Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1899 05 mars 1899
Description : 1899/03/05 (A3,N24,T4). 1899/03/05 (A3,N24,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418291f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 145
Dans ces 5,000 hectares, la moitié appartient au domaine colonial et pourrait
être concédée, soit à des habitants de la colonie, soit à des Européens. L'autre
moitié appartient à des particuliers. En ce qui concerne les terres appartenant au
domaine colonial, elles ne seront accessibles et exploitables que par la création
de nouvelles voies de communication, ou plutôt, de pénétration vers l'intérieur
de l'île.
10° Superficie des terres actuellement plantées en cannes, cafiers, cacaoyers, etc.
En cannes?
Si l'on consulte l'Annuaire de la colonie, pour connaître les superficies des
terres en cafiers et en cacaoyers, on trouve un chiffre d'hectares plantés, qui
semble fort exagéré. Une façon pratique d'arriver à une évaluation plus exacte
est de diviser le chiffre des exportations annuelles par la moyenne du rendement
par hectare.
Donc, étant donnée, pour le café, une exportation annuelle de 700,000 kilo-
grammes, et divisant ce nombre par celui de 600, qui est celui de la moyenne de
rendement par hectare de cafiers, on obtient, comme superficie cultivée en
cafiers, le chiffre de 1,166 hectares, qu'on peut porter en chiffre rond, à 1,200.
Pour le cacao, l'exportation annuelle, en moyenne, est de 400,000 kilogrammes.
Ce nombre, divisé par 1,500, qui est celui des kilogrammes fournis d'une façon
moyenne et annuelle par les cacaoyer?, nous donne une superficie de 250 hectares
pour cette culture ; mais il faut tenir compte qu'en ce moment une très faible
partie des plantations de cacaoyers est en rapport, l'extension de cette culture
datant à peine de quelques années, et les arbres n'atteignant leur plein rapport
que vers la quinzième année.
Il est difficile d'évaluer la superficie des terres cultivées en vanilliers. Cette
culture est faite d'une façon tout accessoire, jusqu'à présent, sur les lisières de
pois doux (Ingo-vero), qui abritent les cafiers. Oh peut dire que la production
moyenne et annuelle en est d'environ 20,000 kilogrammes.
11° Prix moyen d'un hectare de terre planté en cafiers, cacaoyers, etc.
La valeur d'un hectare de cafiers, en rapport, est de 5,000 francs.
Celle d'un hectare de cacaoyers, en rapport, de 8,000 francs.
Après avoir, Monsieur le Gouverneur, répondu aux questions posées dans votre
lettre et se référant à la circulaire ministérielle du 1er août 1898, la Commission
a ainsi répondu aux trois chefs intitulés : la terre, les capitaux, les travailleurs.
1° LA TERRE. — Au point de vue du régime légal, l'occupation de la terre de
la Guadeloupe, on peut dire qu'elle appartient ou au domaine colonial ou à des
particuliers, et que ces derniers l'ont obtenue, soit par des concessions faites
autrefois à leurs ancêtres, soit par des achats.
Nous avons déjà dit plus haut (à la neuvième question) que le domaine colonial
est en mesure de concéder encore, à notre époque, environ 2,500 hectares de
terre, qui sont, pour la plupart, en forêts. Mais il importe de remarquer qu'en
faisant ces concessions la colonie devra imposer la stricte obligation à leurs
bénéficiaires d'y établir, au fur et à mesure des déboisements, des plantations de
cafiers et de cacaoyers, car il serait imprudent, au point de vue des sécheresses
et de leurs conséquences désastreuses, d'opérer des abatis d'arbres, qui ne
seraient pas remplacés par des plantes comme les cacaoyers, les catiers et les
Dans ces 5,000 hectares, la moitié appartient au domaine colonial et pourrait
être concédée, soit à des habitants de la colonie, soit à des Européens. L'autre
moitié appartient à des particuliers. En ce qui concerne les terres appartenant au
domaine colonial, elles ne seront accessibles et exploitables que par la création
de nouvelles voies de communication, ou plutôt, de pénétration vers l'intérieur
de l'île.
10° Superficie des terres actuellement plantées en cannes, cafiers, cacaoyers, etc.
En cannes?
Si l'on consulte l'Annuaire de la colonie, pour connaître les superficies des
terres en cafiers et en cacaoyers, on trouve un chiffre d'hectares plantés, qui
semble fort exagéré. Une façon pratique d'arriver à une évaluation plus exacte
est de diviser le chiffre des exportations annuelles par la moyenne du rendement
par hectare.
Donc, étant donnée, pour le café, une exportation annuelle de 700,000 kilo-
grammes, et divisant ce nombre par celui de 600, qui est celui de la moyenne de
rendement par hectare de cafiers, on obtient, comme superficie cultivée en
cafiers, le chiffre de 1,166 hectares, qu'on peut porter en chiffre rond, à 1,200.
Pour le cacao, l'exportation annuelle, en moyenne, est de 400,000 kilogrammes.
Ce nombre, divisé par 1,500, qui est celui des kilogrammes fournis d'une façon
moyenne et annuelle par les cacaoyer?, nous donne une superficie de 250 hectares
pour cette culture ; mais il faut tenir compte qu'en ce moment une très faible
partie des plantations de cacaoyers est en rapport, l'extension de cette culture
datant à peine de quelques années, et les arbres n'atteignant leur plein rapport
que vers la quinzième année.
Il est difficile d'évaluer la superficie des terres cultivées en vanilliers. Cette
culture est faite d'une façon tout accessoire, jusqu'à présent, sur les lisières de
pois doux (Ingo-vero), qui abritent les cafiers. Oh peut dire que la production
moyenne et annuelle en est d'environ 20,000 kilogrammes.
11° Prix moyen d'un hectare de terre planté en cafiers, cacaoyers, etc.
La valeur d'un hectare de cafiers, en rapport, est de 5,000 francs.
Celle d'un hectare de cacaoyers, en rapport, de 8,000 francs.
Après avoir, Monsieur le Gouverneur, répondu aux questions posées dans votre
lettre et se référant à la circulaire ministérielle du 1er août 1898, la Commission
a ainsi répondu aux trois chefs intitulés : la terre, les capitaux, les travailleurs.
1° LA TERRE. — Au point de vue du régime légal, l'occupation de la terre de
la Guadeloupe, on peut dire qu'elle appartient ou au domaine colonial ou à des
particuliers, et que ces derniers l'ont obtenue, soit par des concessions faites
autrefois à leurs ancêtres, soit par des achats.
Nous avons déjà dit plus haut (à la neuvième question) que le domaine colonial
est en mesure de concéder encore, à notre époque, environ 2,500 hectares de
terre, qui sont, pour la plupart, en forêts. Mais il importe de remarquer qu'en
faisant ces concessions la colonie devra imposer la stricte obligation à leurs
bénéficiaires d'y établir, au fur et à mesure des déboisements, des plantations de
cafiers et de cacaoyers, car il serait imprudent, au point de vue des sécheresses
et de leurs conséquences désastreuses, d'opérer des abatis d'arbres, qui ne
seraient pas remplacés par des plantes comme les cacaoyers, les catiers et les
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