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- FIGURES
254 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 38 — Aour 1904
Le « Rice Journal » compte, pour faire
adopter par ses compatriotes le riz non
glacé, sur l'économie assez sensible qui
pourrait résulter de la suppression du polis-
sage et du tamisage consécutif, ces deux opé-
rations étant assezcoûteuses. Cela peut avoir
s i valeur, mais pour un produit alimentaire,
la question de « mode » joue un grand rôle,
et on arriverait peut-être assez rapidement
à un résultat en cherchant à influencer
le public sur ce dernier terrain; il y a en
effet, parait-il, une différence de goût notable
et qu'il serait facile à faire apprécier par les
consommateurs. D'après M. KNAPP, en
effet, tous ceux qui ont voyagé en Chine et
au Japon ont'gardé le meilleur souvenir de
la délicate saveur du riz qu'on y consomme
et qui ne subit point de polissage.
Enfin, on arriverait bien à faire entendre
raison au public en lui mettant sous les
yeux, le plus souvent possible, par le moyen
d'une réclame bien entendue, les analyses
comparées du riz glacé et non glacé, qui
démontrent d'une façon aussi évidente la su-
périorité de ce dernier.
F. MAIN,
ngénieur-Agronome.
s-^lS
Cassage mécanique des Noix de Coco
État du problème.
Notre confrère l' « Agricultural News »,
de Barbados, du 19 décembre 1903, cite une
note fort intéressante du « Board of Trade
Journal » de Londres, du '5 octobre de la
même année, sur les conditions qu'aurait à
remplir, pour être pratique, une machine à
casser les noix de coco. Nous y lisons en
substance :
« On perd en général de vue, dans l'étude
d'une semblable machine, qu'elle doit être
transportable et simple de manœuvre. — En
effet, les coques constituent 75 °/o du poids
total de la noix, d'où la nécessité d'amener la
machine aux noix, et non les noix à la
machine ; et comme la récolte excède rare-
ment 800 lb. d'amandes à l'acre (soit environ
100 kg. à l'hectare), il ne faut pas songer à
établir des voies ferrées pour le transport de
la machine. — Le poids de celle-ci ne devrait
donc pas dépasser 10 cwt. (soit, 500 kg.)
pour la machine proprement dite, 16 cwt.
soit, 800 kg.) en comprenant le chariot ou
truck de transport. » *
En ce qui concerne le moteur, l'auteur de
la note donne en principe la préférence à un
moteur à pétrole à cause des difficultés de
conduite d'une chaudière et de la difficulté
fréquente de se procurer, dans la cocoterie
même, de l'eau propre à l'alimentation d'une
chaudière. — Il évalue le rendement néces-
saire à environ 8.000 noix par jour.
Il a été jusqu'à présent peu fait dans cette
voie, beaucoup de constructeurs estimant
que la main des indigènes, souvent fort
habiles dans cette besogne (1), ne peut être
avantageusement concurrencée par une ma-
chine. Nous en connaissons toutefois trois,
sans savoir exactement quels résultats elles
ont donné en pratique. L'une est de cons-
truction allemande, et consiste simplement
en une lourde masse qu'un moufle élève à
une certaine hauteur d'où elle retombe sur
les noix : l'ensemble est très rudimentaire
et ne paraît pas très maniable, mais doit
être relativement transportable.
L'autre appareil au contraire, construit
par une maison anglaise de grand renom,
pour une usine centrale où le produit de la
cueillette est apporté au fur et à mesure,
est une puissante machine destinée à mar-
cher au moteur et séparant les noix en trois
parties. D'après les photographies que nous
avons pu en voir, le débit doit être considé-
rable. - Nous aurons probablement l'occa-
sion de revenir sur cette machine.
Enfin, il vient d'être construit en Alle-
magne un appareil basé sur le même prin-
cipe, ouvrant les noix en trois morceaux,
mais mû à bras. Cette machine ne pèse que
90 kg. et débite, servie par deux ouvriers,
environ 600 noix à l'heure. Si les résultats
pratiuqes répondent à ceux constatés aux
essais ce serait vraiment là la machine
d'avenir, et nul doute qu'elle ne se répande
rapidement dans toutes les plantations
dirigées par des Européens Nous ne man-
querons pas de tenir les lecteurs du
(1) Nous avons donné des chiffres à cet égard, dans de
précédents numéros du « J. d'A. T. » — N. u. L. R.
