Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1937 01 août 1937
Description : 1937/08/01 (A12,N140)-1937/09/30 (A12,N141). 1937/08/01 (A12,N140)-1937/09/30 (A12,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413834x
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 266
Nos produits coloniaux: La Banane- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 280
Chronique douanière:- .......... Page(s) .......... 282
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 257
La latitude d'acheter les bois du Congo a été donnée à tous et si,
au moment où les exploitants forestiers congolais avaient besoin d'une
aide pour le lancement de leurs bois, les négociants en bois qui sont
groupés dans des fédérations, s'étaient entendus, il est probable et
même certain, qu'ils auraient pu bénéficier des avantages que constitue
la vente de bois dont les frais de lancement ont été supportés par d' au-
tres, ce qui est d'ailleurs peu équitable, ceci dit en passant.
4) Diminution des tarifs sur les voies ferrées en Belgique.
Ici aussi, nous avons rencontré auprès de la Société Nationale des
Chemins de fer belges toute l'attention que méritait le problème qui
lui était posé et des tarifs acceptables nous ont été accordés, compte
tenu de la situation actuelle du problème des transports.
5) Tarifs exceptionnels sur les voies ferrées en Afrique et cargos
transporteurs.
Si nous avons obtenu auprès des sociétés de chemins de fer en Afri-
que toute l'attention voulue, si des conditions acceptables furent ad-
mises par l'Agence Maritime Intercoloniale Belge pour le transport
de nos bois, il convient cependant encore d'insister pour que des
tarifs spéciaux soient octroyés pour des marchandises de moindre valeur
et ce proportionnellement à celle-ci. Nous envisageons dans ce do-
maine l'importation vers l'Europe de planches pour fonds de wagons,
plaques d'appui pour rails de sociétés de tramways, traverses de che-
mins de fer, etc.
Le grand tonnage que pourraient obtenir les divers transporteurs
serait certes de nature à combler la différence à résulter des tarifs ac-
cordés. Nous avons l'espoir de rencontrer un accueil favorable à ce
sujet, car cette question est capitale si on envisage l'exploitation ration-
nelle de nos forêts congolaises.
6) Mesures à prendre pour la défense des bois en provenance du
Congo Belge.
Etant donné que les bois du Congo Belge devaient, dans l'esprit
des exploitants forestiers, se substituer à d'autres bois connus et in-
troduits sur le marché, il était à craindre que leur introduction ne
suscite une campagne de dénigrement, laquelle n'a d'ailleurs pas
manqué de se produire, des intérêts opposés devant se rencontrer.
C'est ainsi que, pour certains bois, on a prétendu que leur emploi
pouvait être de nature à occasionner des déboires sérieux aux usagers,
soit que ces bois n'avaient pas de résistance suffisante, soit encore
qu'ils se « piquaient » facilement.
, Or, il est certain que les mesures de précaution et le traitement
auxquels sont soumis les bois de notre Colonie, sitôt après sciage :
étuvage prolongé et séchage ensuite dans des installations toutes mo-
dernes et appropriées, étaient de nature à garantir leur qualité au
La latitude d'acheter les bois du Congo a été donnée à tous et si,
au moment où les exploitants forestiers congolais avaient besoin d'une
aide pour le lancement de leurs bois, les négociants en bois qui sont
groupés dans des fédérations, s'étaient entendus, il est probable et
même certain, qu'ils auraient pu bénéficier des avantages que constitue
la vente de bois dont les frais de lancement ont été supportés par d' au-
tres, ce qui est d'ailleurs peu équitable, ceci dit en passant.
4) Diminution des tarifs sur les voies ferrées en Belgique.
Ici aussi, nous avons rencontré auprès de la Société Nationale des
Chemins de fer belges toute l'attention que méritait le problème qui
lui était posé et des tarifs acceptables nous ont été accordés, compte
tenu de la situation actuelle du problème des transports.
5) Tarifs exceptionnels sur les voies ferrées en Afrique et cargos
transporteurs.
Si nous avons obtenu auprès des sociétés de chemins de fer en Afri-
que toute l'attention voulue, si des conditions acceptables furent ad-
mises par l'Agence Maritime Intercoloniale Belge pour le transport
de nos bois, il convient cependant encore d'insister pour que des
tarifs spéciaux soient octroyés pour des marchandises de moindre valeur
et ce proportionnellement à celle-ci. Nous envisageons dans ce do-
maine l'importation vers l'Europe de planches pour fonds de wagons,
plaques d'appui pour rails de sociétés de tramways, traverses de che-
mins de fer, etc.
Le grand tonnage que pourraient obtenir les divers transporteurs
serait certes de nature à combler la différence à résulter des tarifs ac-
cordés. Nous avons l'espoir de rencontrer un accueil favorable à ce
sujet, car cette question est capitale si on envisage l'exploitation ration-
nelle de nos forêts congolaises.
6) Mesures à prendre pour la défense des bois en provenance du
Congo Belge.
Etant donné que les bois du Congo Belge devaient, dans l'esprit
des exploitants forestiers, se substituer à d'autres bois connus et in-
troduits sur le marché, il était à craindre que leur introduction ne
suscite une campagne de dénigrement, laquelle n'a d'ailleurs pas
manqué de se produire, des intérêts opposés devant se rencontrer.
C'est ainsi que, pour certains bois, on a prétendu que leur emploi
pouvait être de nature à occasionner des déboires sérieux aux usagers,
soit que ces bois n'avaient pas de résistance suffisante, soit encore
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