Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1899 20 février 1899
Description : 1899/02/20 (A3,N23,T4). 1899/02/20 (A3,N23,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182901
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 121
M. de Jérica suppose une plantation de 50.000 pieds plantés tous en même
temps, en terrain vierge, avec maisons de colons, maison de propriétaire, dépen-
dances, etc.
1 maison pour propriétaire avec dépendances, prairie
fermée, etc. , , , , , 56.000 000
10 maisons pour les colons, faites en briques, couvertes en
tuiles. 10.000 000
Animaux pour le service 2.000 000
1 char ou 2 charrettes. 500 000
50.000 pieds de café formé à l'âge de 5 ans. 37.500 000
Total. 56.000.000
Soit un capital réel de 1 Mr. 120 par caféier.
Il est à remarquer que M. de Jérica ne compte pas l'intérêt pendant 5 ans du
capital qu'il consacre à former sa plantation ni [l'entretien du propriétaire pen-
dant cette période.
Mais il établit ainsi le rendement de la propriété au bout de 5 £ ans : « Après
« la cinquième année, le caféier bien soigné donne un rendement moyen de
« 120 à 150 arrobas, qui s'élève pendant certaines périodes, si l'on use d'engrais,
« jusqu'à 200 arrobas par 1.000 pieds et par an. »
La dépense pour cueillir le café se calcule comme suit :
Cueillette et séchage par arroba. 1 000
Décortication par arroba. 500
Transport de l'extrémité de la ligne Paulista à Santos. 2 000
Total. 3 500
« Les 50.000 pieds de café peuvent donc fournir après la cinquième année
50 + 150 = 7.500 arrobas.
« Supposons un minimum de 6.000 arrobas ; déduisons les frais
« de 3 Mr. 500 reis par arroba et prenons comme le plus grand maximum de
« recette nette le prix de 10 Mr. 000 reis par arroba de café.
« Le rendement net de 6.000 arrobas sera de 60.000 milreis, quantité déjà
« supérieure au capital employé pendant les 5 ans. »
« A partir de cette année, les soins à apporter au café ne peuvent dépasser
« 10.000 Mr. 000 reis par an. Le bénéfice net annuel sera donc d'au moins
« 50.000 milreis ou 50. contos de reis pour 6-ans de travail et un capital de
« 56 contos de reis ».
M. de Jérica n'indique pas d'une façon précise si « dans les soins annuels >T il
- compte l'amortissement et les réparations du matériel et des immeubles. De
plus, comme il adopte pour prix de l'arroba le chiffre de 13 milreis, ses calculs,
s'appliquent à une entreprise fondée en 1892 dont on constaterait actuellement
les premiers résultats et non point à une culture débutant en 1897.
Quoi qu'il en soit, ces différents témoignages permettent de ne pas considérer
comme purement paradoxales les paroles prononcées au Congrès des planteurs
réunis à Saô-Paulo en septembre-octobre 1896 par le conseiller Antonio Prado :
« Le prix actuellement obtenu par notre produit (le café) sur les marchés
« d'exportation est plus que suffisant, non seulement pour payer les frais de
« production, mais pour laisser au producteur un bénéfice de plus de 80 »
Il est vrai de dire qu'aux mois de septembre et octobre 1896 le prix moyen
d'une arroba de café était sur le marché deRio-de-Janeiro de 14 Mr. 206 reis et
M. de Jérica suppose une plantation de 50.000 pieds plantés tous en même
temps, en terrain vierge, avec maisons de colons, maison de propriétaire, dépen-
dances, etc.
1 maison pour propriétaire avec dépendances, prairie
fermée, etc. , , , , , 56.000 000
10 maisons pour les colons, faites en briques, couvertes en
tuiles. 10.000 000
Animaux pour le service 2.000 000
1 char ou 2 charrettes. 500 000
50.000 pieds de café formé à l'âge de 5 ans. 37.500 000
Total. 56.000.000
Soit un capital réel de 1 Mr. 120 par caféier.
Il est à remarquer que M. de Jérica ne compte pas l'intérêt pendant 5 ans du
capital qu'il consacre à former sa plantation ni [l'entretien du propriétaire pen-
dant cette période.
Mais il établit ainsi le rendement de la propriété au bout de 5 £ ans : « Après
« la cinquième année, le caféier bien soigné donne un rendement moyen de
« 120 à 150 arrobas, qui s'élève pendant certaines périodes, si l'on use d'engrais,
« jusqu'à 200 arrobas par 1.000 pieds et par an. »
La dépense pour cueillir le café se calcule comme suit :
Cueillette et séchage par arroba. 1 000
Décortication par arroba. 500
Transport de l'extrémité de la ligne Paulista à Santos. 2 000
Total. 3 500
« Les 50.000 pieds de café peuvent donc fournir après la cinquième année
50 + 150 = 7.500 arrobas.
« Supposons un minimum de 6.000 arrobas ; déduisons les frais
« de 3 Mr. 500 reis par arroba et prenons comme le plus grand maximum de
« recette nette le prix de 10 Mr. 000 reis par arroba de café.
« Le rendement net de 6.000 arrobas sera de 60.000 milreis, quantité déjà
« supérieure au capital employé pendant les 5 ans. »
« A partir de cette année, les soins à apporter au café ne peuvent dépasser
« 10.000 Mr. 000 reis par an. Le bénéfice net annuel sera donc d'au moins
« 50.000 milreis ou 50. contos de reis pour 6-ans de travail et un capital de
« 56 contos de reis ».
M. de Jérica n'indique pas d'une façon précise si « dans les soins annuels >T il
- compte l'amortissement et les réparations du matériel et des immeubles. De
plus, comme il adopte pour prix de l'arroba le chiffre de 13 milreis, ses calculs,
s'appliquent à une entreprise fondée en 1892 dont on constaterait actuellement
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réunis à Saô-Paulo en septembre-octobre 1896 par le conseiller Antonio Prado :
« Le prix actuellement obtenu par notre produit (le café) sur les marchés
« d'exportation est plus que suffisant, non seulement pour payer les frais de
« production, mais pour laisser au producteur un bénéfice de plus de 80 »
Il est vrai de dire qu'aux mois de septembre et octobre 1896 le prix moyen
d'une arroba de café était sur le marché deRio-de-Janeiro de 14 Mr. 206 reis et
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