Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1924 01 avril 1924
Description : 1924/04/01 (A10,N76)-1924/04/30. 1924/04/01 (A10,N76)-1924/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417583m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
VARIÉTÉS 119
La vanille est de beaucoup la culture la plus importante
de cette région ; celle qui fait. sa prospérité et la presque totalité
de son commerce, directement ou indirectement.
Par l'arête de la presqu'île Masoala, qui se continue Vers
l'intérieur par une succession de chaînes montagneuses d'accès
difficile, cette partie de l'île est nettement séparée du Sud
avec lequel elle ne communique, en pratique, que par mer.
Au début de l'implantation de la vanille dans la région d'Anta-
laha, les collines à sol relativement fertile étaient souvent recher-
chées pour créer les vanilleries ; mais, par la suite, on se rendit
compte que, dans ces situations, les plantations s'épuisaient vite,
tandis qu'en alluvion riche on en cite de plus de vingt ans encore
en pleine production. Il en est résulté l'abandon de très nom-
breuses vanilleries en collines et l'emploi presque exclusif des
vallées alluvionnaires pour les plantations nouvelles.
A peu près toutes les terres utilisables sont occupées au
voisinage d'Antalaha et de SambaVa, ainsi que dans les vallées
des rivières proches. Actuellement, les nouveaux planteurs
s'éloignent davantage à la recherche de terres propices. En
ce moment, c'est surtout dans l'Ankaibe, à l'ouest d'Anta-
laha, que se créent les propriétés nouvelles.
La culture de la vanille peut encore s'étendre beaucoup
dans le district, en utilisant des régions plus éloignées, telles
que les vallées de la Lokona et de ses affluents où des terres
sont disponibles.
Le succès de la vanille à Antalaha tient à la fertilité des terres
plus riches en général que sur la côte Est. Ses rendements y
sont supérieurs à ceux des autres régions (40 à 50 grammes
par pied au lieu de 15 à 35 grammes en Vanille préparée).
La culture de la vanille n'est pas aussi simple qu'on pour-
rait le croire a priori. Si les premiers travaux sont faciles, il
y a par la suite nombre d'opérations qui demandent une grande
expérience pour donner des résultats satisfaisants.
Ainsi, il faut savoir proportionner l'ombrage aux conditions
spéciales du milieu ; un terrain frais ne doit pas être aussi
ombragé qu'un sol plus sain. Une vanillerie trop ombragée
produit moins, toutes choses étant égales, qu'une plantation
suffisamment 'éclairée. Proportionner le nombre des « balais »
et des gousses, à la vigueur des lianes, pour obtenir des pro-
duits de belle qualité, est encore une science qui échappe à
l'indigène. C. R.
La vanille est de beaucoup la culture la plus importante
de cette région ; celle qui fait. sa prospérité et la presque totalité
de son commerce, directement ou indirectement.
Par l'arête de la presqu'île Masoala, qui se continue Vers
l'intérieur par une succession de chaînes montagneuses d'accès
difficile, cette partie de l'île est nettement séparée du Sud
avec lequel elle ne communique, en pratique, que par mer.
Au début de l'implantation de la vanille dans la région d'Anta-
laha, les collines à sol relativement fertile étaient souvent recher-
chées pour créer les vanilleries ; mais, par la suite, on se rendit
compte que, dans ces situations, les plantations s'épuisaient vite,
tandis qu'en alluvion riche on en cite de plus de vingt ans encore
en pleine production. Il en est résulté l'abandon de très nom-
breuses vanilleries en collines et l'emploi presque exclusif des
vallées alluvionnaires pour les plantations nouvelles.
A peu près toutes les terres utilisables sont occupées au
voisinage d'Antalaha et de SambaVa, ainsi que dans les vallées
des rivières proches. Actuellement, les nouveaux planteurs
s'éloignent davantage à la recherche de terres propices. En
ce moment, c'est surtout dans l'Ankaibe, à l'ouest d'Anta-
laha, que se créent les propriétés nouvelles.
La culture de la vanille peut encore s'étendre beaucoup
dans le district, en utilisant des régions plus éloignées, telles
que les vallées de la Lokona et de ses affluents où des terres
sont disponibles.
Le succès de la vanille à Antalaha tient à la fertilité des terres
plus riches en général que sur la côte Est. Ses rendements y
sont supérieurs à ceux des autres régions (40 à 50 grammes
par pied au lieu de 15 à 35 grammes en Vanille préparée).
La culture de la vanille n'est pas aussi simple qu'on pour-
rait le croire a priori. Si les premiers travaux sont faciles, il
y a par la suite nombre d'opérations qui demandent une grande
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Ainsi, il faut savoir proportionner l'ombrage aux conditions
spéciales du milieu ; un terrain frais ne doit pas être aussi
ombragé qu'un sol plus sain. Une vanillerie trop ombragée
produit moins, toutes choses étant égales, qu'une plantation
suffisamment 'éclairée. Proportionner le nombre des « balais »
et des gousses, à la vigueur des lianes, pour obtenir des pro-
duits de belle qualité, est encore une science qui échappe à
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