Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1904 31 juillet 1904
Description : 1904/07/31 (A4,N37). 1904/07/31 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418275b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 195
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 573=586 : Japon. Inde. Ceylan Malaisie. Sumatra. Java. Haïti. Paraguay. Egypte. Soudan français. - Coton. Maïs. Riz. Coca. Ramie. Sticklack. Manioc. Quinquinas. Suif végétal. Cacao. Caoutchouc. Cocotier. Canne à sucre. Elevage. Cardama. Thé. Sagou. Tabac. - Buffle. - L'Annuaire colonial.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 199
93 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 37 - JUlL, 1904
ride, dans la vallée du Mississippi, la
Louisiane (entre 30 et 150 m d'altitude), dans
le Colorado (entre 30 et 300 m), on cultive
avec succès, pour les marchés, 24 variétés
nommées de fraisiers à gros fruits (1).
Ajoutons encore ces lignes de MM. SUTTON
& SONS (2) : « Les fraisiers peuvent être
cultivés avec facilité dans les terres tropi-
cales, à partir de 1.400 m d'altitude. »
A la suite de ces diverses opinions; est-il
permis de conclure que le fraisier est suscep-
tible de fournir des résultats appréciables
dans les tropiques ? Avant de pouvoir
l'affirmer avec certitude, il conviendrait de
savoir comment la plante se comporte dans
quelques autres colonies, telles que l'Indo-
Chine, le Tonkin, le Laos, la Martinique,
Cuba, la Trinité, etc. : toutefois, on peut
admettre, dès maintenant, que la culture
réussira, sinon dans toutes les plaines tropi-
cales, du moins sur les plateaux, à une
certaine altitude. Dans un prochain article,
nous expliquerons, d'après la même biblio-
graphie, les procédés qui permettent d'y
arriver avec le plus de sécurité : choix des
variétés, multiplication, entretien, etc.
O. LAnnOy.
Une nouvelle Égreneuse de Coton
La machine de MM. JOHN GORDON & Co.
Par M. F. MAIN.
On sait que le nombre des constructeurs
d'égreneuscs de coton est des plus restreints.
C'est tout au plus si on en connait une demi-
douzaine, fabriquant deux types bien dis-
tincts: la machine à scies et la machine à
rouleaux. Nous n'insisterons pas aujourd'hui
sur les particularités de ces deux types, —
dont nous avons déjà fréquemment parlé, —
si ce n'est pour dire que nous ne croyons pas
voir d'ici longtemps se présenter un troisième
type distinct. Mais nous sommes au con-
traire persuadés que les deux modèles exis-
tants sont susceptibles de divers perfection-
nements, soit au point de vue du débit
(machines à rouleaux) soit au point de vue
du travail (machines à scies). Nous avons
donc vu avec satisfaction apparaître l'égré-
neuse de MM. JOHN GORDON & Co., de
Londres, qui se distingue par plusieurs
perfectionnements notables de l'égreneuse à
scies commune, dont elle procède.
La machine se compose essentiellement
des organes ordinaires des machines à scies :
un tambour denté d'abord, puis, une brosse
rotative.
Elle comporte, en outre, un cylindre
(1) Voir le Catalogue of fruits, par la « American Pomo-
logical Society ». 1899 p. 44. Cet ouvrage a ét<* anahsé
dans le n* 35 du « J. d'A. T. n, § 415.
(2) Vegetables and flou-ers from seecls in tmpical,
emi-lropical and temperate climate, p. 103.
cannelé, C. (fig. 17) situé au-dessus du tam-
bour égreneur et tournant dans le même sens
que lui. — Ce tambour est en fonte et porte
des cannelures longitudinales de 2 mm. de
profondeur sur 8 mm. de largeur. Nous
verrons tout à l'heure que son rôle a une
importance capitale pour le rendement et la
qualité du travail de la machine.
Le tambour égreneur présente une disposi-
tion tout à fait intéressante qui procède d'une
idée neuve. Au lieu d'être formé d'une série
de scies circulaires enfilées sur un axe com-
mun, ce tambour est composé d'un noyau
cylindrique en fonte, portant à sa périphérie
une rainure en spirale ; c'est dans cette rai-
nure que vient se placer un fin ruban de
scie de 3 mm. *J2 de hauteur, la saillie des
dents n'étant que de 2 mm.. On comprend de
suite quelle économie entraine ce dispositif :
Non seulement le prix d'établissement de
la machine et, par suite, son prix de vente
peuvent être abaissés, mais encore le rem-
placement de la scie après usure, opération
coûteuse lorsqu'il s'agit de disques d'acier,
peut se faire ici à peu de frais.
