Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1904 30 avril 1904
Description : 1904/04/30 (A4,N34). 1904/04/30 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182723
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux. §§ 530-540: Australie Occidentale. Inde. Trinidad. Cameroun. Congo Indépendant. - Afrique Occidentale anglaise. Madagascar. - Thé. Café. Cacao. Canne à sucre. Vigne. Caoutchouc. Gutta. Coton. Agaves textiles. - Horticulture tropicale. Huilerie. Fécule-Distillerie. Vinification
- FIGURES
N° 34– AVRIL 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE II
se placer correctement au-dessus des tas de
canne.
Les charges que peut manipuler cette ma-
chine vont de 150 à à 35o kilos, et la capa-
cité journalière est de 80 à 90 tonnes de
canne.
Le chargeur de Howard est certainement
celui dont il existe le plus grand nombre
d'exemplaires en fonctionnement. Dans cet
appareil, nous retrouvons la plate-forme à
quatre roues et l'attelage de mules pour la
manœuvre du grappin.
Signalons dès à présent deux chargeurs
de HOWARD. Le premier qui date de
1901-1902 était pour ainsi dire semi-auto-
matique, le deuxième, construit en 1903,
est entièrement automatique.
Le chargeur primitif comportait une plate-
forme en fer à U, montée sur quatre roues
basses, la largeur de la plate-forme excédant
de beaucoup celle du train. De chaque côté
de cette plate-forme était un mât en fer
maintenu par deux arc-boutants, et suppor-
tant un bras de charge articulé à la base du
mât. Une corde passant sur deux poulies,
en haut du mât et du bras de charge, était
rattachée d'une part au grappin, de l'autre
à un palonnier auquel étaient attelées deux
mules, placées derrière le chargeur. Quant
au grappin, ce n'en était pas un à propre-
ment parler, puisqu'il ne comportait qu'une
branche, l'autre étant remplacée par une
chaîne. La manœuvre de la machine se fai-
sait comme suit :
Il fallait d'abord séparer les cannes par
petits tas, autant que possible bien distincts
les uns des autres. Le chargeur avançant,
les pseudo-grappins venaient reposer à
terre, à côté d'un tas de canne. Un ouvrier
engageait alors la fourche sous le tas, et
passait la chaîne par-dessus; l'extrémité de
celle-ci était fixée au bout de la fourche,
liant ainsi une sorte de botte. Les mules de
l'arrière, se mettant alors en marche élevaient
cette botte à une certaine hauteur, le bras
pivotait et l'amenait au-dessus d'un chariot
où un ouvrier décrochait la chaîne et lais-
sait tomber la charge.
Le chargeur pouvait faire une opération
complète en deux minutes, soit 2 opérations,
la plate-forme supportant deux appareils.
Les charges pesaient environ 3oo kilos; il
fallait cinq hommes pour mener la machine,
les cannes étant préparées à l'avance par
petits tas.
Cette machine demandait donc un travail
assez considérable et ne répondait qu'impar-
faitement au but qu'on se proposait d'at-
teindre. Aussi l'inventeur l'a-t-il complète-
ment modifiée l'année dernière ; la nouvelle
machine a, paraît-il, travaillé en 1903 dans
plusieurs plantations avec un plein succès.
Avec elle, il n'est plus nécessaire de faire un
travail préalable sur'le champ, le chargeur
prenant les cannes telles qu'elles se présen-
tent.
La première particularité que nous y ren-
controns, à première vue (fig. 8), c'est que
,
,.,.
FIG, 8. Chargeur HOWARD. Modèle 1903.
D'après le « Louisiana Planter ».
le grappin est fixe au bout du bras de charge,
et que celui-ci, au lieu de garder par rapport
à la verticale une position fixe, peut s'incli-
f ner jusqu'à traîner sur le sol. C'est là d'ail-
leurs la partie la plus active de son travail, et
son-extrémité, en forme de fourche, est soli-
dement ferrée à cet effet. Pour le reste, nous
retrouvons la plate-forme très large,à quatre
'roues, supportant deux mâts de charge
maintenus par des arcs-boutants.
