Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 233
devrait être principalement réservé pour l'alimentation des gazogènes
fixes (1). Notre avis est qu'il ne peut être employé dans un gazogène
amovible que lorsqu'il y a toujours possibilité de ravitailler ce dernier
en un même carburant-bois homogène.
En effet, pour les véhicules à gazogène, il est indiqué d'employer
un combustible relativement constant comme pouvoir calorifique et com-
me dimension. Il est évident que le charbon de bois est, sous ce rap-
port, le plus régulier, avec un pouvoir calorifique oscillant entre 7.000
et 7.500 calories au kilogramme suivant son origine.
Le bois
En raison de ses propriétés, dont nous signalions les inconvénients
plus haut, le bois ne peut être employé en tout état dans le gazo-
gène (2.
Ce fut une erreur dommageable au gazogène que de dire que l'on
pouvait prélever le combustible n'importe où et n'importe quand, dans
les haies au bord de la route. Cette exagération conduisit à négliger
certaines précautions dans- l'emploi du bois et amena des échecs. -
En principe, le bois à employer doit provenir, en ce qui concerne
les colonies, d'essences dures et mi-dures. Cependant, on peut obtenir
une marche normale avec certains bois tendres, mais il faudra en con-
sommer davantage que s'il s'agit de bois durs. Il n'est pas recommandé
essentiellement d'employer une seule essence; les meilleurs résultats
sont obtenus par un mélange de bois de différentes essences.
Le bois à utiliser doit être coupé en petits morceaux. Ses dimensions
doivent se rapprocher sensiblement de celles du cube de 6 à 8 centi-
mètres de côté comme ordre de grosseur. On peut aussi adopter une
hauteur de 8 cm. et une surface de 4 x 5 cm. = 20 cm2. Il est à noter
que les morceaux de formes irrégulières, en ménageant entre eux cer-
tains vides, favorisent la combustion (3). D'autre part, les morceaux
de bois peuvent brûler brut de sciage, c' est-à-dire avec l'aubier et
quelques écorces.
En outre, le bois à utiliser doit être aussi sec que possible, c'est-à-
dire parvenu au degré d'humidité que prend tout échantillon de bois
longtemps exposé à l'air quel que soit son état initial sec ou humide,
environ 10;% d'eau en plus de l'eau de constitution. Ces conditions
indiquent que le bois doit être employé au minimum après 5 à 7 mois
d'abatage et mis à l'abri de la pluie.
Certains bois tels que l'Okoumé et l'Ebéria du Gabon, l'Agla, le
Kouetti et le Gasuko du DahomèY" ont été expérimentés directement
dans des gazogènes à bois fixes et mobiles; les résultats ont été satis-
faisants.
(1) L. LARGUIER. R. I. B., janvier 1934, p. 74-79.
(2) J. AU«4A.IR. R. I. B., février-mars 1937. p. 71-72.
(3) Comte GOBLET D'ALVIELLA : « Le Gaz des Forêts », rapport présenté au IIe Congrès
National du Bois. Bruxelles, avril 1937.
devrait être principalement réservé pour l'alimentation des gazogènes
fixes (1). Notre avis est qu'il ne peut être employé dans un gazogène
amovible que lorsqu'il y a toujours possibilité de ravitailler ce dernier
en un même carburant-bois homogène.
En effet, pour les véhicules à gazogène, il est indiqué d'employer
un combustible relativement constant comme pouvoir calorifique et com-
me dimension. Il est évident que le charbon de bois est, sous ce rap-
port, le plus régulier, avec un pouvoir calorifique oscillant entre 7.000
et 7.500 calories au kilogramme suivant son origine.
Le bois
En raison de ses propriétés, dont nous signalions les inconvénients
plus haut, le bois ne peut être employé en tout état dans le gazo-
gène (2.
Ce fut une erreur dommageable au gazogène que de dire que l'on
pouvait prélever le combustible n'importe où et n'importe quand, dans
les haies au bord de la route. Cette exagération conduisit à négliger
certaines précautions dans- l'emploi du bois et amena des échecs. -
En principe, le bois à employer doit provenir, en ce qui concerne
les colonies, d'essences dures et mi-dures. Cependant, on peut obtenir
une marche normale avec certains bois tendres, mais il faudra en con-
sommer davantage que s'il s'agit de bois durs. Il n'est pas recommandé
essentiellement d'employer une seule essence; les meilleurs résultats
sont obtenus par un mélange de bois de différentes essences.
Le bois à utiliser doit être coupé en petits morceaux. Ses dimensions
doivent se rapprocher sensiblement de celles du cube de 6 à 8 centi-
mètres de côté comme ordre de grosseur. On peut aussi adopter une
hauteur de 8 cm. et une surface de 4 x 5 cm. = 20 cm2. Il est à noter
que les morceaux de formes irrégulières, en ménageant entre eux cer-
tains vides, favorisent la combustion (3). D'autre part, les morceaux
de bois peuvent brûler brut de sciage, c' est-à-dire avec l'aubier et
quelques écorces.
En outre, le bois à utiliser doit être aussi sec que possible, c'est-à-
dire parvenu au degré d'humidité que prend tout échantillon de bois
longtemps exposé à l'air quel que soit son état initial sec ou humide,
environ 10;% d'eau en plus de l'eau de constitution. Ces conditions
indiquent que le bois doit être employé au minimum après 5 à 7 mois
d'abatage et mis à l'abri de la pluie.
Certains bois tels que l'Okoumé et l'Ebéria du Gabon, l'Agla, le
Kouetti et le Gasuko du DahomèY" ont été expérimentés directement
dans des gazogènes à bois fixes et mobiles; les résultats ont été satis-
faisants.
(1) L. LARGUIER. R. I. B., janvier 1934, p. 74-79.
(2) J. AU«4A.IR. R. I. B., février-mars 1937. p. 71-72.
(3) Comte GOBLET D'ALVIELLA : « Le Gaz des Forêts », rapport présenté au IIe Congrès
National du Bois. Bruxelles, avril 1937.
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