Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1904 31 juillet 1904
Description : 1904/07/31 (A4,N37). 1904/07/31 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418275b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 195
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 573=586 : Japon. Inde. Ceylan Malaisie. Sumatra. Java. Haïti. Paraguay. Egypte. Soudan français. - Coton. Maïs. Riz. Coca. Ramie. Sticklack. Manioc. Quinquinas. Suif végétal. Cacao. Caoutchouc. Cocotier. Canne à sucre. Elevage. Cardama. Thé. Sagou. Tabac. - Buffle. - L'Annuaire colonial.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 199
224 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 37 - JUIL. 1904
amabilité d'y joindre une petite boîte du
produit. On dirait de la gelée de pomme,'
d'un goût très fin. L'odeur ne rappelle en
rien la fève de cacao.
C'est vraiment très bon, mais peut-être pas
assez particulier pour exciter la curiosité du
public métropolitain; surtout lorsqu'on con-
sidère le prix très élevé auquel cette frian-
dise se vend sur place.
Au Para, patrie de M. MIRANDA, une petite
boîte plate en fer blanc, comme celle qu'il a
eu la gentillesse de nous offrir, — elle peut
bien contenir une demi-livre de matière, — se
paie jusqu'à 4 milreis, soit environ 5 francs
au change du jour. Il faut croire que la fa-
brication présente des difficultés spéciales.
— Le produit le plus apprécié vient du Ca-
meta.
La valeur réelle du Libéria de
Madagascaro
Répercussion du privilège colonial sur la cote
des marchés français. —r Urgence
d'une pxpertise compétente.
Dans nos nos 31 et 32 nous avons publié
des notes très documentées sur le café Libé-
ria à Madagascar. Nous recevons aujour-
d'hui, d'un de nos abonnés dans cette île,
la lettre qui suit:
a Dans votre cahier de mars, il est dit
que le Libéria de Madagascar est meilleur
que celui des autres pays ; à preuve, qu'il
se vend plus cher: 1 fr. GO je crois, et l'autre
0 fr. 85 ou 0 fr. 80 seulement. Mais, voyons,
le privilège colonial ne compense-t-il pas
cette différence? L'argument est donc insuf-
fisant sous ce rapport, la détaxe est un
dangereux trompe-l'œil.
» Pour moi, d'ailleurs, Libéria à Mada-
gascar et Libéria ailleurs, c'est toujours du
Libéria, et il n'en vaut pas mieux pour
ça ! »
La teneur de cette' lettre cadre bien avec
les déductions de M. L. DERAIS, sur les
effets du c privilège colonial » par rapport
à la cote des cafés sur le marché français,
voir la note (avertissement) publiée dans
notre n° 35, p. 146.
Il n'en demeure pas moins que la supé-
riorité du Libéria de Madagascar est géné-
ralement admise par les colons, et aussi par
l'administration de la Grande Ile. Il serait
désireux que la question soit tranchée une
bonne fois. Si les intéressés voulaient bien
nous faire parvenir des échantillons suffi-
sants, nous nous chargerions de les sou-
mettre aux experts hollandais ; ceux-ci sont
les plus qualifiés dans la circonstance, puis-
que c'est par leurs mains que passe la
récolte de Java, le principal pays produc-
teur de cafés Libéria bien soignés et bien
préparés.
Nature envahissante des goyaviers.
Sutte à la note de M. P. DES GROTTES.
A l'occasion de la note de M. P. DES GROT-
TES, sur le tort que la dissémination du
goyavier cause aux Antilles (V. « J. d'A. T. »
n° 35), M. Bors nous signale qu'il s'est
naturalisé à Tahiti et y est devenu également
très envahissant. Ayant demandé, d'autre
part, à M. Bois l'équivalence scientifique des
noms vulgaires employés dans ladite note, il
nous fait observer que la GOYAVE POIRE est
le Psiclium Goyava var. pyriferum, tandis
que le nom de GOYAVE FRAISE s'applique à
plusieurs espèces botaniques distinctes, no-
tamment aux P. Catlleyanum et P.. l/*aca.
Il n'a pu donner aucun renseignement sur la
GOYAVE DE CAYENNE.
Le goyavier commun incriminé par M.
DES GROTTES, est certainement le Psidhun
Goyava. type. Dans cette espèce même, il
existe des formes améliorées par la culture,
mais il ne faudrait quand même pas trop s'y
fier au point de vue du danger d'envahisse-
ment éventuel ; car il est à présumer que ces
formes horticoles retournent à l'état sauvage
avec une grande facilité.
