Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1904 31 juillet 1904
Description : 1904/07/31 (A4,N37). 1904/07/31 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418275b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 195
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 573=586 : Japon. Inde. Ceylan Malaisie. Sumatra. Java. Haïti. Paraguay. Egypte. Soudan français. - Coton. Maïs. Riz. Coca. Ramie. Sticklack. Manioc. Quinquinas. Suif végétal. Cacao. Caoutchouc. Cocotier. Canne à sucre. Elevage. Cardama. Thé. Sagou. Tabac. - Buffle. - L'Annuaire colonial.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 199
N° 3? — JUIL. 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 223
din d'Essai du Hamma (Alger), un bel arbre
obtenu d'une graine envoyée de la Jamaïque :
le fruit est fortement pyriforme., d'un gros
volume et longuement pédonculé, ce qui
permet une cueillette facile.
Les auteurs ne se prononcent guère sur
ces caractères; cependant dans un grand
album peu connu, que j'ai pu consulter au
« Journal d'Agriculture Tropicale » : Flore
d'Amérique, par DENISSR, ancien dessina-
teur du Jardin des Plantes de la Guadeloupe,
album publié à Paris et à Bordeaux, de 1843 à
1846, la planche 51 représente, sous le nom
de Laurus Persea gratissima, un fruit à très
long pédoncule, fruit violacé qui paraît sem-
blable à celui observé depuis peu au Ilamma.
Dans sa Flore des Antilles (Paris, 1829),
DESCOURTILZ donne aussi une figure coloriée,
— entre parenthèses, assez mauvaise, —
d'un fruit d'avocat à long pédoncule.
Comme le Persea gratissima, longipedun-
culata du Hamma est un excellent fruit, il
serait à multiplier de préférence ; mais on
sait que la multiplication par voie agame
n'est pas facile et les traités d'arboriculture
fruitière exotique sont plutôt muets sur ce
sujet.
CH. RIVIÈRE.
L'Aloès à la Réunion.
Lettre de M. AUGUSTE DE VILLÈLE.
Nous savions depuis un certain temps que la
Chambre d'Agriculture de la Réunion se préoc-
cupait d'organiser dans l'île l'exploitation du
Fourcroya (vulgo, aloès) et qu'elle avait intro-
duit une petite défibreure à reprise, de BOEKEN.
Or, récemment le « Bulletin du Commerce de
la Nouvelle-Calédonie » nous apprenait que l'an-
née 1903 avait vu exporter de la Réunion 57060
kg. de fibre d'aloès ; notre confrère ajoutait :
'.< C'est la première année que l'industrie a utilisé
l'aloès de la Réunion ».
Nous avions précisément le moyen de nous
renseigner rapidement sur l'état exact des cho-
ses, auprès de M. AUGUSTE DE VILLÈLE, notre
aimable confrère de la Réunion, venu pour assis-
ter au Congrès colonial. Nous donnons ci-après
la réponse :
cr Voici ce qu'il y a à dire au sujet de
l'industrie de l'aloès à la Réunion :
» C'est en 1882 que cette industrie a pris
naissance, grâce à des industriels de Mau-
rice MM. DANIEL et PATTERSON qui installè-
rent au moins quatre usines. Les prix étaient
élevés à ce moment et l'exploitation du Four-
croya fut rémunératrice, mais lorsque la
tonne tomba de 1.000 fr. à 600 fr., on dut fer-
merles usines; celle du Carosse, appartenant
à mon cousin M. DE VILLÈLE, s'est rouverte
l'an dernier et a produit 80.000 kg. de fibres.
» Les défibreuses en usage sont du type
de la gratte de Maurice ; elles laissent à dé-
sirer parce qu'il faut passer la feuille dans
deux sens ; elles brisent aussi souvent les
fibres. Mais, comme le dit si bien M. BONAME
dans son Rapport sur la station agronomique
de Maurice en 1903, elles sont les mieux ap-
propriées pour les petites exploitations.
» Le Fourcrctya vient fort bien et sponta-
nément dans les terrains secs suffisamment
riches, mais il ne faut pas essayer d'en faire
la culture dans les sols pauvres où il végète
longtemps sans donner de feuilles bonnes à
exploiter.
» Pour le moment on ne peut songer qu'à
utiliser les champs d'aloès qui couvrent na-
turellement certaines pentes de terrains ou
les ravines, et il faut songer à les travailler
sur place au moyen de la force électrique ou
de manèges, pour n'avoir pas à transporter
en charrettes les feuilles qui ne donnent que
12 kg. 3 de fibre verte (humide) pour 100 de
leur poids. »
Gelée de pulpe de cacao.
« Faire un sirop comme pour sucres d'orge.
