Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1904 30 septembre 1904
Description : 1904/09/30 (A4,N39). 1904/09/30 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182775
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 287
- A. PEDROSO: La plus grande sucrerie du monde. (Quelques chiffres sur l'usine Central Chaparra, Cuba).......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 623=646: Inde, Ceylan, Indo-Chine, Malaisie, États-Unis, Cuba, Antilles anglaises, Costa-Rica, Vénézuéla, Brésil, Congo, Dahomey, Sierra-Leone, Angola, Abyssinie, Madagascar, Nouvelles Hébrides. - Thé, Café, Maté, Poivre, Canne à sucre, Maïs, Ananas, Citrus, Caoutchouc, Gutta Percha, Axin, Ivoire végétal, Cocotier, Huiles essentielles, Coton, Ramie, Tomates. - Plantes fourragères. - Irrigation
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 284
No 39 — SEPT. 19)4 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 285
compter parmi nos abonnés de la première
heure, nous fait parvenir la liste des treize
élèves qui viennent d'obtenir leur diplôme.
Ce sont surtout desjeunes gens de Marseille,
ou originaires du département des Bouches-
du-Rhône. Cependant, il y a aussi un Turc
d'Asie-Mineure.
L'Ecole de Valabre comporte un cours de
cultures coloniales ; à ce titre, elle mérite
d'être connue de nos lecteurs.
L'École pratique de Banfora
Nous venons d'apprendre la création à Ban-
fora (cercle de Bobo-Dioulasso, Soudan fran-
çais) d'une école pratique pour la culture
de la liane gohine (Landolphia Heudelotii)
et pour l'exploitation de son caoutchouc. Il a
été créé précédemment une station agrono-
mique à Banfjra; l'inauguration a eu lieu
au commencement de l'année courante.
L'agentdeculturequienestchargé, M. FERRÉ,
ancien Directeur du Jardin d'essai Richard-
Toll, a déjà fait des plantations importantes
de gohine et enseigné à de nombreux indi-
gènes la façon de la multiplier.
Des élèves moniteurs, formés à Banfora et
a Koulikoro (la station agronomique centrale,
voir « J. d'A. T. », n° 13), travaillent dès à
présent au reboisement de certaines localités
dans les cercles de Bobo-Dioulasso, de Si-
liasso et de Bougouni. La méthode employée
est le semis, en place définitive et en pépi-
nière. Les semis en pépinière ont pour eux
l'avantage d'être d'un contrôle plus facile
que ceux faits dans la brousse.
Il serait bien intéressant de savoir quelle
idée le personnel de Banfora se fait exacte-
ment de la croissance et de l'âge où pourra
commencer l'exploitation. On aimerait con-
naître également le plan sur lequel est con-
çue celle-ci. Ces données essentielles du pro-
blème sont toujours l'objet de controverses
radicales dans la presse, et le volume même
de MM. DE WILDEMAN et GENTIL n'a pas appor-
té, sur ce point, de doctrine définitive, comme
cela a été démontré dans un récent article
de critique, par AUG. CHEVALIER. Cependant,
les auteurs s'accordent à recommander la
liane à caoutchouc comme culture indigène
et de réserve. Pour les blancs, c'est une autre
affaire !
A propos de Riz non glacé.
Réponse de « L Epicier ».
Notre excellent confrère parisien « L'Épi-
cier » répond, avec bonne grâce, dans son n°
du 15 septembre, à la question que nous nous
sommes permis de lui soumettre, à la suite de
l'article de M. MAIN sur la supériorité nutritive
du riz non glacé. Nos confrères américains de
la presse spéciale rizicole, cités par M. MAIN,
feraient bien de provoquer à leur tour l'avis des
épiciers du pays.
D'autre part, il n'est pas certain que l'im-
pression de notre confrère parisien soit partagée
de tous points par les représentants de l'épicerie
allemande ou anglaise, par 'exemple. Les Alle-
mands opposent généralement moins de résis-
tance aux nouveautés telles que riz non glacé,
pain complet etc A Paris même, le pain
complet nous semble d'ailleurs en moins mau
vaise posture que ne le pense notre honorable
interlocuteur.
Quoi qu'il en soit, il serait très utile de pou-
voir confronter les avis des milieux profession-
nels des deux côtés de l'Océan, sur la question
spéciale des chances qu'on aurait de faire
accepter par le public le riz non glacé.
Sur la question des cafés caracoli que l'aima-
ble Directeur de « L'Épicier » effleure en pas-
sant, nous nous permettrons de lui signaler une
opinion accréditée: ces fèves, rondes, ou à peu
près, par avortement de la fève-sœur et qui se
séparent du reste par triage, se laisseraient
torréfier dans de meilleures conditions, en raison
précisément de leur grande régularité ; et ainsi,
leur cours plus élevé aurait sa justification. Nous
donnons cette explication pour ce qu'elle vaut ;
notre confrère est plus autorisé que nous pour
la juger. - N. D L. R.
