Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1924 01 mars 1924
Description : 1924/03/01 (A10,N75)-1924/03/31. 1924/03/01 (A10,N75)-1924/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64175826
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
Quelques opinions sur la sélection du cocotier (1)
par
M. GUILLAUME
Ingénieur agronome et d'Agronomie Coloniale
Lauréat d'une bourse d'Etudes à Java
Sous-Inspecteur d'Agriculture en Indochine
Le Cocotier est une espèce polymorphe ; ce caractère est
accentué par l'immense aire d'extension du palmier sur la
terre : îles du Pacifique, Asie, Afrique et Amérique tropicales.
Il y aurait un travail de synthèse, de groupement des variétés
de divers types voisins qui n'a pas été encore entrepris. Par
exemple, comparer les types de Cochinchine et d'Annam avec
ceux du Siam, de Malaisie, de Java, Sumatra, des Philippines
et de Ceylan.
On a pourtant exagéré la variabilité des cocotiers et pris
pour des caractères de variétés ce qui n'était imputable qu'aux
conditions de milieu (sol, climat). La transmission des carac-
tères acquis peut être niée, mais il est difficile de ne pas admet-
tre l'influence du milieu sur la génération présente ; il modèle
la plante, donne naissance à des types qui paraissent stables
tant que lui-même ne varie pas. Que le milieu soit modifié,
l'équilibre est rompu, la variation reprend.
D'ailleurs, il est un facteur trop souvent négligé : la dimen-
sion du fruit. Si nous ramenions les différences constatées à
la proportion d'une noix ou d'un grain de blé, combien nous
paraîtrait-elle mesquine, insignifiante? Là où le microscope
était nécessaire, l'étude macroscopique est suffisante.
Une étude de l'influence du sol et du climat devrait être
entreprise. Une remarque à ce sujet : il est à peu près admis
que la proportion de coïr, dans la noix, diminue les années
de sécheresse ; les noix sont plus petites. L'irrigation, au con-
traire, augmenterait la proportion de fibres.
(1) Extrait d'un rapport sur un voyage à Java, transmis par le Gouverne-
ment général de l'Indochine,
par
M. GUILLAUME
Ingénieur agronome et d'Agronomie Coloniale
Lauréat d'une bourse d'Etudes à Java
Sous-Inspecteur d'Agriculture en Indochine
Le Cocotier est une espèce polymorphe ; ce caractère est
accentué par l'immense aire d'extension du palmier sur la
terre : îles du Pacifique, Asie, Afrique et Amérique tropicales.
Il y aurait un travail de synthèse, de groupement des variétés
de divers types voisins qui n'a pas été encore entrepris. Par
exemple, comparer les types de Cochinchine et d'Annam avec
ceux du Siam, de Malaisie, de Java, Sumatra, des Philippines
et de Ceylan.
On a pourtant exagéré la variabilité des cocotiers et pris
pour des caractères de variétés ce qui n'était imputable qu'aux
conditions de milieu (sol, climat). La transmission des carac-
tères acquis peut être niée, mais il est difficile de ne pas admet-
tre l'influence du milieu sur la génération présente ; il modèle
la plante, donne naissance à des types qui paraissent stables
tant que lui-même ne varie pas. Que le milieu soit modifié,
l'équilibre est rompu, la variation reprend.
D'ailleurs, il est un facteur trop souvent négligé : la dimen-
sion du fruit. Si nous ramenions les différences constatées à
la proportion d'une noix ou d'un grain de blé, combien nous
paraîtrait-elle mesquine, insignifiante? Là où le microscope
était nécessaire, l'étude macroscopique est suffisante.
Une étude de l'influence du sol et du climat devrait être
entreprise. Une remarque à ce sujet : il est à peu près admis
que la proportion de coïr, dans la noix, diminue les années
de sécheresse ; les noix sont plus petites. L'irrigation, au con-
traire, augmenterait la proportion de fibres.
(1) Extrait d'un rapport sur un voyage à Java, transmis par le Gouverne-
ment général de l'Indochine,
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