Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1924 01 mars 1924
Description : 1924/03/01 (A10,N75)-1924/03/31. 1924/03/01 (A10,N75)-1924/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64175826
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
VARIÉTÉS
L'EXTRACTION DE L'HUILE DE PALME
PAR DISSOLVANT
MM. Sigg et Jacquard, Ingénieurs-Constructeurs, à Paris,
viennent de faire l'essai d'une installation industrielle ayant
pour but d'extraire l'huile de palme des fruits, par un dissol-
vant qui, dans la circonstance, a été l'essence minérale.
L'essai dont il s'agit a porté sur la pulpe provenant de
1.000 kilogr. de fruits de palmier à huile. Il a été fait six lavages
de la pulpe. Au dernier lavage, l'essence était encore légère-
ment colorée, ce qui justifierait, peut-être, un septième lavage
de la matière première.
L'extraction de l'huile est faite par vapeur d'essence qui
élimine l'humidité de la pulpe. Des essais effectués, il résulte
que les fruits entiers sont très peu attaqués par le dissolvant
et que les amandes ou palmistes sont cuits. L'extraction ne
peut donc porter que sur la pulpe, séparée de la noix de palme.
L'installation peut utiliser n'importe quel dissolvant n'atta-
quant pas le fer. Elle peut traiter la pulpe provenant de 1.500
kilos de fruits par opération d'environ huit heures.
Une Société belge a l'intention, pour utiliser cette installa-
tion, de l'acquérir et de la monter dans une de ses exploita-
tions d'Afrique.
C. C.
UN NOUVEAU MOYEN DE SE PROCURER DU SUCRE
Par ces temps de vie chère, comprenant le sucre cher, il est
certainement intéressant de signaler le moyen proposé par
MM. Carie, Ingénieur-Agronome, Herscher, planteur, et Gohier,
Ingénieur agricole à Madagascar, qui, estiment (1) que le déficit
de notre production sucrière (441.956 tonnes en 1922) pourrait
être comblé par l'introduction, en France, d'une matière pre-
(1) Journal
L'EXTRACTION DE L'HUILE DE PALME
PAR DISSOLVANT
MM. Sigg et Jacquard, Ingénieurs-Constructeurs, à Paris,
viennent de faire l'essai d'une installation industrielle ayant
pour but d'extraire l'huile de palme des fruits, par un dissol-
vant qui, dans la circonstance, a été l'essence minérale.
L'essai dont il s'agit a porté sur la pulpe provenant de
1.000 kilogr. de fruits de palmier à huile. Il a été fait six lavages
de la pulpe. Au dernier lavage, l'essence était encore légère-
ment colorée, ce qui justifierait, peut-être, un septième lavage
de la matière première.
L'extraction de l'huile est faite par vapeur d'essence qui
élimine l'humidité de la pulpe. Des essais effectués, il résulte
que les fruits entiers sont très peu attaqués par le dissolvant
et que les amandes ou palmistes sont cuits. L'extraction ne
peut donc porter que sur la pulpe, séparée de la noix de palme.
L'installation peut utiliser n'importe quel dissolvant n'atta-
quant pas le fer. Elle peut traiter la pulpe provenant de 1.500
kilos de fruits par opération d'environ huit heures.
Une Société belge a l'intention, pour utiliser cette installa-
tion, de l'acquérir et de la monter dans une de ses exploita-
tions d'Afrique.
C. C.
UN NOUVEAU MOYEN DE SE PROCURER DU SUCRE
Par ces temps de vie chère, comprenant le sucre cher, il est
certainement intéressant de signaler le moyen proposé par
MM. Carie, Ingénieur-Agronome, Herscher, planteur, et Gohier,
Ingénieur agricole à Madagascar, qui, estiment (1) que le déficit
de notre production sucrière (441.956 tonnes en 1922) pourrait
être comblé par l'introduction, en France, d'une matière pre-
(1) Journal
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