutes
les utilisations ont été soigneusement mises en lumière — à peu près autant.
Les Plantes utiles du Sénégal, plantes indigènes, plantes exotiques, par le R. P. A.
SÉBIRE, directeur du Jardin d'essai et du Pénitencier de Thiés (Sénégal). In-12 ; 400 pages,
44 figures. Prix 4 francs. Paris 1899. Chez J.-B. Baillière et fils, 19, rue Hautefeuille.
Le R. P. Sébire a passé onze années consécutives au Sénégal ; il a été à la tête du Pénitencier
agricole et du Jardin d'essai pendant six ans. Son ouvrage commence par un petit manuel de l'agri-
culteur au Sénégal, en 40 pages, qui se compose : d'une esquisse géographique des climats et des
sols ; de renseignements sur les engrais, les procédés de culture, les termites et les sauterelles, la
main-d'œuvre indigène; d'une dizaine de pages éminemment utiles et personnelles sur les légumes
et fleurs d'ornement ; d'un chapitre pareil sur les arbres d'Europe et indigènes (fruitiers, d'orne-
ment et « à beau bois »); d'une demi-douzaine de pages sur les plantes industrielles, alimen-
taires, fourragères, médicinales. Dans toute cette partie l'auteur demeure rigoureusement dans les
limites de l'agriculture pratique actuelle du pays; ce qui n'est pas le cas pour le reste de l'ouvrage
où, à côté des plantes du pays qu'il décrit au point de vue industriel, commercial, médicinal, le
R. P. Sébire s'occupe aussi, et d'après le même programme, de celles récemment introduites et
de « celles qu'on pourrait encore essayer n. Les renseignements d'ordre médicinal tiennent dans le
texte une place prépondérante.
Un chapitre du livre du R. P. Sébire mérite d'être spécialement signalé : c'est un index (« tables
synoptiques ») de 25 pages qui groupe les plantes étudiées d'après leurs utilisations, dans l'ordre
alphabétique des noms vulgaires, et avec renvoi aux pages où l'on trouvera des détails ; cela fait
19 groupes économiques et 31 groupes médicinaux. L'ouvrage se termine par d'autres tables des
matières dont la première est faite avec les noms français et latins, et 12 autres — avec les
idiomes indigènes — noms en acou ou anglais créole, en baynounke, en diola, en falor, en man-
dingue ou socé, en none ou sérère de Thiés, en portugais créole, en sérère, en simba, en timéné,
en toacouleur, en volof; l'importance de ces listes est très inégale : quelques-unes sont composées
de un ou deux noms, la plus longue, au contraire — la volof - tient 6 pages.
L'aperçu que ce livre donne de la flore utile du Sénégal comprend un très grand nombre d'es-
pèces. C'est la Casamance qui laisse le plus d'inconnu M. Chaudié a d'ailleurs témoigné de
l'intérêt qu'il porte à l'œuvre du R. P. Sébire en mettant à sa disposition des moyens qui lui ont
permis d'aller voir les riches forêts de la Casamance.
Pour la détermination botanique des plantes, le R. P. Sébire s'est servi surtout du Tentamen
Florse Segambiæ de Guillemin, Perrotet et Richard; beaucoup de plantes appartenant aux
familles que ces auteurs n'ont pas étudiées dans leur ouvrage « n'ont pu être déterminées que d'une
façon dubitative ». L'œuvre du R. P. Sébire va, d'ailleurs, être complétée de ce côté - il nous
l'annonce dans sa préface — grâce au concours de botanistes compétents. M. Maxime Cornu a déjà »
beaucoup aidé l'auteur dans ce sens pour les plantes qu'il avait à citer dans son livre.
Avant de quitter ce dernier, disons un mot des belles photographies de M. Noal, de Dakar et de
M. Hostalier, de Saint-Louis, photographies qui constituent la majeure partie des illustrations du
livre du R. P. Sébire et offrent souvent un réel intérêt lorsqu'elles représentent les végétaux écono-
miques du pays avec leur port caractéristique et dans leur milieu naturel.
Pour terminer nous n'hésitons pas à nous associer aux termes dont la maison J.-B. Baillière et
fils se sert pour recommander le livre du R. P. Sébire : « Ce livre devrait être entre les mains de
tous ceux qui pensent à se rendre au Sénégal, et il rendra de grands services à tous ceux que les
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