Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1904 31 juillet 1904
Description : 1904/07/31 (A4,N37). 1904/07/31 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418275b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 195
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 573=586 : Japon. Inde. Ceylan Malaisie. Sumatra. Java. Haïti. Paraguay. Egypte. Soudan français. - Coton. Maïs. Riz. Coca. Ramie. Sticklack. Manioc. Quinquinas. Suif végétal. Cacao. Caoutchouc. Cocotier. Canne à sucre. Elevage. Cardama. Thé. Sagou. Tabac. - Buffle. - L'Annuaire colonial.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 199
n-2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 37 — JUIL. 1004
de cette culture, ni d'essais culturaux plus
ou moins suivis et méthodiques.
» Le Jardin botanique d'Hanoi possède
dans un tout petit coin, à l'état d'abandon,
un lot insignifiant de ramie, dont il convient
de ne pas parler davantage.
» Tout à côté, dans des terrains d'inégale
valeur, mais améliorés par des façons et par
des engrais, M. SIMONNET entretient une
plantation de ramie où il étudie diverses
variétés : blanche, verte, rouge. Il estime
qu'on peut faire, par hectare, 5 coupes par
an, à 1000 kilogrammes de fibre par coupe;
mais je ne sais pas si cette estimation résulte
de pesées méthodiques et renouvelées ou si
c'est une simple évaluation. M. SIMONNET
n'a rien publié relativement au résultat de
ses observations, continuées depuis plusieurs
années.
» Les montagnards du Tonkin, dans
certaines parties de la haute Rivière-Noire
et au nord vers Lao-Kay, (frontière du
Yun-Nan), produisent, en tour de cases, de
petites quantités de ramie, dont une partie
seulement est livrée au commerce. Je n'ai
pas encore obtenu de données sur les condi-
tions de cette production familiale, d'ailleurs
très faible. Les voyageurs la citent sans
rien préciser.
» J'ai souvent vu, venant de ces régions par
Cho-Bo, des ballots de fibre de ramie en
différents états. Les lanières déboisées, non
dépelliculées, se payent de 18 à 27 francs les
100 kg. Une marchandise analogue au
China-grass, mais cependant inférieure à la
provenance de Chine, se paye, parait-il, de
37 fr. 50 à 100 fr. les 100 kg. Je doute qu'il
en passe beaucoup de cette dernière qualité,
et pour ma part Je n'en ai jamais vu. Les
marchands annamites d'Hanoi, lorsqu'ils
m'ont montré du beau China-grass, ont eu
bien soin de me prévenir qu'il était de pro-
venance chinoise, descendant du Yun-Nan
par le Fleuve Rouge.
» Je n'ai pas sous la main les prix que j'ai
notés chez les marchands d'Hanoi, maisje me
rappelle du rapport de ces prix : ils montent
suivant qualité dans la proportion de 1 à 2
et à 4.
» Il est à craindre, d'ailleurs, que les Chi-
nois ne payent aux Annamites la ramie
plus cher que des acheteurs européens pour-
raient la payer, comme cela se produit pour
le jute.
» La culture méthodique de la ramie n'est
en somme ni connue ni prête au Tonkin.
Aucune grande culture n'en a été faite ni
aucun essai vraiment démonstratif. Devant
me fixer pour quelques années sur la Rivière
Noire, je me propose d'étudier la question au
double point de vue cultural et économique.
» Saviez-vous que la ramie jeune est con-
sommée au Tonkin comme plante potagère ?
Il ne s'agit pas de grande consommation,
mais d'une sorte de gourmandise répondant
toutefois à un but utile. On fait avec de la
ramie, de la mélasse et un peu de pâte de
haricots des sortes de gâteaux, ou plutôt des
pains d'une pâte brune que l'on conserve
au moins quinze jours roulés dans de la feuille
de bananier. Ce produit m'a rendu quelques
services en voyage, pour mon personnel. »
L. IIAUTEFEUILLE
Avocatiers à fruits longipédonculés.
Par M. CH. RIVIÈRE
L'avocatier, Persea gratissima GAERTN.,
présente de nombreuses variétés différen-
ciées seulement par leur fruit dans le plus
grand nombre des cas : ce sont, pour la plu-
part, d'excellents fruits, très nutritifs et qui
auront un jour une plus grande place dans
l'alimentation.
Les variétés que l'on trouve le plus com-
munément en Algérie, dans le bassin méri-
dional de la Méditerranée, à Madère et aux
Canaries, sont presque toujours à court pé-
doncule, parfois même les fruits sont presque
sessiles sur la branche, et il faut très sou-
vent, ne pouvant les cueillir, ni couper le
pédoncule, arracher le fruit qui en se déta-
chant de ce dernier, reste avec une cavité ou
plaie béante, peu favorable à la bonne pré-
sentation de l'avocat et à sa conservation.