Le « Rice Journal » compte, pour faire
adopter par ses compatriotes le riz non
glacé, sur l'économie assez sensible qui
pourrait résulter de la suppression du polis-
sage et du tamisage consécutif, ces deux opé-
rations étant assezcoûteuses. Cela peut avoir
s i valeur, mais pour un produit alimentaire,
la question de « mode » joue un grand rôle,
et on arriverait peut-être assez rapidement
à un résultat en cherchant à influencer
le public sur ce dernier terrain; il y a en
effet, parait-il, une différence de goût notable
et qu'il serait facile à faire apprécier par les
consommateurs. D'après M. KNAPP, en
effet, tous ceux qui ont voyagé en Chine et
au Japon ont'gardé le meilleur souvenir de
la délicate saveur du riz qu'on y consomme
et qui ne subit point de polissage.
Enfin, on arriverait bien à faire entendre
raison au public en lui mettant sous les
yeux, le plus souvent possible, par le moyen
d'une réclame bien entendue, les analyses
comparées du riz glacé et non glacé, qui
démontrent d'une façon aussi évidente la su-
périorité de ce dernier.
F. MAIN,
ngénieur-Agronome.
s-^lS
Cassage mécanique des Noix de Coco
État du problème.
Notre confrère l' « Agricultural News »,
de Barbados, du 19 décembre 1903, cite une
note fort intéressante du « Board of Trade
Journal » de Londres, du '5 octobre de la
même année, sur les conditions qu'aurait à
remplir, pour être pratique, une machine à
casser les noix de coco. Nous y lisons en
substance :
« On perd en général de vue, dans l'étude
d'une semblable machine, qu'elle doit être
transportable et simple de manœuvre. — En
effet, les coques constituent 75 °/o du poids
total de la noix, d'où la nécessité d'amener la
machine aux noix, et non les noix à la
machine ; et comme la récolte excède rare-
ment 800 lb. d'amandes à l'acre (soit environ
100 kg. à l'hectare), il ne faut pas songer à
établir des voies ferrées pour le transport de
la machine. — Le poids de celle-ci ne devrait
donc pas dépasser 10 cwt. (soit, 500 kg.)
pour la machine proprement dite, 16 cwt.
soit, 800 kg.) en comprenant le chariot ou
truck de transport. » *
En ce qui concerne le moteur, l'auteur de
la note donne en principe la préférence à un
moteur à pétrole à cause des difficultés de
conduite d'une chaudière et de la difficulté
fréquente de se procurer, dans la cocoterie
même, de l'eau propre à l'alimentation d'une
chaudière. — Il évalue le rendement néces-
saire à environ 8.000 noix par jour.
Il a été jusqu'à présent peu fait dans cette
voie, beaucoup de constructeurs estimant
que la main des indigènes, souvent fort
habiles dans cette besogne (1), ne peut être
avantageusement concurrencée par une ma-
chine. Nous en connaissons toutefois trois,
sans savoir exactement quels résultats elles
ont donné en pratique. L'une est de cons-
truction allemande, et consiste simplement
en une lourde masse qu'un moufle élève à
une certaine hauteur d'où elle retombe sur
les noix : l'ensemble est très rudimentaire
et ne paraît pas très maniable, mais doit
être relativement transportable.
L'autre appareil au contraire, construit
par une maison anglaise de grand renom,
pour une usine centrale où le produit de la
cueillette est apporté au fur et à mesure,
est une puissante machine destinée à mar-
cher au moteur et séparant les noix en trois
parties. D'après les photographies que nous
avons pu en voir, le débit doit être considé-
rable. - Nous aurons probablement l'occa-
sion de revenir sur cette machine.
Enfin, il vient d'être construit en Alle-
magne un appareil basé sur le même prin-
cipe, ouvrant les noix en trois morceaux,
mais mû à bras. Cette machine ne pèse que
90 kg. et débite, servie par deux ouvriers,
environ 600 noix à l'heure. Si les résultats
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essais ce serait vraiment là la machine
d'avenir, et nul doute qu'elle ne se répande
rapidement dans toutes les plantations
dirigées par des Européens Nous ne man-
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(1) Nous avons donné des chiffres à cet égard, dans de
précédents numéros du « J. d'A. T. » — N. u. L. R.
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