Au moment de mettre sous presse, nous
recevons sur la même question une note
pratique des plus intéressantes, de M. Du-
LIEU, de l'ile Sainte-Lucie. Elle passera dans
le prochain numéro; nos lecteurs y trouve-
ront, entre autres, une figure du dessou-
cheur auquel M. DES GROTTES faisait allusion
dans le n° 35.
mprimerie J. B. ACUARD, 10, rue de Flandre, Dreux. Le Permit : E, BOI\"L'\,
amabilité d'y joindre une petite boîte du
produit. On dirait de la gelée de pomme,'
d'un goût très fin. L'odeur ne rappelle en
rien la fève de cacao.
C'est vraiment très bon, mais peut-être pas
assez particulier pour exciter la curiosité du
public métropolitain; surtout lorsqu'on con-
sidère le prix très élevé auquel cette frian-
dise se vend sur place.
Au Para, patrie de M. MIRANDA, une petite
boîte plate en fer blanc, comme celle qu'il a
eu la gentillesse de nous offrir, — elle peut
bien contenir une demi-livre de matière, — se
paie jusqu'à 4 milreis, soit environ 5 francs
au change du jour. Il faut croire que la fa-
brication présente des difficultés spéciales.
— Le produit le plus apprécié vient du Ca-
meta.
La valeur réelle du Libéria de
Madagascaro
Répercussion du privilège colonial sur la cote
des marchés français. —r Urgence
d'une pxpertise compétente.
Dans nos nos 31 et 32 nous avons publié
des notes très documentées sur le café Libé-
ria à Madagascar. Nous recevons aujour-
d'hui, d'un de nos abonnés dans cette île,
la lettre qui suit:
a Dans votre cahier de mars, il est dit
que le Libéria de Madagascar est meilleur
que celui des autres pays ; à preuve, qu'il
se vend plus cher: 1 fr. GO je crois, et l'autre
0 fr. 85 ou 0 fr. 80 seulement. Mais, voyons,
le privilège colonial ne compense-t-il pas
cette différence? L'argument est donc insuf-
fisant sous ce rapport, la détaxe est un
dangereux trompe-l'œil.
» Pour moi, d'ailleurs, Libéria à Mada-
gascar et Libéria ailleurs, c'est toujours du
Libéria, et il n'en vaut pas mieux pour
ça ! »
La teneur de cette' lettre cadre bien avec
les déductions de M. L. DERAIS, sur les
effets du c privilège colonial » par rapport
à la cote des cafés sur le marché français,
voir la note (avertissement) publiée dans
notre n° 35, p. 146.
Il n'en demeure pas moins que la supé-
riorité du Libéria de Madagascar est géné-
ralement admise par les colons, et aussi par
l'administration de la Grande Ile. Il serait
désireux que la question soit tranchée une
bonne fois. Si les intéressés voulaient bien
nous faire parvenir des échantillons suffi-
sants, nous nous chargerions de les sou-
mettre aux experts hollandais ; ceux-ci sont
les plus qualifiés dans la circonstance, puis-
que c'est par leurs mains que passe la
récolte de Java, le principal pays produc-
teur de cafés Libéria bien soignés et bien
préparés.
Nature envahissante des goyaviers.
Sutte à la note de M. P. DES GROTTES.
A l'occasion de la note de M. P. DES GROT-
TES, sur le tort que la dissémination du
goyavier cause aux Antilles (V. « J. d'A. T. »
n° 35), M. Bors nous signale qu'il s'est
naturalisé à Tahiti et y est devenu également
très envahissant. Ayant demandé, d'autre
part, à M. Bois l'équivalence scientifique des
noms vulgaires employés dans ladite note, il
nous fait observer que la GOYAVE POIRE est
le Psiclium Goyava var. pyriferum, tandis
que le nom de GOYAVE FRAISE s'applique à
plusieurs espèces botaniques distinctes, no-
tamment aux P. Catlleyanum et P.. l/*aca.
Il n'a pu donner aucun renseignement sur la
GOYAVE DE CAYENNE.
Le goyavier commun incriminé par M.
DES GROTTES, est certainement le Psidhun
Goyava. type. Dans cette espèce même, il
existe des formes améliorées par la culture,
mais il ne faudrait quand même pas trop s'y
fier au point de vue du danger d'envahisse-
ment éventuel ; car il est à présumer que ces
formes horticoles retournent à l'état sauvage
avec une grande facilité.
Au moment de mettre sous presse, nous
recevons sur la même question une note
pratique des plus intéressantes, de M. Du-
LIEU, de l'ile Sainte-Lucie. Elle passera dans
le prochain numéro; nos lecteurs y trouve-
ront, entre autres, une figure du dessou-
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