Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1904 30 avril 1904
Description : 1904/04/30 (A4,N34). 1904/04/30 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182723
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux. §§ 530-540: Australie Occidentale. Inde. Trinidad. Cameroun. Congo Indépendant. - Afrique Occidentale anglaise. Madagascar. - Thé. Café. Cacao. Canne à sucre. Vigne. Caoutchouc. Gutta. Coton. Agaves textiles. - Horticulture tropicale. Huilerie. Fécule-Distillerie. Vinification
- FIGURES
N° ?4 AVRIL 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 127
nécessaire, si peu important soit-il, pour
.r l'établissement de la voie.
Cette brouette peut être facilement utilisée
sur des pistes ou sur des routes en mauvais
FIÕ. (o. Brouette mono-roue.
état, et elle permet de transporter une plus
grande quantité de marchandises que les
brouettes ordinaires; notre source dit: une
tonne. Le centre de gravité étant placé très
bas, la stabilité du véhicule est très grande.
Le modèle a été établi à l'instigation d'un
officier de l'armée coloniale anglaise; plu-
sieurs centaines d'exemplaires fonctionnent
déjà, paraît-il, en Afrique.
Préparation perfectionnée du coprah
1 à Samoa.
D'a près le Prof. REINECKE.
Nos lecteurs ont eu déjà par l'article Élevage
sous les cocotiers à Samua, publié dans le n° 29
du <1 J. d'A. T. », un aperçu de l'esprit de mé-
thode et de progrès qui préside à l'administration
des cocoteries de la « Deutsche Handels-und-
Plantagengesellschaft der Sudseeinsein », la plus
, forte des entreprises allemandes dans le Pacifique,
dont le siège est à Hambourg et les factoreries
plus particulièrement aux îles Samoa. C'est au
même auteur, M. le prof. REINECKE, que nous
, empruntons les détails ci-après, sur la préparation
du coprah dans les exploitations de ladite
Société.
Grâce à son excellente installation. elle arrive à
produire une marchandise comme on n'en voit
pas souvent sur le marché.
, Nous attirons l'attention toute spéciale de nos
lecteurs sur ce fait que ta belle qualité du coprah
de la « D. H. P. G. » (désignation familière de la
Société au nom trop long), est due à l'emploi d'un
séchoir perfectionné ; il en a déjà été question une
première fois, sommairement, dans la note sur
l'industrie du coprah aux îles Samoa, publiée
dans le nu '>.4 du « J. d A. T. », d'après un récent
rapport consulaire français. Nous imaginons que
dans les usines centrales de Ceylan, pourvues du
matériel le plus moderne, on obtient également
des résultats très beaux ; de même, dans les
bonnes exploitations de la Trinidad, des Sey-
chelles, etc.
Les cocoteries montées avec capitaux euro-
péens continuent à se multiplier, sur les plages
les plus variées de la zone tropicale ; en même
temps l'huilerie de coco s'oriente toujours davan-
tage vers la préparation d'huiles alimentaires.
Dans ces conditions, on peut prédire qu'un jour
viendra où, sur les grands marchés, personne
ne voudra plus de ces coprahs noirs et puants qui
constituent le fonds de l'approvisionnement mon-
dial actuel. N. D. L. R.
*
* *
« L'es ouvriers des cocoteries de la « D. H.
P. G. » sont tous d'origine mélanésienne,
venant de l'archipel Bismarck et des iles
Salomon. Ils ne montent pas sur les pal-
miers pour cueillir les noix. mais se bornent
à les ramasser à terre. Ils passent dans la
plantation, conduisant un âne, et lorsqu'ils
aperçoivent une noix de coco, ils la piquent
de la pointe de leur couteau et la jettent,
d'un geste élégant, dans l'une des caisses de
fer blanc suspendues aux flancs de l'âne.
Les caisses pleines sont entassées sur les
bords des chemins qui coupent la plantation
à angle droit; le moment venu, on les
charge dans des voitures légères, traînées
par des bœufs et on les amène ainsi à la fac-
torerie.
« Là se tiennent les femmes et les inva-
lides. Ils extraient, avec leurs couteaux,
l'amande de son enveloppe, après que les
hommes ont fendu les noix à coup de hache.
Les amandes sont coupées en tranches, et
généralement portées tout droit au séchoir.
