Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1937 01 octobre 1937
Description : 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31. 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413835b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 309
l'ouverture du canal du Nord, de 1924 jusque vers 1932, pour la
recherche du teza.
MASSIF D'ANOSIKONKANA
Le massif d'Anosikonkana est situé dans le canton de Foul pointe,
à l'Ouest du canal des Pangalanes et un peu au Sud de la Naman-
drahana. Il se trouve à environ 2 km. 500 au Nord d'A vato et à
45 kilomètres de Tamatave. Il est entouré de toutes parts de savoka
et de marécages.
De ce massif entièrement situé dans une plaine siliceuse, dont l'al-
titude ne dépasse pas 25 mètres, la sortie des bois est très facile. Il
suffira d'aménager quelque peu le sentier d'Avato (3 kilomètres) pour
les amener aux Pangalanes d'où ils pourront être embarqués sur Tama-
tave (42 kilomètres).
Nous n'avons pas connaissance d'exploitations faites par des parti-
culiers. De 1921 à 1926, la forêt, comme toutes celles situées à pro-
ximité des Pangalanes, a été soumise à de nombreuses coupes de la
part du service des travaux publics, qui avait besoin de bois pour la
construction dudit canal. Actuellement, le peuplement est très irré-
gulier ; il est composé surtout de jeunes bois surmontés de réserves
généralement tarées et dépérissantes. Les principales essences sont le
hintsy, le nato, le rotra, l'hazoambo et l'hazoronono, quelques andre-
vola épars.
Le massif devrait être parcouru par une coupe de nettoiement qui
enlèverait les bois dépérissants, donnerait du jour et dégagerait les
essences d'avenir ; mais ces coupes devraient être l'objet d'une sur-
veillance attentive, pour éviter les abus qui seraient très préjudiciables,
vu la dégradation avancée et la faible étendue de la forêt.
MASSIF D'ANKIRIHIRY
Nous désignons ainsi le massif qui couvre la ligne de crête au Sud
de la Namandrahana, depuis les Deux-Mamelles jusqu'aux tanety
d'Anamboambo. Son nom vient d'un des principaux sommets, le mont
d'Ankirihiry, point géodésique de premier ordre, facilement reconnais-
sable de loin. Ce massif se trouve à l'Ouest de la forêt d' Anosikon-
kana, qui en constitue en quelque sorte le prolongement vers l'Est.
Il forme ainsi une longue bande d'environ 9 à 10 kilomètres sur une
largeur moyenne de 700 mètres et maximum de 1.800. Ainsi cons-
titué, il couvre plus de 700 hectares.
Le sol latéritique est généralement peu profond, surtout vers la
crête. La roche superficielle apparaît bien souvent. Les altitudes
varient de 60 à 225 mètres. Généralement, elles sont comprises entre
100 et 200 mètres. Les expositions Sud et Nord sont dominantes. Les
pentes, souvent fortes d'environ 30 à 40°, atteignent en certains
l'ouverture du canal du Nord, de 1924 jusque vers 1932, pour la
recherche du teza.
MASSIF D'ANOSIKONKANA
Le massif d'Anosikonkana est situé dans le canton de Foul pointe,
à l'Ouest du canal des Pangalanes et un peu au Sud de la Naman-
drahana. Il se trouve à environ 2 km. 500 au Nord d'A vato et à
45 kilomètres de Tamatave. Il est entouré de toutes parts de savoka
et de marécages.
De ce massif entièrement situé dans une plaine siliceuse, dont l'al-
titude ne dépasse pas 25 mètres, la sortie des bois est très facile. Il
suffira d'aménager quelque peu le sentier d'Avato (3 kilomètres) pour
les amener aux Pangalanes d'où ils pourront être embarqués sur Tama-
tave (42 kilomètres).
Nous n'avons pas connaissance d'exploitations faites par des parti-
culiers. De 1921 à 1926, la forêt, comme toutes celles situées à pro-
ximité des Pangalanes, a été soumise à de nombreuses coupes de la
part du service des travaux publics, qui avait besoin de bois pour la
construction dudit canal. Actuellement, le peuplement est très irré-
gulier ; il est composé surtout de jeunes bois surmontés de réserves
généralement tarées et dépérissantes. Les principales essences sont le
hintsy, le nato, le rotra, l'hazoambo et l'hazoronono, quelques andre-
vola épars.
Le massif devrait être parcouru par une coupe de nettoiement qui
enlèverait les bois dépérissants, donnerait du jour et dégagerait les
essences d'avenir ; mais ces coupes devraient être l'objet d'une sur-
veillance attentive, pour éviter les abus qui seraient très préjudiciables,
vu la dégradation avancée et la faible étendue de la forêt.
MASSIF D'ANKIRIHIRY
Nous désignons ainsi le massif qui couvre la ligne de crête au Sud
de la Namandrahana, depuis les Deux-Mamelles jusqu'aux tanety
d'Anamboambo. Son nom vient d'un des principaux sommets, le mont
d'Ankirihiry, point géodésique de premier ordre, facilement reconnais-
sable de loin. Ce massif se trouve à l'Ouest de la forêt d' Anosikon-
kana, qui en constitue en quelque sorte le prolongement vers l'Est.
Il forme ainsi une longue bande d'environ 9 à 10 kilomètres sur une
largeur moyenne de 700 mètres et maximum de 1.800. Ainsi cons-
titué, il couvre plus de 700 hectares.
Le sol latéritique est généralement peu profond, surtout vers la
crête. La roche superficielle apparaît bien souvent. Les altitudes
varient de 60 à 225 mètres. Généralement, elles sont comprises entre
100 et 200 mètres. Les expositions Sud et Nord sont dominantes. Les
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