Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1904 30 avril 1904
Description : 1904/04/30 (A4,N34). 1904/04/30 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182723
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux. §§ 530-540: Australie Occidentale. Inde. Trinidad. Cameroun. Congo Indépendant. - Afrique Occidentale anglaise. Madagascar. - Thé. Café. Cacao. Canne à sucre. Vigne. Caoutchouc. Gutta. Coton. Agaves textiles. - Horticulture tropicale. Huilerie. Fécule-Distillerie. Vinification
- FIGURES
104 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 34 AVRIL 1904
fer blanc, découpée aux dimensions voulues
dans une boite à pétrole, et percée de petits
trous qui forment râpe. On entasse les frag-
ments d'amandes dans une boîte carrée, pla-
cée à portée du jeune garçon qui tourne la
manivelle de la râpe. Tout en tournant, il
en prend une poignée et la passe à son
camarade, qui maintient les fragments contre
la râpe, sur une trémie en bois touchant
presque la meule. L'amande passe entre la
râpe et la trémie et tombe râpée très fine-
ment au fond du moulin.
Une autre personne de la famille met cette
farine dans une boîte en bois, carrée, ayant
un fond en tôle galvanisée et perforée de
petits trous. Elle lave à grande eau et frotte
la matière de toutes ses forces sur la tôle
galvanisée, jusqu'à ce que le tout tombe dans
la euve qui se trouve au-dessous. On laisse
reposer jusqu'au lendemain; l'huile ayant
monté à la surface, sous forme de pâte
blanche, on ramasse celle-ci et on la met à
bouillir dans une chaudière très plate et très
large. On agite constamment, et au bout
d'une heure, l'eau s'est évaporée et le sédi-
ment se dépose au fond de la chaudière.
Il est très facile de reconnaître le moment où
il faut retirer l'huile.
On obtient ainsi une belle huile de coco
très appréciée dans le commerce, rancissant
moins vite que l'huile extraite du coprah au
moyen des machines perfectionnées. Les
Indiens la préfèrent pour leur cuisine. Mille
cocos, convertis en huile par ce moyen pri-
mitif, donnent environ 18 gallons d'huile en
moyenne, qui se vend sur place à raison de
francs 2,60 en moyenne par gallon. Une
famille de cinq à six membres, comme celle
où j'ai pris ma photographie, travaille faci-
lement 2.00a cocos par jour, en comptant
toutes les manipulations depuis la cueillette
jusqu'à l'obtention de l'huile.
Pendant les mois d'août, septembre et
octobre de l'année dernière, les grandes plan-
tations de notre île ont vendu leurs noix de
coco à des Américains, qui sont venus ache-
ter sur place à des prix très rémunérateurs
pour le planteur. En novembre, décembre
et janvier, le prix des cocos aux Etats-Unis
est tombé si bas que tous les acheteurs qui
avaient encore des noix à revendre,ont perdu
de fortes sommes. Quelques-uns, qui avaient
signé des contrats avec les planteurs pour
des livraisons de janvier à juin 1904, ont
cherché à dénoncer leurs engagements.
Mais voilà qu'au commencementdefévrier,
le prix des cocos est monté si haut aux Etats-
Unis qu'il y a maintenant de nouveau une
forte demande, et ceux qui ont des cocos
disponibles peuvent trouver acheteurs à S 13
et S 14 par mille, sur place, pour des cocos
de choix. Avec les petits cocos qui restent,
on fait du coprah qui se vend aussi très
bien : on en offre jusqu'à 8 2,80 pour
100 livres anglaises pris sur place, l'ache-
teur fournissant les sacs.
On ne s'attendait jamais à voir une si
forte demande de cocos en ce moment. Il y
a bien des années que cela n'était arrivé aux
Etats-Unis, car les Américains achetaient
seulement pendant quatre mois de l'année :
août, septembre, octobre et novembre. Au-
jourd'hui ils demandent à faire des contrats
pour toute l'année.
Cette année se'ra bonne pour les proprié-
taires de cocotiers, dans le monde entier,
car on nous communique aussi de Londres
que le prix des cocos y a doublé.
D; A. MAJANI.
Port of Spain. Mars 1904.
Contribution à la biologie du Vanillier
Rôle nourricier des racines aériennes de la liane. Nécessité de supports vivants. Supériorité
du Pandanus sur le Pignon d'Inde et le Filao.
D'après M. H. JACOB DE CORDEMOY.
