Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1937 01 octobre 1937
Description : 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31. 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413835b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 921
Prenant ensuite la parole, M. Ch. Berthelot, ingénieur, montre le
rôle joué par les super-carburants dans la motorisation moderne. Il
souhaite que l'étude et la fabrication en soient aussi poussées en France
que dans certains pays tels que les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Italie.
M. Denoncin, ingénieur, fait un exposé complet sur l'emploi du
graphite en lubrification. Madagascar peut nous fournir un produit de
toute première qualité, les quantités à employer en mélange avec l'huile
sont minimes, les résultats parfaits. Cet emploi généralisé permettrait
une des économies sérieuses en lubrifiants préconisées par le Général
Niessel.
Particulièrement utile pour les prochains travaux du Congrès fut
le rapport de M. Larguier, secrétaire général du Comité International
du Carbone Carburant, sur le dernier Congrès de Rome.
Enfin, M. Soulier- V albert, exposant le point de vue des usagers
coloniaux, émit le vœu que la fabrication de l'alcool, sous certaines
réserves de contrôle, fût rendu plus libre. Il faudrait également pro-
téger et faciliter l'emploi des gazogènes. Il conviendrait que les cons-
tructeurs étudient un type d'appareils solide et bon marché, spécia-
lement conçu pour les colonies.
Répondant à certaines objections, M. Vigy, représentant de M. Ra-
madier, souligna combien le Gouvernement étudiait de la façon la
plus sérieuse et avec le plus grand soin la question des stocks.
La séance est levée à midi ; l'après-midi est réservée pour des
visites individuelles à l'Exposition.
*
★ ★
LUNDI 18 OCTOBRE. — La séance du Lundi 18 octobre du
Congrès est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Surleau,
représentant M. le Ministre des Colonies, et de M. de Fontenilliat,
Président général de la Ligue de Défense des Carburants Français.
M. Berthelot expose, au point de vue des carburants de remplace-
ment, la technique et la politique à suivre pour assurer les besoins de
la Défense Nationale. Il faudrait :
10 Intensifier la production d'une essence synthétique à fort indice
octane ;
2° Développer la fabrication de l'hydrogène ;
3° Utiliser par polymérisation les gaz de cracking et ceux prove-
nant des usines d'essence synthétique.
Le Président de la séance, M. Surleau, expose qu'une question de
prix a jusqu'ici empêché la construction d'usines importantes, seules
des usines pilotes ont pu être envisagées.
M. Jean Barlot, en un très bel exposé, donne les bases scientifi-
ques de l'exploitation rationnelle des schistes et des lignites. Pour
réussir, il faut une connaissance parfaite de la composition des pro-
duits à traiter et des fours appropriés. Ceci étant acquis, il estime
que les gisements offrent de formidables ressources de carburants dont
la mise en œuvre peut être rentable à condition d'être exonérée par
le fisc et soutenue au début par l'Etat.
Prenant ensuite la parole, M. Ch. Berthelot, ingénieur, montre le
rôle joué par les super-carburants dans la motorisation moderne. Il
souhaite que l'étude et la fabrication en soient aussi poussées en France
que dans certains pays tels que les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Italie.
M. Denoncin, ingénieur, fait un exposé complet sur l'emploi du
graphite en lubrification. Madagascar peut nous fournir un produit de
toute première qualité, les quantités à employer en mélange avec l'huile
sont minimes, les résultats parfaits. Cet emploi généralisé permettrait
une des économies sérieuses en lubrifiants préconisées par le Général
Niessel.
Particulièrement utile pour les prochains travaux du Congrès fut
le rapport de M. Larguier, secrétaire général du Comité International
du Carbone Carburant, sur le dernier Congrès de Rome.
Enfin, M. Soulier- V albert, exposant le point de vue des usagers
coloniaux, émit le vœu que la fabrication de l'alcool, sous certaines
réserves de contrôle, fût rendu plus libre. Il faudrait également pro-
téger et faciliter l'emploi des gazogènes. Il conviendrait que les cons-
tructeurs étudient un type d'appareils solide et bon marché, spécia-
lement conçu pour les colonies.
Répondant à certaines objections, M. Vigy, représentant de M. Ra-
madier, souligna combien le Gouvernement étudiait de la façon la
plus sérieuse et avec le plus grand soin la question des stocks.
La séance est levée à midi ; l'après-midi est réservée pour des
visites individuelles à l'Exposition.
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LUNDI 18 OCTOBRE. — La séance du Lundi 18 octobre du
Congrès est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Surleau,
représentant M. le Ministre des Colonies, et de M. de Fontenilliat,
Président général de la Ligue de Défense des Carburants Français.
M. Berthelot expose, au point de vue des carburants de remplace-
ment, la technique et la politique à suivre pour assurer les besoins de
la Défense Nationale. Il faudrait :
10 Intensifier la production d'une essence synthétique à fort indice
octane ;
2° Développer la fabrication de l'hydrogène ;
3° Utiliser par polymérisation les gaz de cracking et ceux prove-
nant des usines d'essence synthétique.
Le Président de la séance, M. Surleau, expose qu'une question de
prix a jusqu'ici empêché la construction d'usines importantes, seules
des usines pilotes ont pu être envisagées.
M. Jean Barlot, en un très bel exposé, donne les bases scientifi-
ques de l'exploitation rationnelle des schistes et des lignites. Pour
réussir, il faut une connaissance parfaite de la composition des pro-
duits à traiter et des fours appropriés. Ceci étant acquis, il estime
que les gisements offrent de formidables ressources de carburants dont
la mise en œuvre peut être rentable à condition d'être exonérée par
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