Les bras de charge, avons-nous dit, sont
terminés par une sorte de fourche fixe. Au-
dessus de celle-ci s'articule une autre four-
che à dents très recourbées ; le tout forme
une pince pouvant être maintenue ouverte
ou fermée à l'aide d'un déclic manœuvré par
une cordelette. La machine tirée par un
attelage de mules se présente sur le champ
les bras de charge abaissés, rasant le sol, les
se placer correctement au-dessus des tas de
canne.
Les charges que peut manipuler cette ma-
chine vont de 150 à à 35o kilos, et la capa-
cité journalière est de 80 à 90 tonnes de
canne.
Le chargeur de Howard est certainement
celui dont il existe le plus grand nombre
d'exemplaires en fonctionnement. Dans cet
appareil, nous retrouvons la plate-forme à
quatre roues et l'attelage de mules pour la
manœuvre du grappin.
Signalons dès à présent deux chargeurs
de HOWARD. Le premier qui date de
1901-1902 était pour ainsi dire semi-auto-
matique, le deuxième, construit en 1903,
est entièrement automatique.
Le chargeur primitif comportait une plate-
forme en fer à U, montée sur quatre roues
basses, la largeur de la plate-forme excédant
de beaucoup celle du train. De chaque côté
de cette plate-forme était un mât en fer
maintenu par deux arc-boutants, et suppor-
tant un bras de charge articulé à la base du
mât. Une corde passant sur deux poulies,
en haut du mât et du bras de charge, était
rattachée d'une part au grappin, de l'autre
à un palonnier auquel étaient attelées deux
mules, placées derrière le chargeur. Quant
au grappin, ce n'en était pas un à propre-
ment parler, puisqu'il ne comportait qu'une
branche, l'autre étant remplacée par une
chaîne. La manœuvre de la machine se fai-
sait comme suit :
Il fallait d'abord séparer les cannes par
petits tas, autant que possible bien distincts
les uns des autres. Le chargeur avançant,
les pseudo-grappins venaient reposer à
terre, à côté d'un tas de canne. Un ouvrier
engageait alors la fourche sous le tas, et
passait la chaîne par-dessus; l'extrémité de
celle-ci était fixée au bout de la fourche,
liant ainsi une sorte de botte. Les mules de
l'arrière, se mettant alors en marche élevaient
cette botte à une certaine hauteur, le bras
pivotait et l'amenait au-dessus d'un chariot
où un ouvrier décrochait la chaîne et lais-
sait tomber la charge.
Le chargeur pouvait faire une opération
complète en deux minutes, soit 2 opérations,
la plate-forme supportant deux appareils.
Les charges pesaient environ 3oo kilos; il
fallait cinq hommes pour mener la machine,
les cannes étant préparées à l'avance par
petits tas.
Cette machine demandait donc un travail
assez considérable et ne répondait qu'impar-
faitement au but qu'on se proposait d'at-
teindre. Aussi l'inventeur l'a-t-il complète-
ment modifiée l'année dernière ; la nouvelle
machine a, paraît-il, travaillé en 1903 dans
plusieurs plantations avec un plein succès.
Avec elle, il n'est plus nécessaire de faire un
travail préalable sur'le champ, le chargeur
prenant les cannes telles qu'elles se présen-
tent.
La première particularité que nous y ren-
controns, à première vue (fig. 8), c'est que
,
,.,.
FIG, 8. Chargeur HOWARD. Modèle 1903.
D'après le « Louisiana Planter ».
le grappin est fixe au bout du bras de charge,
et que celui-ci, au lieu de garder par rapport
à la verticale une position fixe, peut s'incli-
f ner jusqu'à traîner sur le sol. C'est là d'ail-
leurs la partie la plus active de son travail, et
son-extrémité, en forme de fourche, est soli-
dement ferrée à cet effet. Pour le reste, nous
retrouvons la plate-forme très large,à quatre
'roues, supportant deux mâts de charge
maintenus par des arcs-boutants.
Les bras de charge, avons-nous dit, sont
terminés par une sorte de fourche fixe. Au-
dessus de celle-ci s'articule une autre four-
che à dents très recourbées ; le tout forme
une pince pouvant être maintenue ouverte
ou fermée à l'aide d'un déclic manœuvré par
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