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- FIGURES
N° 38 — AouT 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 255
A J. d'A. T. » au courant des renseigne-
ments qui nous parviendraient. — F. M.
Démonstration à Paris de la machine
Fasio.
M. FASIO, de passage à Paris, nous fait
part de l'installation prochaine d'une de ses
défibreuses, à l'usine de M. CHAUMERON, le
fabricant de tapis végétaux, bien connu par
la propagande qu'il fait en faveur de la cul-
ture des agaves dans les colonies françaises.
M. FASIO se propose de s'arranger de façon
à ce qu'il y ait constamment sous la main à
l'usine, 143 rue de Clignancourt, des feuilles
fraîches de divers agaves, sansevières, etc.
• La machine, qui pourra toujours être mise
en marche instantanément, n'a, bien entendu,
qu'un but de démonstration. Nous enga-
geons nos lecteurs à profiter de l'occasion,
pour aller la voir travailler. Ils devront s'en-
tendre, pour leur visite, avec M. Chaumeron,
à son bureau, 41 rue de Trévise.
Arbres à gutta, pour le Congo belge.
Dans le n° 9 du « J. d'A. T. » (mars 1902),
nous avons déjà donné quelques détails
s;ur les efforts des Belges pour propager les
arbres à gutta de Malaisie, au Congo.
Nous signalions en même temps les intro-
ductions parallèles des Allemands destinées
au Cameroun, provenant d'ailleurs de la
même importation, faite par les soins de la
Société du Barito. Les Allemands paraissent
peu enthousiastes, dans la circonstance, à
en juger par les articles de M. le professeur
W ABBURG i ils agissent plutôt par esprit de
méthode, n'escomptant guère de succès éco-
nomiques prochains de ce côté.
Les Français sont les moins avancés quant
à la culture des guttiers en Afrique ; quoi-
qu'ils aient été les premiers en date à se
procurer sur place les bonnes espèces gutti-
fères : Les plantes acquises en Malaisie par
SERRULAS, par RAOUL (qui les a payées de sa
vie), par JOUFFROY D'ABBANS, ont péri en effet,
toutes ou à peu près, par suite de l'incohé-
rence criminelle de l'Administration centrale
et de l'outillage scientifique insuffisant des
gouvernements coloniaux de l'époque.
Ainsi, sur tous les pieds de guttas portés
au Congo français par M. PAUL BOURDARIE
pour le compte du Ministère des Colonies et
provenant de la mission RAOU, il ne restait
plus, en janvier 1904, qu'un seul pied fort
chétif de Palaquium ; nous tenons le fait du
chef de la mission scientifique Chari-Tchad.
Les précautions prises par le gouverne-
ment du Congo belge, semblent offrir une
garantie parfaite contre une déconfiture de
ce genre; les fonctionnaires qui ont présidé
à l'anéantissement des trésors réunis dans
les conditions que nous venons de rappeler,
devraient lire, pour leur honte, la descrip-
tion reproduite plus loin, d'après la « Dépê-
che Coloniale D du 9 juillet.
Les renseignements concernant la filiation
des plants de Ficus expédiés par la même oc-
casion, méritent la plus grande attention des
lecteurs qui ont suivi notre enquête sur les
Ficus sans caoutchouc. — N. D. L. R.
*
* *
« Par le bateau ayant quitté Anvers le 23
juin, le gouvernement de l'Etat indépendant
du Congo vient. d'effectuer un envoi de vingt-
six caisses vitrées renfermant des plantes à
gutta-percha, provenant de son Jardin colo-
nial de Laeken.
Grâce aux précautions prises lors de cha-
que envoi de plantes vivantes sortant du
Jardin colonial, les pertes constatées à l'ar-
rivée des colis au Jardin botanique d'Eala
(district de l'Equateur) ne dépassent géné-
ralement pas le chiffre de 5 °/0. Des pré-
cautions exceptionnelles ont été prises en
vue d'assurer l'arrivée à destination des
plantes à gutta-percha en parfait état de
conservation.
C'est ainsi que parmi les 786 Palaquium
oblongifoliwn constituant cet envoi, 36 scions
d'importation, dont la reprise est toujours
aléatoire lors de leur mise en pépinière ou de
leur empotage, avaient été cultivés pendant
plus de trois ans au Jardin colonial de Lae-
ken, de façon que leur système radiculaire
A J. d'A. T. » au courant des renseigne-
ments qui nous parviendraient. — F. M.