Le changement du ruban de scie demande
à peine 20 minutes.
Enfin, la brosse située à la partie infé-
rieure ne présente rien de particulier et ne
mérite pas de mention spéciale.
ride, dans la vallée du Mississippi, la
Louisiane (entre 30 et 150 m d'altitude), dans
le Colorado (entre 30 et 300 m), on cultive
avec succès, pour les marchés, 24 variétés
nommées de fraisiers à gros fruits (1).
Ajoutons encore ces lignes de MM. SUTTON
& SONS (2) : « Les fraisiers peuvent être
cultivés avec facilité dans les terres tropi-
cales, à partir de 1.400 m d'altitude. »
A la suite de ces diverses opinions; est-il
permis de conclure que le fraisier est suscep-
tible de fournir des résultats appréciables
dans les tropiques ? Avant de pouvoir
l'affirmer avec certitude, il conviendrait de
savoir comment la plante se comporte dans
quelques autres colonies, telles que l'Indo-
Chine, le Tonkin, le Laos, la Martinique,
Cuba, la Trinité, etc. : toutefois, on peut
admettre, dès maintenant, que la culture
réussira, sinon dans toutes les plaines tropi-
cales, du moins sur les plateaux, à une
certaine altitude. Dans un prochain article,
nous expliquerons, d'après la même biblio-
graphie, les procédés qui permettent d'y
arriver avec le plus de sécurité : choix des
variétés, multiplication, entretien, etc.
O. LAnnOy.
Une nouvelle Égreneuse de Coton
La machine de MM. JOHN GORDON & Co.
Par M. F. MAIN.
On sait que le nombre des constructeurs
d'égreneuscs de coton est des plus restreints.
C'est tout au plus si on en connait une demi-
douzaine, fabriquant deux types bien dis-
tincts: la machine à scies et la machine à
rouleaux. Nous n'insisterons pas aujourd'hui
sur les particularités de ces deux types, —
dont nous avons déjà fréquemment parlé, —
si ce n'est pour dire que nous ne croyons pas
voir d'ici longtemps se présenter un troisième
type distinct. Mais nous sommes au con-
traire persuadés que les deux modèles exis-
tants sont susceptibles de divers perfection-
nements, soit au point de vue du débit
(machines à rouleaux) soit au point de vue
du travail (machines à scies). Nous avons
donc vu avec satisfaction apparaître l'égré-
neuse de MM. JOHN GORDON & Co., de
Londres, qui se distingue par plusieurs
perfectionnements notables de l'égreneuse à
scies commune, dont elle procède.
La machine se compose essentiellement
des organes ordinaires des machines à scies :
un tambour denté d'abord, puis, une brosse
rotative.
Elle comporte, en outre, un cylindre
(1) Voir le Catalogue of fruits, par la « American Pomo-
logical Society ». 1899 p. 44. Cet ouvrage a ét<* anahsé
dans le n* 35 du « J. d'A. T. n, § 415.
(2) Vegetables and flou-ers from seecls in tmpical,
emi-lropical and temperate climate, p. 103.
cannelé, C. (fig. 17) situé au-dessus du tam-
bour égreneur et tournant dans le même sens
que lui. — Ce tambour est en fonte et porte
des cannelures longitudinales de 2 mm. de
profondeur sur 8 mm. de largeur. Nous
verrons tout à l'heure que son rôle a une
importance capitale pour le rendement et la
qualité du travail de la machine.
Le tambour égreneur présente une disposi-
tion tout à fait intéressante qui procède d'une
idée neuve. Au lieu d'être formé d'une série
de scies circulaires enfilées sur un axe com-
mun, ce tambour est composé d'un noyau
cylindrique en fonte, portant à sa périphérie
une rainure en spirale ; c'est dans cette rai-
nure que vient se placer un fin ruban de
scie de 3 mm. *J2 de hauteur, la saillie des
dents n'étant que de 2 mm.. On comprend de
suite quelle économie entraine ce dispositif :
Non seulement le prix d'établissement de
la machine et, par suite, son prix de vente
peuvent être abaissés, mais encore le rem-
placement de la scie après usure, opération
coûteuse lorsqu'il s'agit de disques d'acier,
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