Depuis quelques années, fructifie au Jar-
de cette culture, ni d'essais culturaux plus
ou moins suivis et méthodiques.
» Le Jardin botanique d'Hanoi possède
dans un tout petit coin, à l'état d'abandon,
un lot insignifiant de ramie, dont il convient
de ne pas parler davantage.
» Tout à côté, dans des terrains d'inégale
valeur, mais améliorés par des façons et par
des engrais, M. SIMONNET entretient une
plantation de ramie où il étudie diverses
variétés : blanche, verte, rouge. Il estime
qu'on peut faire, par hectare, 5 coupes par
an, à 1000 kilogrammes de fibre par coupe;
mais je ne sais pas si cette estimation résulte
de pesées méthodiques et renouvelées ou si
c'est une simple évaluation. M. SIMONNET
n'a rien publié relativement au résultat de
ses observations, continuées depuis plusieurs
années.
» Les montagnards du Tonkin, dans
certaines parties de la haute Rivière-Noire
et au nord vers Lao-Kay, (frontière du
Yun-Nan), produisent, en tour de cases, de
petites quantités de ramie, dont une partie
seulement est livrée au commerce. Je n'ai
pas encore obtenu de données sur les condi-
tions de cette production familiale, d'ailleurs
très faible. Les voyageurs la citent sans
rien préciser.
» J'ai souvent vu, venant de ces régions par
Cho-Bo, des ballots de fibre de ramie en
différents états. Les lanières déboisées, non
dépelliculées, se payent de 18 à 27 francs les
100 kg. Une marchandise analogue au
China-grass, mais cependant inférieure à la
provenance de Chine, se paye, parait-il, de
37 fr. 50 à 100 fr. les 100 kg. Je doute qu'il
en passe beaucoup de cette dernière qualité,
et pour ma part Je n'en ai jamais vu. Les
marchands annamites d'Hanoi, lorsqu'ils
m'ont montré du beau China-grass, ont eu
bien soin de me prévenir qu'il était de pro-
venance chinoise, descendant du Yun-Nan
par le Fleuve Rouge.
» Je n'ai pas sous la main les prix que j'ai
notés chez les marchands d'Hanoi, maisje me
rappelle du rapport de ces prix : ils montent
suivant qualité dans la proportion de 1 à 2
et à 4.
» Il est à craindre, d'ailleurs, que les Chi-
nois ne payent aux Annamites la ramie
plus cher que des acheteurs européens pour-
raient la payer, comme cela se produit pour
le jute.
» La culture méthodique de la ramie n'est
en somme ni connue ni prête au Tonkin.
Aucune grande culture n'en a été faite ni
aucun essai vraiment démonstratif. Devant
me fixer pour quelques années sur la Rivière
Noire, je me propose d'étudier la question au
double point de vue cultural et économique.
» Saviez-vous que la ramie jeune est con-
sommée au Tonkin comme plante potagère ?
Il ne s'agit pas de grande consommation,
mais d'une sorte de gourmandise répondant
toutefois à un but utile. On fait avec de la
ramie, de la mélasse et un peu de pâte de
haricots des sortes de gâteaux, ou plutôt des
pains d'une pâte brune que l'on conserve
au moins quinze jours roulés dans de la feuille
de bananier. Ce produit m'a rendu quelques
services en voyage, pour mon personnel. »
L. IIAUTEFEUILLE
Avocatiers à fruits longipédonculés.
Par M. CH. RIVIÈRE
L'avocatier, Persea gratissima GAERTN.,
présente de nombreuses variétés différen-
ciées seulement par leur fruit dans le plus
grand nombre des cas : ce sont, pour la plu-
part, d'excellents fruits, très nutritifs et qui
auront un jour une plus grande place dans
l'alimentation.
Les variétés que l'on trouve le plus com-
munément en Algérie, dans le bassin méri-
dional de la Méditerranée, à Madère et aux
Canaries, sont presque toujours à court pé-
doncule, parfois même les fruits sont presque
sessiles sur la branche, et il faut très sou-
vent, ne pouvant les cueillir, ni couper le
pédoncule, arracher le fruit qui en se déta-
chant de ce dernier, reste avec une cavité ou
plaie béante, peu favorable à la bonne pré-
sentation de l'avocat et à sa conservation.
Depuis quelques années, fructifie au Jar-
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