Démonstration à Paris de la machine
Fasio.
M. FASIO, de passage à Paris, nous fait
part de l'installation prochaine d'une de ses
défibreuses, à l'usine de M. CHAUMERON, le
fabricant de tapis végétaux, bien connu par
la propagande qu'il fait en faveur de la cul-
ture des agaves dans les colonies françaises.
M. FASIO se propose de s'arranger de façon
à ce qu'il y ait constamment sous la main à
l'usine, 143 rue de Clignancourt, des feuilles
fraîches de divers agaves, sansevières, etc.
• La machine, qui pourra toujours être mise
en marche instantanément, n'a, bien entendu,
qu'un but de démonstration. Nous enga-
geons nos lecteurs à profiter de l'occasion,
pour aller la voir travailler. Ils devront s'en-
tendre, pour leur visite, avec M. Chaumeron,
à son bureau, 41 rue de Trévise.
Arbres à gutta, pour le Congo belge.
Dans le n° 9 du « J. d'A. T. » (mars 1902),
nous avons déjà donné quelques détails
s;ur les efforts des Belges pour propager les
arbres à gutta de Malaisie, au Congo.
Nous signalions en même temps les intro-
ductions parallèles des Allemands destinées
au Cameroun, provenant d'ailleurs de la
même importation, faite par les soins de la
Société du Barito. Les Allemands paraissent
peu enthousiastes, dans la circonstance, à
en juger par les articles de M. le professeur
W ABBURG i ils agissent plutôt par esprit de
méthode, n'escomptant guère de succès éco-
nomiques prochains de ce côté.
Les Français sont les moins avancés quant
à la culture des guttiers en Afrique ; quoi-
qu'ils aient été les premiers en date à se
procurer sur place les bonnes espèces gutti-
fères : Les plantes acquises en Malaisie par
SERRULAS, par RAOUL (qui les a payées de sa
vie), par JOUFFROY D'ABBANS, ont péri en effet,
toutes ou à peu près, par suite de l'incohé-
rence criminelle de l'Administration centrale
et de l'outillage scientifique insuffisant des
gouvernements coloniaux de l'époque.
Ainsi, sur tous les pieds de guttas portés
au Congo français par M. PAUL BOURDARIE
pour le compte du Ministère des Colonies et
provenant de la mission RAOU, il ne restait
plus, en janvier 1904, qu'un seul pied fort
chétif de Palaquium ; nous tenons le fait du
chef de la mission scientifique Chari-Tchad.
Les précautions prises par le gouverne-
ment du Congo belge, semblent offrir une
garantie parfaite contre une déconfiture de
ce genre; les fonctionnaires qui ont présidé
à l'anéantissement des trésors réunis dans
les conditions que nous venons de rappeler,
devraient lire, pour leur honte, la descrip-
tion reproduite plus loin, d'après la « Dépê-
che Coloniale D du 9 juillet.
Les renseignements concernant la filiation
des plants de Ficus expédiés par la même oc-
casion, méritent la plus grande attention des
lecteurs qui ont suivi notre enquête sur les
Ficus sans caoutchouc. — N. D. L. R.
*
* *
« Par le bateau ayant quitté Anvers le 23
juin, le gouvernement de l'Etat indépendant
du Congo vient. d'effectuer un envoi de vingt-
six caisses vitrées renfermant des plantes à
gutta-percha, provenant de son Jardin colo-
nial de Laeken.
Grâce aux précautions prises lors de cha-
que envoi de plantes vivantes sortant du
Jardin colonial, les pertes constatées à l'ar-
rivée des colis au Jardin botanique d'Eala
(district de l'Equateur) ne dépassent géné-
ralement pas le chiffre de 5 °/0. Des pré-
cautions exceptionnelles ont été prises en
vue d'assurer l'arrivée à destination des
plantes à gutta-percha en parfait état de
conservation.
C'est ainsi que parmi les 786 Palaquium
oblongifoliwn constituant cet envoi, 36 scions
d'importation, dont la reprise est toujours
aléatoire lors de leur mise en pépinière ou de
leur empotage, avaient été cultivés pendant
plus de trois ans au Jardin colonial de Lae-
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