Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1904 31 août 1904
Description : 1904/08/31 (A4,N38). 1904/08/31 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418276r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 587-622: Italie, Indo-Chine, Mysore, Java, Tunisie, Egypte, Haute-Guinée, Afrique Occidentale Anglaise, Madagascar, Réunion, Etats-Unis, Martinique, Guatémala, Costa-Rica, Surinam, Paraguay, Argentine, Colonies portugaises. - Caoutchouc, Balata, Tabac, Coton, Bois, Fruits, Oignons, Cacao, Café, Riz, Canne à sucre, Sisal, Citrus, Piment, Arachides. - Machines oléicoles. - Sériciculture. - Élevage. - Ressources végétales des colonies françaises
- FIGURES
—8 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 38 — AouT 1901
sur lui, se développent comme il l'a fait,
finissent par l'épuiser et même par le tuer.
L'arbre continue ainsi tous les deux ans
environ à faire de nouvelles tiges. Il s'é-
puise constamment et fructifie peu.
Les cacaoyers qui ont poussé de cette
façon ont un aspect misérable, les extrémités
de leurs branches âgées sont souvent dessé-
chées, ils souffrent d'une façon très mani-
feste, il suffit d'être un peu observateur pour
s'en apercevoir.
A mon sens, la taille modérée est absolu-
ment indispensable pour maintenir, pendant
de longues années, une cacaoyère en état
de production satisfaisante.
Je n'hésite même pas à dire qu'une taille
raisonnée, faite avec méthode et soin, peut
augmenter considérablement la production :
la plantation VOORBURG, en offre un exemple
frappant.
La théorie de la taille du cacaoyer est la
même que celles des autres arbres. Cette
opération a pour but de régulariser et d'équi-
librer le développement des différentes par-
ties de l'arbre, de faciliter la pénétration de
la lumière et de l'air, d'augmenter et de
régulariser la production, et aussi, à cause
même de la façon spéciale de croître du
cacaoyer, d'en rendre la longévité plus
grande.
Pour les arbres fruitiers d'Europe, les
moyens d'arriver à ces résultats sont parfai-
tement connus et diffèrent avec les espèces.
Il n'en est malheureusement pas de même
pour les plantes, des pays tropicaux, le ca-
caoyer en particulier, pour lequel il n'y a
encore aucune régie bien précise à suivre
pour conduire les arbres d'une façon satis-
faisante.
L'intelligence et l'application du planteur
devront suppléer pendant longtemps encore-
aux règles qui font défaut.
Tous les efforts doivent tendre à dégager
l'intérieur de l'arbre, de façon à former une
sorte de gobelet comme on le fait pour pres-
que tous les arbres à haute tige d'Europe.
Avec un peu d'attention il n'est pas difficile
d'arriver à ce résultat, car le cacaoyer se dé-
veloppe d'une façon toute spéciale.
Lorsque la tige a atteint 1 m. à 1 m. 50
de hauteur, où même moins quelquefois, elle
se divise au sommet en un verticille de 3,
4, 5 ou 6 ramifications qui se développent.
Taille
■ oJ branches a supprimer*
Fig. 19. - Taille du cacaoyer.
ensuite en formant naturellement le vase
vide à l'intérieur.
Ces branches se ramifient sur leurs deux
faces latérales.
La taille, lorsque le plant se ramifie régu-
lièrement, consiste simplement à éliminer
une ou deux de ces ramifications primaires
de façon à ce qu'il en reste trois, quatre tout
au plus.
A Surinam, on conserve partout trois
branches et on m'a fait remarquer que lors-
que le jeune arbuste porte plus de trois
branches, une ou deux, suivant qu'il en pos-
séde 4 ou 5, restent en arrière, se dévelop-
pent avec beaucoup moins de vigueur,
comme si l'arbre voulait de lui-même les
éliminer.
C'est, naturellement, les branches les plus
faibles que l'ouvrier devra supprimer en pre-
mier lieu.