Extraire le jus de la pulpe de quelques cabos-
ses mûres, en l'écrasant dans de l'eau et en
la passant au tamis. Ajouter ce jus au sirop
et évaporer jusqu'à consistance de gelée. —
Autant de verres de sirop que de jus de-ca-
cao. D
Cette recette un peu sommaire nous -vient
de M. ANTONIO MIRANDA, qui a eu l'extrême
din d'Essai du Hamma (Alger), un bel arbre
obtenu d'une graine envoyée de la Jamaïque :
le fruit est fortement pyriforme., d'un gros
volume et longuement pédonculé, ce qui
permet une cueillette facile.
Les auteurs ne se prononcent guère sur
ces caractères; cependant dans un grand
album peu connu, que j'ai pu consulter au
« Journal d'Agriculture Tropicale » : Flore
d'Amérique, par DENISSR, ancien dessina-
teur du Jardin des Plantes de la Guadeloupe,
album publié à Paris et à Bordeaux, de 1843 à
1846, la planche 51 représente, sous le nom
de Laurus Persea gratissima, un fruit à très
long pédoncule, fruit violacé qui paraît sem-
blable à celui observé depuis peu au Ilamma.
Dans sa Flore des Antilles (Paris, 1829),
DESCOURTILZ donne aussi une figure coloriée,
— entre parenthèses, assez mauvaise, —
d'un fruit d'avocat à long pédoncule.
Comme le Persea gratissima, longipedun-
culata du Hamma est un excellent fruit, il
serait à multiplier de préférence ; mais on
sait que la multiplication par voie agame
n'est pas facile et les traités d'arboriculture
fruitière exotique sont plutôt muets sur ce
sujet.
CH. RIVIÈRE.
L'Aloès à la Réunion.
Lettre de M. AUGUSTE DE VILLÈLE.
Nous savions depuis un certain temps que la
Chambre d'Agriculture de la Réunion se préoc-
cupait d'organiser dans l'île l'exploitation du
Fourcroya (vulgo, aloès) et qu'elle avait intro-
duit une petite défibreure à reprise, de BOEKEN.
Or, récemment le « Bulletin du Commerce de
la Nouvelle-Calédonie » nous apprenait que l'an-
née 1903 avait vu exporter de la Réunion 57060
kg. de fibre d'aloès ; notre confrère ajoutait :
'.< C'est la première année que l'industrie a utilisé
l'aloès de la Réunion ».
Nous avions précisément le moyen de nous
renseigner rapidement sur l'état exact des cho-
ses, auprès de M. AUGUSTE DE VILLÈLE, notre
aimable confrère de la Réunion, venu pour assis-
ter au Congrès colonial. Nous donnons ci-après
la réponse :
cr Voici ce qu'il y a à dire au sujet de
l'industrie de l'aloès à la Réunion :
» C'est en 1882 que cette industrie a pris
naissance, grâce à des industriels de Mau-
rice MM. DANIEL et PATTERSON qui installè-
rent au moins quatre usines. Les prix étaient
élevés à ce moment et l'exploitation du Four-
croya fut rémunératrice, mais lorsque la
tonne tomba de 1.000 fr. à 600 fr., on dut fer-
merles usines; celle du Carosse, appartenant
à mon cousin M. DE VILLÈLE, s'est rouverte
l'an dernier et a produit 80.000 kg. de fibres.
» Les défibreuses en usage sont du type
de la gratte de Maurice ; elles laissent à dé-
sirer parce qu'il faut passer la feuille dans
deux sens ; elles brisent aussi souvent les
fibres. Mais, comme le dit si bien M. BONAME
dans son Rapport sur la station agronomique
de Maurice en 1903, elles sont les mieux ap-
propriées pour les petites exploitations.
» Le Fourcrctya vient fort bien et sponta-
nément dans les terrains secs suffisamment
riches, mais il ne faut pas essayer d'en faire
la culture dans les sols pauvres où il végète
longtemps sans donner de feuilles bonnes à
exploiter.
» Pour le moment on ne peut songer qu'à
utiliser les champs d'aloès qui couvrent na-
turellement certaines pentes de terrains ou
les ravines, et il faut songer à les travailler
sur place au moyen de la force électrique ou
de manèges, pour n'avoir pas à transporter
en charrettes les feuilles qui ne donnent que
12 kg. 3 de fibre verte (humide) pour 100 de
leur poids. »
Gelée de pulpe de cacao.
« Faire un sirop comme pour sucres d'orge.
Extraire le jus de la pulpe de quelques cabos-
ses mûres, en l'écrasant dans de l'eau et en
la passant au tamis. Ajouter ce jus au sirop
et évaporer jusqu'à consistance de gelée. —
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cao. D
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