Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1924 01 février 1924
Description : 1924/02/01 (A10,N74)-1924/02/28. 1924/02/01 (A10,N74)-1924/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417581s
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
VARIÉTÉS 53
De nouveau, une augmentation se manifeste ; elle est aussi
brusque que l'avait été la diminution et, en 1919, le chiffre
des exportations des rhums atteignait 38.000 hectolitres.
En 1920, il devait dépasser 40.000 hectolitres et, en 1921, il
atteignait le maximum que l'on ait enregistré depuis 1905:
57.490 hectolitres.
Si, maintenant, l'on compare les quantités de rhum expor-
tées avec celles de sucre exportées à la même époque, on
constate que, par tonne de sucre, le nombre d'hectolitres de
rhum a varié dans d'assez grandes proportions. Or, notons
que le rhum étant ordinairement considéré comme un sous-
produit dans la fabrication du sucre, les chiffres des exporta-
tions de ces deux denrées devraient être comparables, à condi-
tion, toutefois, que, dans les procédés de fabrication, il ne
soit apporté aucun perfectionnement qui permette de laisser
une moindre quantité de sucre dans les mélasses et que celles-ci
soient seules distillées sans addition d'une quantité donnée de
vesou.
A la Réunion, en 1922, il a été exporté 1 hectol. 89 de rhum
par tonne de sucre sortie de la colonie, chiffre qui représente le
maximum de 1905 à 1922, tandis qu'en 1918, il a été seulement
exporté 0 hectol. 35 de rhum par tonne. Ces deux chiffres
sont, d'ailleurs, très faibles, si on les compare à ceux fournis
par les exportations des Antilles françaises.
Quant à la valeur des exportations de rhum à la Réunion,
elle n'est pas proportionnelle aux quantités exportées. De
1905 à 1908, bien qu'il y ait eu accroissement continu dans le
nombre d'hectolitres sorti de la colonie, la valeur des exporta-
tions reste sensiblement la même. Il y a baisse sur le prix
des rhums. En 1905, l'hectolitre valait 26 francs, tandis qu'en
1908, il ne vaut plus que 16 francs. En 1910, il y a relèvement
dans les prix : les 44.000 hectolitres exportés représentaient
1.140.000 francs, ce qui met l'hectolitre au prix de 1905. A
partir de cette date, les prix continuent à augmenter et, en
1914, un hectolitre de rhum exporté valait 32 francs. A ce
moment, le relèvement des prix devient de plus en plus con-
sidérable. En 1919, les 38.000 hectolitres exportés représen-
De nouveau, une augmentation se manifeste ; elle est aussi
brusque que l'avait été la diminution et, en 1919, le chiffre
des exportations des rhums atteignait 38.000 hectolitres.
En 1920, il devait dépasser 40.000 hectolitres et, en 1921, il
atteignait le maximum que l'on ait enregistré depuis 1905:
57.490 hectolitres.
Si, maintenant, l'on compare les quantités de rhum expor-
tées avec celles de sucre exportées à la même époque, on
constate que, par tonne de sucre, le nombre d'hectolitres de
rhum a varié dans d'assez grandes proportions. Or, notons
que le rhum étant ordinairement considéré comme un sous-
produit dans la fabrication du sucre, les chiffres des exporta-
tions de ces deux denrées devraient être comparables, à condi-
tion, toutefois, que, dans les procédés de fabrication, il ne
soit apporté aucun perfectionnement qui permette de laisser
une moindre quantité de sucre dans les mélasses et que celles-ci
soient seules distillées sans addition d'une quantité donnée de
vesou.
A la Réunion, en 1922, il a été exporté 1 hectol. 89 de rhum
par tonne de sucre sortie de la colonie, chiffre qui représente le
maximum de 1905 à 1922, tandis qu'en 1918, il a été seulement
exporté 0 hectol. 35 de rhum par tonne. Ces deux chiffres
sont, d'ailleurs, très faibles, si on les compare à ceux fournis
par les exportations des Antilles françaises.
Quant à la valeur des exportations de rhum à la Réunion,
elle n'est pas proportionnelle aux quantités exportées. De
1905 à 1908, bien qu'il y ait eu accroissement continu dans le
nombre d'hectolitres sorti de la colonie, la valeur des exporta-
tions reste sensiblement la même. Il y a baisse sur le prix
des rhums. En 1905, l'hectolitre valait 26 francs, tandis qu'en
1908, il ne vaut plus que 16 francs. En 1910, il y a relèvement
dans les prix : les 44.000 hectolitres exportés représentaient
1.140.000 francs, ce qui met l'hectolitre au prix de 1905. A
partir de cette date, les prix continuent à augmenter et, en
1914, un hectolitre de rhum exporté valait 32 francs. A ce
moment, le relèvement des prix devient de plus en plus con-
sidérable. En 1919, les 38.000 hectolitres exportés représen-
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