Cette suppression doit être faite lorsque
les ramifications sont encore jeunes. Tous les
planteurs de la Guyane hollandaise que j'ai
consultés, sont d'accord pour reconnaître
qu'il faut, dans le jeune âge surtout, blesser
le moins possible le cacaoyer. Ils consi-
dèrent que la taille ne doit pas être com-
mencée avant l'âge de trois ans ; néanmoins,
si quelques arbustes s'élevaient trop et tar-
daient à se ramifier, on n'hésiterait pas à les
étêter pour les forcer à former leur tige à
1 m. 20 au dessus du sol. Avec les variétés
de cacaoyer des Antilles et des Guyanes.
qui se ramifient tout naturellement, il est.
sur lui, se développent comme il l'a fait,
finissent par l'épuiser et même par le tuer.
L'arbre continue ainsi tous les deux ans
environ à faire de nouvelles tiges. Il s'é-
puise constamment et fructifie peu.
Les cacaoyers qui ont poussé de cette
façon ont un aspect misérable, les extrémités
de leurs branches âgées sont souvent dessé-
chées, ils souffrent d'une façon très mani-
feste, il suffit d'être un peu observateur pour
s'en apercevoir.
A mon sens, la taille modérée est absolu-
ment indispensable pour maintenir, pendant
de longues années, une cacaoyère en état
de production satisfaisante.
Je n'hésite même pas à dire qu'une taille
raisonnée, faite avec méthode et soin, peut
augmenter considérablement la production :
la plantation VOORBURG, en offre un exemple
frappant.
La théorie de la taille du cacaoyer est la
même que celles des autres arbres. Cette
opération a pour but de régulariser et d'équi-
librer le développement des différentes par-
ties de l'arbre, de faciliter la pénétration de
la lumière et de l'air, d'augmenter et de
régulariser la production, et aussi, à cause
même de la façon spéciale de croître du
cacaoyer, d'en rendre la longévité plus
grande.
Pour les arbres fruitiers d'Europe, les
moyens d'arriver à ces résultats sont parfai-
tement connus et diffèrent avec les espèces.
Il n'en est malheureusement pas de même
pour les plantes, des pays tropicaux, le ca-
caoyer en particulier, pour lequel il n'y a
encore aucune régie bien précise à suivre
pour conduire les arbres d'une façon satis-
faisante.
L'intelligence et l'application du planteur
devront suppléer pendant longtemps encore-
aux règles qui font défaut.
Tous les efforts doivent tendre à dégager
l'intérieur de l'arbre, de façon à former une
sorte de gobelet comme on le fait pour pres-
que tous les arbres à haute tige d'Europe.
Avec un peu d'attention il n'est pas difficile
d'arriver à ce résultat, car le cacaoyer se dé-
veloppe d'une façon toute spéciale.
Lorsque la tige a atteint 1 m. à 1 m. 50
de hauteur, où même moins quelquefois, elle
se divise au sommet en un verticille de 3,
4, 5 ou 6 ramifications qui se développent.
Taille
■ oJ branches a supprimer*
Fig. 19. - Taille du cacaoyer.
ensuite en formant naturellement le vase
vide à l'intérieur.
Ces branches se ramifient sur leurs deux
faces latérales.
La taille, lorsque le plant se ramifie régu-
lièrement, consiste simplement à éliminer
une ou deux de ces ramifications primaires
de façon à ce qu'il en reste trois, quatre tout
au plus.
A Surinam, on conserve partout trois
branches et on m'a fait remarquer que lors-
que le jeune arbuste porte plus de trois
branches, une ou deux, suivant qu'il en pos-
séde 4 ou 5, restent en arrière, se dévelop-
pent avec beaucoup moins de vigueur,
comme si l'arbre voulait de lui-même les
éliminer.
C'est, naturellement, les branches les plus
faibles que l'ouvrier devra supprimer en pre-
mier lieu.
Cette suppression doit être faite lorsque
les ramifications sont encore jeunes. Tous les
planteurs de la Guyane hollandaise que j'ai
consultés, sont d'accord pour reconnaître
qu'il faut, dans le jeune âge surtout, blesser
le moins possible le cacaoyer. Ils consi-
dèrent que la taille ne doit pas être com-
mencée avant l'âge de trois ans ; néanmoins,
si quelques arbustes s'élevaient trop et tar-
daient à se ramifier, on n'hésiterait pas à les
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1 m. 20 au dessus du sol. Avec les variétés
de cacaoyer des Antilles et des Guyanes.
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