Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1899-02-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 février 1899 20 février 1899

Description : 1899/02/20 (A3,N23,T4). 1899/02/20 (A3,N23,T4).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182901

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 113

Les semis ont été faits à. l'ombre de bananiers. Les arbres, qui ont levé,
seront laissés en place ; mais quand ils auront quatre ans, on enlèvera leurs
abris que constituent les bananiers.

Une pépinière modèle a été constituée près de la maison d'habitation. Le doc-
teur y a réuni différentes espèces types de caféiers, d'orangers greffés, d'arbres
à fruits, etc.

----- La question de l'élevage le préoccupe beaucoup; il soutient, à ju'ste titre, que
l'élevage est un complément et un auxiliaire de la culture du café.

- Peut-être réalise-t-il avec trop de luxe cette idée, en important, à grands frais
d'Europe, des modèles de races types : taureaux Durham, vaches bretonnes,
normandes, etc., etc.

L'installation des étables est coûteuse et trahit, par quelques détails, une cer-
taine inexpérience.
L'élevage du porc, très rémunérateur ici, est réalisé à Tres-Barras dans de
bonnes conditions. Les porcs sont nourris avec toutes sortes de détritus et, en
particulier, avec l'igname, cultivé dans les bas-fonds frais ou marécageux, et
avec un excellent fruit appelé mamaô (Zapota maior), dont la Légation de
France au Brésil a fait parvenir des graines à M. le gouverneur général de Mada-
gascar. - -
Le Dr Moura Brazil s'est attaché, en vue de ses projets d'élevage, à produire
de bons fourrages dans sa propriété. Il a établi, au moyen d'irrigations, une
luzernière modèle dont la luzerne lui aurait fourni douze coupes en une année.

Mais on ne saurait déduire des conclusions générales de cette expérience réa-
lisée à grands frais sur une petite surface, dans des conditions quasi artifi-
cielles.

Parmi les plantes fourragères naturelles au Brésil étudiées à Tres-Barras, on
remarque leJaragua, que les animaux mangent quand l'herbe n'en est pas trop
haute ni trop dure.

Le Desmodum, fourrage-arbuste très azoté, 36 grammes d'azote pour 1000.

Le Cambara, arbuste dont les chevaux mangent volontiers la feuille.

Le bruit court, à Rio-de-Janeiro, que la plantation de Tres-Barras constitue
plutôt une ferme modèle ou un champ d'expérience qu'une propriété de rap-
port. -
11 est possible, en effet, que les bénéfices résultant de l'exploitation du café
soient absorbés par des tentatives intéressantes, mais coûteuses, dont le très
intelligent Président de la Société d'agriculture assume personnellement la
charge dans un intérêt général. -
FAZENDA DE CACHOERA ET SANTA-THEREZA

M. Duarte de Abreu possède, dans le municipe de Parahyba do Sul, les deux
plantations unies de Cachoera et de Santa-Thereza. -
La superficie complantée en caféiers est d'environ 300 hectares.

Les variétés de plants dominant à la fazenda sont : le café Bourbon et le café
jaune.

La production moyenne est de 600kilog. de café marchand pour 1.000 arbres
ou 0 kg. 600 par pied. -
On obtient 2.400 kilog. pour 5 hectares et environ 480 kilog. de café par hec-
tare.

La population ouvrière de la fazenda est d'environ 200 âmes.

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