Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1904 31 août 1904
Description : 1904/08/31 (A4,N38). 1904/08/31 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418276r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 587-622: Italie, Indo-Chine, Mysore, Java, Tunisie, Egypte, Haute-Guinée, Afrique Occidentale Anglaise, Madagascar, Réunion, Etats-Unis, Martinique, Guatémala, Costa-Rica, Surinam, Paraguay, Argentine, Colonies portugaises. - Caoutchouc, Balata, Tabac, Coton, Bois, Fruits, Oignons, Cacao, Café, Riz, Canne à sucre, Sisal, Citrus, Piment, Arachides. - Machines oléicoles. - Sériciculture. - Élevage. - Ressources végétales des colonies françaises
- FIGURES
230 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 33 — AouT 1904
0m30 ou 0m35 du point où le tronc se divise.
Il faut, si ces branches de deuxième ordre
sont trop nombreuses et trop rapprochées,
en supprimer une partie en Conservant entre
elles un intervalle de 30 à 35 cm.
Il convient de remarquer que les ramifica-
tions secondaires ne se développent pas en
verticilles ; elles sont alternes Elles nais-
sent généralement sur les deux cotés laté-
raux des branches charpentières. Celles qui
se seraient développées sur la face supé-
rieure devront toujours être supprimées,
3e a iile
1
cPc, c,. branches À supprimer.
Fig. 22. — Taille du cacaoyer.
parce qu'elles tendent à croître trop rapide-
ment et à se transformer en gourmands.
Dans les plantations très soignées, on prend
encore le soin de tailler les ramifications de
troisième ordre. On enlève celles qui sont
trop près de la naissance des branches de
deuxième degré et on les éclaircit si elles
sont trop serrées.
La taille ne va généralement pas plus
loin.
On se contente ensuite d'émonder modé-
rément, tous les deux ans. Au cours de ces
émondages qui sont pratiqués parles ouvriers
les plus habiles, il faut supprimer les bran-
ches mortes et celles qui se développent
mal. On doit toujours chercher à dégager
l'intérieur de l'arbre pour faciliter l'arrivée
de l'air et de la lumière.
Si je n'hésite pas à recommander les
émondages, je ne saurais non plus trop appe-
ler l'attention des planteurs sur les inconvé-
nients qui résultent d'une taille trop sévère.
A Trinidad, dans beaucoup
de plantations, on taille, à mon
sens, trop. J'ai vu des cacaoyers
qui souffraient d'une façon très
manifeste par suite d'une trop
grande suppression de bran-
ches.
Il faut bien que le planteur
sache qu'en enlevant des bran-
ches et des feuil-
les, il enlève à ses
arbres des orga-
nes de nutrition.
Les feuilles, en
effet, constituent
le laboratoire
dans lequel la
plante élabore la
sève venue des
racines pour la
, transformer en
principes immé-
diats qui migrent
par la suite et
vont s'accumuler
dans les fruits.
En supprimant
une trop grande
quantité de feuilles, il réduit fatalement sa
récolte en diminuant l'énergie assimilatrice
de la plante. De plus, un arbre qui a été taillé
d'une façon exagérée tend à reformer de nou-
velles feuilles et perd ainsi autant de sa force
de production.
Je crois pouvoir poser en règle générale
que, lorsque la charpente est formée sur les
bases que j'ai indiquées, les tailles bisan-
nuelles doivent avoir simplemnt pour objet
0m30 ou 0m35 du point où le tronc se divise.
Il faut, si ces branches de deuxième ordre
sont trop nombreuses et trop rapprochées,
en supprimer une partie en Conservant entre
elles un intervalle de 30 à 35 cm.
Il convient de remarquer que les ramifica-
tions secondaires ne se développent pas en
verticilles ; elles sont alternes Elles nais-
sent généralement sur les deux cotés laté-
raux des branches charpentières. Celles qui
se seraient développées sur la face supé-
rieure devront toujours être supprimées,
3e a iile
1
cPc, c,. branches À supprimer.
Fig. 22. — Taille du cacaoyer.
parce qu'elles tendent à croître trop rapide-
ment et à se transformer en gourmands.
Dans les plantations très soignées, on prend
encore le soin de tailler les ramifications de
troisième ordre. On enlève celles qui sont
trop près de la naissance des branches de
deuxième degré et on les éclaircit si elles
sont trop serrées.
La taille ne va généralement pas plus
loin.
On se contente ensuite d'émonder modé-
rément, tous les deux ans. Au cours de ces
émondages qui sont pratiqués parles ouvriers
les plus habiles, il faut supprimer les bran-
ches mortes et celles qui se développent
mal. On doit toujours chercher à dégager
l'intérieur de l'arbre pour faciliter l'arrivée
de l'air et de la lumière.
Si je n'hésite pas à recommander les
émondages, je ne saurais non plus trop appe-
ler l'attention des planteurs sur les inconvé-
nients qui résultent d'une taille trop sévère.
A Trinidad, dans beaucoup
de plantations, on taille, à mon
sens, trop. J'ai vu des cacaoyers
qui souffraient d'une façon très
manifeste par suite d'une trop
grande suppression de bran-
ches.
Il faut bien que le planteur
sache qu'en enlevant des bran-
ches et des feuil-
les, il enlève à ses
arbres des orga-
nes de nutrition.
Les feuilles, en
effet, constituent
le laboratoire
dans lequel la
plante élabore la
sève venue des
racines pour la
, transformer en
principes immé-
diats qui migrent
par la suite et
vont s'accumuler
dans les fruits.
En supprimant
une trop grande
quantité de feuilles, il réduit fatalement sa
récolte en diminuant l'énergie assimilatrice
de la plante. De plus, un arbre qui a été taillé
d'une façon exagérée tend à reformer de nou-
velles feuilles et perd ainsi autant de sa force
de production.
Je crois pouvoir poser en règle générale
que, lorsque la charpente est formée sur les
bases que j'ai indiquées, les tailles bisan-
nuelles doivent avoir simplemnt pour objet
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