Le choix du support est l'un des problèmes
primordiaux de la culture de la vanille, et son
rôle vis-à-vis de la liane, une question des plus
controversées.
Elle se rattache directement à la question des
fonctions physiologiques des racines aériennes du
vanillier.
Deux de nos collaborateurs, M. LÉONTOUCHAIS,
fer blanc, découpée aux dimensions voulues
dans une boite à pétrole, et percée de petits
trous qui forment râpe. On entasse les frag-
ments d'amandes dans une boîte carrée, pla-
cée à portée du jeune garçon qui tourne la
manivelle de la râpe. Tout en tournant, il
en prend une poignée et la passe à son
camarade, qui maintient les fragments contre
la râpe, sur une trémie en bois touchant
presque la meule. L'amande passe entre la
râpe et la trémie et tombe râpée très fine-
ment au fond du moulin.
Une autre personne de la famille met cette
farine dans une boîte en bois, carrée, ayant
un fond en tôle galvanisée et perforée de
petits trous. Elle lave à grande eau et frotte
la matière de toutes ses forces sur la tôle
galvanisée, jusqu'à ce que le tout tombe dans
la euve qui se trouve au-dessous. On laisse
reposer jusqu'au lendemain; l'huile ayant
monté à la surface, sous forme de pâte
blanche, on ramasse celle-ci et on la met à
bouillir dans une chaudière très plate et très
large. On agite constamment, et au bout
d'une heure, l'eau s'est évaporée et le sédi-
ment se dépose au fond de la chaudière.
Il est très facile de reconnaître le moment où
il faut retirer l'huile.
On obtient ainsi une belle huile de coco
très appréciée dans le commerce, rancissant
moins vite que l'huile extraite du coprah au
moyen des machines perfectionnées. Les
Indiens la préfèrent pour leur cuisine. Mille
cocos, convertis en huile par ce moyen pri-
mitif, donnent environ 18 gallons d'huile en
moyenne, qui se vend sur place à raison de
francs 2,60 en moyenne par gallon. Une
famille de cinq à six membres, comme celle
où j'ai pris ma photographie, travaille faci-
lement 2.00a cocos par jour, en comptant
toutes les manipulations depuis la cueillette
jusqu'à l'obtention de l'huile.
Pendant les mois d'août, septembre et
octobre de l'année dernière, les grandes plan-
tations de notre île ont vendu leurs noix de
coco à des Américains, qui sont venus ache-
ter sur place à des prix très rémunérateurs
pour le planteur. En novembre, décembre
et janvier, le prix des cocos aux Etats-Unis
est tombé si bas que tous les acheteurs qui
avaient encore des noix à revendre,ont perdu
de fortes sommes. Quelques-uns, qui avaient
signé des contrats avec les planteurs pour
des livraisons de janvier à juin 1904, ont
cherché à dénoncer leurs engagements.
Mais voilà qu'au commencementdefévrier,
le prix des cocos est monté si haut aux Etats-
Unis qu'il y a maintenant de nouveau une
forte demande, et ceux qui ont des cocos
disponibles peuvent trouver acheteurs à S 13
et S 14 par mille, sur place, pour des cocos
de choix. Avec les petits cocos qui restent,
on fait du coprah qui se vend aussi très
bien : on en offre jusqu'à 8 2,80 pour
100 livres anglaises pris sur place, l'ache-
teur fournissant les sacs.
On ne s'attendait jamais à voir une si
forte demande de cocos en ce moment. Il y
a bien des années que cela n'était arrivé aux
Etats-Unis, car les Américains achetaient
seulement pendant quatre mois de l'année :
août, septembre, octobre et novembre. Au-
jourd'hui ils demandent à faire des contrats
pour toute l'année.
Cette année se'ra bonne pour les proprié-
taires de cocotiers, dans le monde entier,
car on nous communique aussi de Londres
que le prix des cocos y a doublé.
D; A. MAJANI.
Port of Spain. Mars 1904.
Contribution à la biologie du Vanillier
Rôle nourricier des racines aériennes de la liane. Nécessité de supports vivants. Supériorité
du Pandanus sur le Pignon d'Inde et le Filao.
D'après M. H. JACOB DE CORDEMOY.
Le choix du support est l'un des problèmes
primordiaux de la culture de la vanille, et son
rôle vis-à-vis de la liane, une question des plus
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fonctions physiologiques des racines aériennes du
vanillier.
Deux de nos collaborateurs, M. LÉONTOUCHAIS,
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