Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1937 01 août 1937
Description : 1937/08/01 (A12,N140)-1937/09/30 (A12,N141). 1937/08/01 (A12,N140)-1937/09/30 (A12,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413834x
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 266
Nos produits coloniaux: La Banane- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 280
Chronique douanière:- .......... Page(s) .......... 282
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 281
était rattrapée par la France, l'Espagne restant encore très en arrière. En 1926,
la France prenait la tête des fournisseurs et l'a conservée depuis. Enfin, depuis
l'exercice 1934-1935, l'Espagne a considérablement augmenté ses ventes d'hui-
les d'olive.
Par la qualité de ses produits et par les prix pratiqués, l'Espagne est notre
concurrent le plus sérieux. On apprend, de source officieuse, que, malgré les
circonstances actuelles, les ventes espagnoles sont en augmentation constante,
parce que les produits répondent davantage aux exigences du marché australien
que les nôtres.
MÉTHODES COMMERCIALES
Les huiles d'olive doivent être importées en fûts de fer d'une contenance de
40 à 50 gallons impériaux ; ceux de 50 étant préférables. De petites quantités
sont néanmoins expédiées en estagnons de 2 à 5 gallons.
Les prix doivent être cotés Cif ports australiens.
La mise en bouteilles est faite sur place par les négociants importateurs qui
revendent l'huile sous leur propre nom. Au détail, l'huile d'olive est revendue
par les pharmaciens ou les épiciers, soit en bidons d'une contenance de 1/4 de
pinte à une pinte, soit en bouteilles.
DROITS DE DOUANE
Le traité de commerce conclu entre la France et l'Australie en décembre
dernier a accordé une réduction de droits sur les huiles d'olive d' origine fran-
çaise, mais en vertu de conventions antérieures conclues avec l'Espagne et l'Ita-
lie, ces deux pays se sont vu accorder les mêmes avantages. Les pays britan-
niques bénéficient du tarif préférentiel, mais en pratique il ne s'applique pas,
ces pays n'exportant pas d'huile d'olive. Il s'appliquerait toutefois, au cas où
des huiles d'olive de Palestine ou d'un autre pays, filtrées et coupées à Londres
seraient dirigées sur l'Australie.
CONSEILS AUX EXPORTATEURS FRANÇAIS
On reproche aux exportateurs français de ne pas mesurer leur huile en véri-
tables gallons impériaux, mais en gallons d'une contenance plus faible. Les
droits de douane étant perçus par gallons impériaux, l'importateur australien est
donc mis dans l'obligation de payer non seulement les droits sur la quantité
réelle d'huile qu'il reçoit, mais également sur la quantité manquante qui peut
être considérable.
En effet, en France l'huile se pèse ; à l'étranger elle se mesure. Or, les
exportateurs français convertissant les mesures de poids en mesures de capacité,
ont pris l'habitude de compter 9 livres poids par gallon au lieu de 9,16 livres
poids. La densité moyenne de l'huile d'olive étant de 0,916, le gallon impé-
rial doit donc peser 9,16 livres poids soit 4 kgs 150 grammes.
Cette différence de 0,16 livre peut paraître minime, lorsqu'elle porte sur
une petite expédition ; elle est considérable lorsqu'il s'agit d'une expédition
de plusieurs fûts : pour une tonne anglaise (de 2.240 livres, soit environ 5 fûts)
elle est de 8 à 9 gallons.
Nous signalons cette particularité aux exportateurs français qui risque, lorsque
les circonstances seront redevenues plus normales pour l'Espagne, de nous faire
perdre les progrès réalisés dans nos ventes d'huiles d'olive en Australie.
était rattrapée par la France, l'Espagne restant encore très en arrière. En 1926,
la France prenait la tête des fournisseurs et l'a conservée depuis. Enfin, depuis
l'exercice 1934-1935, l'Espagne a considérablement augmenté ses ventes d'hui-
les d'olive.
Par la qualité de ses produits et par les prix pratiqués, l'Espagne est notre
concurrent le plus sérieux. On apprend, de source officieuse, que, malgré les
circonstances actuelles, les ventes espagnoles sont en augmentation constante,
parce que les produits répondent davantage aux exigences du marché australien
que les nôtres.
MÉTHODES COMMERCIALES
Les huiles d'olive doivent être importées en fûts de fer d'une contenance de
40 à 50 gallons impériaux ; ceux de 50 étant préférables. De petites quantités
sont néanmoins expédiées en estagnons de 2 à 5 gallons.
Les prix doivent être cotés Cif ports australiens.
La mise en bouteilles est faite sur place par les négociants importateurs qui
revendent l'huile sous leur propre nom. Au détail, l'huile d'olive est revendue
par les pharmaciens ou les épiciers, soit en bidons d'une contenance de 1/4 de
pinte à une pinte, soit en bouteilles.
DROITS DE DOUANE
Le traité de commerce conclu entre la France et l'Australie en décembre
dernier a accordé une réduction de droits sur les huiles d'olive d' origine fran-
çaise, mais en vertu de conventions antérieures conclues avec l'Espagne et l'Ita-
lie, ces deux pays se sont vu accorder les mêmes avantages. Les pays britan-
niques bénéficient du tarif préférentiel, mais en pratique il ne s'applique pas,
ces pays n'exportant pas d'huile d'olive. Il s'appliquerait toutefois, au cas où
des huiles d'olive de Palestine ou d'un autre pays, filtrées et coupées à Londres
seraient dirigées sur l'Australie.
CONSEILS AUX EXPORTATEURS FRANÇAIS
On reproche aux exportateurs français de ne pas mesurer leur huile en véri-
tables gallons impériaux, mais en gallons d'une contenance plus faible. Les
droits de douane étant perçus par gallons impériaux, l'importateur australien est
donc mis dans l'obligation de payer non seulement les droits sur la quantité
réelle d'huile qu'il reçoit, mais également sur la quantité manquante qui peut
être considérable.
En effet, en France l'huile se pèse ; à l'étranger elle se mesure. Or, les
exportateurs français convertissant les mesures de poids en mesures de capacité,
ont pris l'habitude de compter 9 livres poids par gallon au lieu de 9,16 livres
poids. La densité moyenne de l'huile d'olive étant de 0,916, le gallon impé-
rial doit donc peser 9,16 livres poids soit 4 kgs 150 grammes.
Cette différence de 0,16 livre peut paraître minime, lorsqu'elle porte sur
une petite expédition ; elle est considérable lorsqu'il s'agit d'une expédition
de plusieurs fûts : pour une tonne anglaise (de 2.240 livres, soit environ 5 fûts)
elle est de 8 à 9 gallons.
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perdre les progrès réalisés dans nos ventes d'huiles d'olive en Australie.
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