★
* *
« Nous ne discuterons pas les faits avancés
dans la note de M. MAIN, nous manquons des
éléments pour le faire; mais nous pouvons
donner du moins notre avis au point de vue
commercial en France.
» Nous devons constater qVe, chez nous, le
consommateur accorde une grande attention
compter parmi nos abonnés de la première
heure, nous fait parvenir la liste des treize
élèves qui viennent d'obtenir leur diplôme.
Ce sont surtout desjeunes gens de Marseille,
ou originaires du département des Bouches-
du-Rhône. Cependant, il y a aussi un Turc
d'Asie-Mineure.
L'Ecole de Valabre comporte un cours de
cultures coloniales ; à ce titre, elle mérite
d'être connue de nos lecteurs.
L'École pratique de Banfora
Nous venons d'apprendre la création à Ban-
fora (cercle de Bobo-Dioulasso, Soudan fran-
çais) d'une école pratique pour la culture
de la liane gohine (Landolphia Heudelotii)
et pour l'exploitation de son caoutchouc. Il a
été créé précédemment une station agrono-
mique à Banfjra; l'inauguration a eu lieu
au commencement de l'année courante.
L'agentdeculturequienestchargé, M. FERRÉ,
ancien Directeur du Jardin d'essai Richard-
Toll, a déjà fait des plantations importantes
de gohine et enseigné à de nombreux indi-
gènes la façon de la multiplier.
Des élèves moniteurs, formés à Banfora et
a Koulikoro (la station agronomique centrale,
voir « J. d'A. T. », n° 13), travaillent dès à
présent au reboisement de certaines localités
dans les cercles de Bobo-Dioulasso, de Si-
liasso et de Bougouni. La méthode employée
est le semis, en place définitive et en pépi-
nière. Les semis en pépinière ont pour eux
l'avantage d'être d'un contrôle plus facile
que ceux faits dans la brousse.
Il serait bien intéressant de savoir quelle
idée le personnel de Banfora se fait exacte-
ment de la croissance et de l'âge où pourra
commencer l'exploitation. On aimerait con-
naître également le plan sur lequel est con-
çue celle-ci. Ces données essentielles du pro-
blème sont toujours l'objet de controverses
radicales dans la presse, et le volume même
de MM. DE WILDEMAN et GENTIL n'a pas appor-
té, sur ce point, de doctrine définitive, comme
cela a été démontré dans un récent article
de critique, par AUG. CHEVALIER. Cependant,
les auteurs s'accordent à recommander la
liane à caoutchouc comme culture indigène
et de réserve. Pour les blancs, c'est une autre
affaire !
A propos de Riz non glacé.
Réponse de « L Epicier ».
Notre excellent confrère parisien « L'Épi-
cier » répond, avec bonne grâce, dans son n°
du 15 septembre, à la question que nous nous
sommes permis de lui soumettre, à la suite de
l'article de M. MAIN sur la supériorité nutritive
du riz non glacé. Nos confrères américains de
la presse spéciale rizicole, cités par M. MAIN,
feraient bien de provoquer à leur tour l'avis des
épiciers du pays.
D'autre part, il n'est pas certain que l'im-
pression de notre confrère parisien soit partagée
de tous points par les représentants de l'épicerie
allemande ou anglaise, par 'exemple. Les Alle-
mands opposent généralement moins de résis-
tance aux nouveautés telles que riz non glacé,
pain complet etc A Paris même, le pain
complet nous semble d'ailleurs en moins mau
vaise posture que ne le pense notre honorable
interlocuteur.
Quoi qu'il en soit, il serait très utile de pou-
voir confronter les avis des milieux profession-
nels des deux côtés de l'Océan, sur la question
spéciale des chances qu'on aurait de faire
accepter par le public le riz non glacé.
Sur la question des cafés caracoli que l'aima-
ble Directeur de « L'Épicier » effleure en pas-
sant, nous nous permettrons de lui signaler une
opinion accréditée: ces fèves, rondes, ou à peu
près, par avortement de la fève-sœur et qui se
séparent du reste par triage, se laisseraient
torréfier dans de meilleures conditions, en raison
précisément de leur grande régularité ; et ainsi,
leur cours plus élevé aurait sa justification. Nous
donnons cette explication pour ce qu'elle vaut ;
notre confrère est plus autorisé que nous pour
la juger. - N. D L. R.
★
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« Nous ne discuterons pas les faits avancés
dans la note de M. MAIN, nous manquons des
éléments pour le faire; mais nous pouvons
donner du moins notre avis au point de vue
commercial en France.
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