Le coprah frais' ou « vert », en réalité du
plus beau blanc, gagne à être séché sans
retard, et on l'étalé en couches minces, dans
les chambres du séchoir. Après 24 ou
36 heures, suivant l'intensité du chauffage,
il se trouve desséché à point, sans avoir rien
perdu de son huile, Bien séché, ce coprah,
garde sa couleur blanche; sa cassure est
vitreuse et son odeur agréable. Torréfié par
excès de chauffage, il sent encore meilleur,
mais il a perdu en huile et partant en valeur.
« Au sortir du séchoir, le coprah est prêt
nécessaire, si peu important soit-il, pour
.r l'établissement de la voie.
Cette brouette peut être facilement utilisée
sur des pistes ou sur des routes en mauvais
FIÕ. (o. Brouette mono-roue.
état, et elle permet de transporter une plus
grande quantité de marchandises que les
brouettes ordinaires; notre source dit: une
tonne. Le centre de gravité étant placé très
bas, la stabilité du véhicule est très grande.
Le modèle a été établi à l'instigation d'un
officier de l'armée coloniale anglaise; plu-
sieurs centaines d'exemplaires fonctionnent
déjà, paraît-il, en Afrique.
Préparation perfectionnée du coprah
1 à Samoa.
D'a près le Prof. REINECKE.
Nos lecteurs ont eu déjà par l'article Élevage
sous les cocotiers à Samua, publié dans le n° 29
du <1 J. d'A. T. », un aperçu de l'esprit de mé-
thode et de progrès qui préside à l'administration
des cocoteries de la « Deutsche Handels-und-
Plantagengesellschaft der Sudseeinsein », la plus
, forte des entreprises allemandes dans le Pacifique,
dont le siège est à Hambourg et les factoreries
plus particulièrement aux îles Samoa. C'est au
même auteur, M. le prof. REINECKE, que nous
, empruntons les détails ci-après, sur la préparation
du coprah dans les exploitations de ladite
Société.
Grâce à son excellente installation. elle arrive à
produire une marchandise comme on n'en voit
pas souvent sur le marché.
, Nous attirons l'attention toute spéciale de nos
lecteurs sur ce fait que ta belle qualité du coprah
de la « D. H. P. G. » (désignation familière de la
Société au nom trop long), est due à l'emploi d'un
séchoir perfectionné ; il en a déjà été question une
première fois, sommairement, dans la note sur
l'industrie du coprah aux îles Samoa, publiée
dans le nu '>.4 du « J. d A. T. », d'après un récent
rapport consulaire français. Nous imaginons que
dans les usines centrales de Ceylan, pourvues du
matériel le plus moderne, on obtient également
des résultats très beaux ; de même, dans les
bonnes exploitations de la Trinidad, des Sey-
chelles, etc.
Les cocoteries montées avec capitaux euro-
péens continuent à se multiplier, sur les plages
les plus variées de la zone tropicale ; en même
temps l'huilerie de coco s'oriente toujours davan-
tage vers la préparation d'huiles alimentaires.
Dans ces conditions, on peut prédire qu'un jour
viendra où, sur les grands marchés, personne
ne voudra plus de ces coprahs noirs et puants qui
constituent le fonds de l'approvisionnement mon-
dial actuel. N. D. L. R.
*
* *
« L'es ouvriers des cocoteries de la « D. H.
P. G. » sont tous d'origine mélanésienne,
venant de l'archipel Bismarck et des iles
Salomon. Ils ne montent pas sur les pal-
miers pour cueillir les noix. mais se bornent
à les ramasser à terre. Ils passent dans la
plantation, conduisant un âne, et lorsqu'ils
aperçoivent une noix de coco, ils la piquent
de la pointe de leur couteau et la jettent,
d'un geste élégant, dans l'une des caisses de
fer blanc suspendues aux flancs de l'âne.
Les caisses pleines sont entassées sur les
bords des chemins qui coupent la plantation
à angle droit; le moment venu, on les
charge dans des voitures légères, traînées
par des bœufs et on les amène ainsi à la fac-
torerie.
« Là se tiennent les femmes et les inva-
lides. Ils extraient, avec leurs couteaux,
l'amande de son enveloppe, après que les
hommes ont fendu les noix à coup de hache.
Les amandes sont coupées en tranches, et
généralement portées tout droit au séchoir.
Le coprah frais' ou « vert », en réalité du
plus beau blanc, gagne à être séché sans
retard, et on l'étalé en couches minces, dans
les chambres du séchoir. Après 24 ou
36 heures, suivant l'intensité du chauffage,
il se trouve desséché à point, sans avoir rien
perdu de son huile, Bien séché, ce coprah,
garde sa couleur blanche; sa cassure est
vitreuse et son odeur agréable. Torréfié par
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mais il a perdu en huile et partant en valeur.
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