Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1904 31 octobre 1904
Description : 1904/10/31 (A4,N40). 1904/10/31 (A4,N40).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418278k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 647=671: Italie, Afrique française, Congo belge, Erythrée, Mozambique, Transvaal, Comores, Madagascar, Maurice, Etats-Unis, Mexique, Bolivie, Brésil, Japon, Ceylan, N lle- Zélande, Tasmanie. - Canne, Riz, Ananas, Cannelle, Vanille, Tabac, Coton, Caoutchouc, Phormium, Bois, Kino. - Traité des Yuccacées, des Eucalyptus. Manuel italien des Cultures tropicales. Elevage du mulet. Mal de caderas. Insecticides. Hygiène
- FIGURES
592 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 40 — OCT. 1904
10 à 20.000 kilos de cacao en une seule
opération.
Attenant au bâtiment principal, et situé au
milieu d'undes plus grands côtés, se trouve un
petit bâtiment contenant l'appareil de chauf-
fage et son foyer ; c'est là que l'air, entrant
par une série d'ouvertures pratiquées dans
une des parois, s'échauffe avant de pénétrer
sous le plancher de dessiccation. — Le toit
de l'annexe, le calorifère, le foyer avec les
briques réfractaires nécessaires, la chemi-
née et ses haubans, sont fournis dans le
Séchoir Chuao. — Il en est de même des
deux cheminées d'appel situées aux angles
de la substructure, du côté opposé à l'an-
Fig. 2o. — Vue générale du Séchoir double Chuao.
nexe, et par lesquelles s'échappe l'air chaud
après avoir ainsi parcouru le bâtiment tout
entier.
Passons aux toits mobiles. Leur construc-
tion présente plusieurs points délicats : ils
doivent, en effet, être légers, afin qu'en cas
d'averse soudaine un homme puisse suffire à
les manœuvrer; ils doivent comporter des
prises de jour et d'air suffisantes sans être
cependant une cause de refroidissement.
Enfin une grande solidité est indispensable
afin que les déplacements répétés du toit
n'en amènent pas l'ébranlement.
Le Séchoir Chuao comporte des toits en
tôle ondulée, montée sur de légères charpen-
tes en fer ; un dispositif spécial des tôles em-
pêche les gouttelettes d'eau de condensation
de se rassembler à la partie inférieure des
ondulations pour tomber sur les graines;
l'eau est automatiquement évacuée au dehors.
Un lanterneau placé sur le faîtage présente
des parois vitrées qui donnent du jour sans
amener de refroidissement sensible, étant
donné leur éloignement du plancher; les
châssis vitrés qu'il comporte peuvent bas-
culer, soit pour aérer la chambre lorsque les
ouvriers y pénètrent pour remuer le cacao,
soit pour évacuer l'air saturé d'humidité à la
fin de la journée. — Les deux parties du
toit, qui se recouvrent sur une certaine lon-
gueur, sont montées sur des galets qui rou-
lent sur des rails placés dans le prolonge-
ment des murs; ces rails sont fixés sur des
piliers en maçonnerie maintenus à l'écarte-
ment voulu par des entretoises métalliques
destinées à prévenir le tassement. Des treuils
à double effet, montés sur ces piliers, per-
mettent de manœuvrer aisément les deux
parties du toit pour découvrir ou recouvrir
le plancher.
Au premier abord, il semble que le plan-
cher, comme tout travail en bois, puisse être
établi sur place, et que le prix du transport
ne doive pas être en rapport avec la valeur
des matériaux ; en réalité, il n'en est pas
ainsi. Il faut songer que ce plancher devra
affronter une chaleur considérable, qu'il sera,
par conséquent, exposé àjouer et que les fis-
sures ainsi déterminées permettront aux fè-
ves de passer au travers et les exposeront à
des coups de feu. PREUSS, dans sa descrip-
tion du séchoir de Verdante Vale, insiste sur
le soin particulier qui doit présider à son
établissement. Aussi les constructeurs du
Séchoir Chuao ont-ils prévu la fourniture du
plancher au même titre que celle des parties
métalliques ; ce plancher est établi en sapin
10 à 20.000 kilos de cacao en une seule
opération.
Attenant au bâtiment principal, et situé au
milieu d'undes plus grands côtés, se trouve un
petit bâtiment contenant l'appareil de chauf-
fage et son foyer ; c'est là que l'air, entrant
par une série d'ouvertures pratiquées dans
une des parois, s'échauffe avant de pénétrer
sous le plancher de dessiccation. — Le toit
de l'annexe, le calorifère, le foyer avec les
briques réfractaires nécessaires, la chemi-
née et ses haubans, sont fournis dans le
Séchoir Chuao. — Il en est de même des
deux cheminées d'appel situées aux angles
de la substructure, du côté opposé à l'an-
Fig. 2o. — Vue générale du Séchoir double Chuao.
nexe, et par lesquelles s'échappe l'air chaud
après avoir ainsi parcouru le bâtiment tout
entier.
Passons aux toits mobiles. Leur construc-
tion présente plusieurs points délicats : ils
doivent, en effet, être légers, afin qu'en cas
d'averse soudaine un homme puisse suffire à
les manœuvrer; ils doivent comporter des
prises de jour et d'air suffisantes sans être
cependant une cause de refroidissement.
Enfin une grande solidité est indispensable
afin que les déplacements répétés du toit
n'en amènent pas l'ébranlement.
Le Séchoir Chuao comporte des toits en
tôle ondulée, montée sur de légères charpen-
tes en fer ; un dispositif spécial des tôles em-
pêche les gouttelettes d'eau de condensation
de se rassembler à la partie inférieure des
ondulations pour tomber sur les graines;
l'eau est automatiquement évacuée au dehors.
Un lanterneau placé sur le faîtage présente
des parois vitrées qui donnent du jour sans
amener de refroidissement sensible, étant
donné leur éloignement du plancher; les
châssis vitrés qu'il comporte peuvent bas-
culer, soit pour aérer la chambre lorsque les
ouvriers y pénètrent pour remuer le cacao,
soit pour évacuer l'air saturé d'humidité à la
fin de la journée. — Les deux parties du
toit, qui se recouvrent sur une certaine lon-
gueur, sont montées sur des galets qui rou-
lent sur des rails placés dans le prolonge-
ment des murs; ces rails sont fixés sur des
piliers en maçonnerie maintenus à l'écarte-
ment voulu par des entretoises métalliques
destinées à prévenir le tassement. Des treuils
à double effet, montés sur ces piliers, per-
mettent de manœuvrer aisément les deux
parties du toit pour découvrir ou recouvrir
le plancher.
Au premier abord, il semble que le plan-
cher, comme tout travail en bois, puisse être
établi sur place, et que le prix du transport
ne doive pas être en rapport avec la valeur
des matériaux ; en réalité, il n'en est pas
ainsi. Il faut songer que ce plancher devra
affronter une chaleur considérable, qu'il sera,
par conséquent, exposé àjouer et que les fis-
sures ainsi déterminées permettront aux fè-
ves de passer au travers et les exposeront à
des coups de feu. PREUSS, dans sa descrip-
tion du séchoir de Verdante Vale, insiste sur
le soin particulier qui doit présider à son
établissement. Aussi les constructeurs du
Séchoir Chuao ont-ils prévu la fourniture du
plancher au même titre que celle des parties
métalliques ; ce plancher est établi en sapin
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