Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 209
Des gazogènes fixes ont été créés spécialement pour utiliser certains
de ces déchets. Nous avons vu des appareils fonctionnant depuis plus
de quinze ans et donnant toujours un très bon rendement.
Le bois et le charbon de bois
L'étendue de notre empire colonial, sa dispersion géographique et
la variété de ses climats nous permettent d'y trouver toutes les formes
connues de boisements, depuis la forêt équatonale sombre et humide
jusqu'à la brousse d'épineux que les incendies périodiques transfor-
ment peu à peu en désert, en passant par la zone tropicale avec ses
forêts coupées de nombreuses clairières, et ses savanes semées d'arbres
dégénérés, mais que des îlots importants et de longues galeries couvrent
encore par places.
Bien que les statistiques ne puissent guère être précises en une telle
matière, on s'accorde généralement à estimer que les forêts de notre
domaine d'outre-mer s'étendent sur une superficie de 80 à 90 millions
d'hectares. Le taux de boisement ressort à 9 si l'on fait entrer en
compte la zone saharienne française et ses quatre millions et demi de
kilomètres carrés et à 15 si on l'en exclut (1).
Des essais sévèrement contrôlés ont prouvé que maintenant les mo-
teurs fixes et amovibles à gazogène, et particulièrement les appareils
français, sont parfaitement au point. Nos forêts coloniales, source
d'énergie véritablement inépuisable, permettraient de réaliser, par l'em-
ploi de moteurs à gazogène, d'importantes économies sur les carburants
d'importation. Il est en effet prouvé que 12 kgs de bois ou 6 kgs de
charbon de bois équivalent au moins à 5 litres d'essence, et d'une
essence vendue aux colonies de 2 à 7 fr. 50 le litre !
M. le Maréchal Pétain a montré, dans un remarquable exposé qui
eut un grand retentissement, tout l'intérêt que présenterait pour la
France l'emploi de véhicules à gazogène (2).
CONCLUSION
Ainsi donc, aux colonies, nous pourrions bénéficier d'une aide rapide
et efficace par une production immédiate de carburants d'origine végé-
tale.
Les huiles végétales peuvent alimenter certains moteurs à huile lourde
et servir de lubrifiants.
Par leur distillation, les oléagineux peuvent fournir un véritable
pétrole.
L'alcool donne un carburant antidétonant de premier ordre.
La plupart des déchets végétaux sont utilisables non seulement dans
les chaudières, mais encore dans des gazogènes. -
(1) E. DU VIVIER DE STREEL : La Revue des Deux Mondes, mai 1934.
(2) Maréchal PÉTAIN. Carburant National et Véhicules à Gazogène. La Revue Hebdo-
madaire, 25 avril 1936.
Des gazogènes fixes ont été créés spécialement pour utiliser certains
de ces déchets. Nous avons vu des appareils fonctionnant depuis plus
de quinze ans et donnant toujours un très bon rendement.
Le bois et le charbon de bois
L'étendue de notre empire colonial, sa dispersion géographique et
la variété de ses climats nous permettent d'y trouver toutes les formes
connues de boisements, depuis la forêt équatonale sombre et humide
jusqu'à la brousse d'épineux que les incendies périodiques transfor-
ment peu à peu en désert, en passant par la zone tropicale avec ses
forêts coupées de nombreuses clairières, et ses savanes semées d'arbres
dégénérés, mais que des îlots importants et de longues galeries couvrent
encore par places.
Bien que les statistiques ne puissent guère être précises en une telle
matière, on s'accorde généralement à estimer que les forêts de notre
domaine d'outre-mer s'étendent sur une superficie de 80 à 90 millions
d'hectares. Le taux de boisement ressort à 9 si l'on fait entrer en
compte la zone saharienne française et ses quatre millions et demi de
kilomètres carrés et à 15 si on l'en exclut (1).
Des essais sévèrement contrôlés ont prouvé que maintenant les mo-
teurs fixes et amovibles à gazogène, et particulièrement les appareils
français, sont parfaitement au point. Nos forêts coloniales, source
d'énergie véritablement inépuisable, permettraient de réaliser, par l'em-
ploi de moteurs à gazogène, d'importantes économies sur les carburants
d'importation. Il est en effet prouvé que 12 kgs de bois ou 6 kgs de
charbon de bois équivalent au moins à 5 litres d'essence, et d'une
essence vendue aux colonies de 2 à 7 fr. 50 le litre !
M. le Maréchal Pétain a montré, dans un remarquable exposé qui
eut un grand retentissement, tout l'intérêt que présenterait pour la
France l'emploi de véhicules à gazogène (2).
CONCLUSION
Ainsi donc, aux colonies, nous pourrions bénéficier d'une aide rapide
et efficace par une production immédiate de carburants d'origine végé-
tale.
Les huiles végétales peuvent alimenter certains moteurs à huile lourde
et servir de lubrifiants.
Par leur distillation, les oléagineux peuvent fournir un véritable
pétrole.
L'alcool donne un carburant antidétonant de premier ordre.
La plupart des déchets végétaux sont utilisables non seulement dans
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(1) E. DU VIVIER DE STREEL : La Revue des Deux Mondes, mai 1934.
(2) Maréchal PÉTAIN. Carburant National et Véhicules à Gazogène. La Revue Hebdo-
madaire, 25 avril 1936.
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