Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1937 01 mai 1937
Description : 1937/05/01 (A12,N137)-1937/05/31. 1937/05/01 (A12,N137)-1937/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138323
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 169
boisée a été notablement réduite par les incendies qu'allumaient les
Indiens pour agrandir leurs pâturages, mais aussi par les exploitations
des colons de race blanche. En 1825, un incendie gigantesque, « le
grand feu de Miramiche », a détruit 1.200.000 hectares de forêts
dans le Nouveau Brunswick, qui était alors une forêt presque continue.
Le Labrador n'a que quelques forêts clairsemées dans sa partie méri-
dionale; au delà du 56° latitude nord, elles font place aux toundras.
Dans les territoires du Nord-Ouest, de l'Athabasca et de Kerwatin,
selon l'expression d'Elisée Reclus, « l'homme fait reculer le front des
bois et ne laisse pas aux arbres le temps de repousser ».
Il convient d' ajouter que, jusqu' en 1852, aucun service forestier
n'avait été organisé au Canada. A cette époque seulement, les agents
de ce service furent chargés de délivrer des licences pour procéder aux
exploitations dans les forêts; encore ont-il peut-être fait preuve d'une
excessive libéralité.
D'après M. Piché, chef du Service forestier canadien, la surface
des forêts situées au sud du 52e parallèle Lat. N. est de 19.967.611
hectares. D'autre part, l'étendue des concessions affermées sur toute
la superficie du Dominion par les exploitations s'élevait à plus de
20.180.000 hectares pour l'exercice 1933-34 et ont produit en tout
980.471.500 pmp.
Il a été établi au sud du 52" Lat. N. 139.337 hectares de réserves
cantonales. On a reconnu dans la même zone l'existence de 900.488
hectares de forêts vierges.
De 1921 à 1932, les forêts du Canada ont produit 35 millions de
tonnes de pâte de bois et plus de 38 millions de tonnes de papier.
L'importance de cette production fait saisir la nécessité de ménager
les ressources en matériel ligneux afin d' assurer le fonctionnement des
fabriques de pul pes et des papeteries (1).
Comme aux Etats-Unis, des tempêtes de poussières arrachées aux
terres dénudées, à la suite des défrichements, ont amené la destruction
des récoltes et l'abandon de nombreuses fermes. Le gouvernement du
Dominion envisage la nécessité d'établir de grands rideaux de forêts
protecteurs, seuls barrages qu'on puisse opposer aux vents déchaînés.
Le déboisement a d' ailleurs été la cause de troubles dans la répartition
des pluies.
Les forêts du Canada comprennent 38 essences principales, 15 rési-
neuses et 23 feuillues.
Dans la zone la plus septentrionale, de l'Alaska au Labrador ou
à la baie d'Hudson, on trouve l'Epinette blanche (Picea canadensis),
l'Epinette noire (Picea nigra), le Baumier (Abies balsamea), Larix
Americana, le Tremble (Populus tremuloïdes), l'Erable negundo, le
Bouleau à canots (Betula papyrifera).
Plus au Sud, de l'embouchure du Saint-Laurent au lac Winipeg,
croissent le Pin Weymouth, Pinus resinosa, Thuya occidentalis, et trois
espèces de Frênes (Fraxinus americana, F. pennsylvanica, F. nigra).
(1) Revue Internationale du Bois, mars 1935, p. 196.
boisée a été notablement réduite par les incendies qu'allumaient les
Indiens pour agrandir leurs pâturages, mais aussi par les exploitations
des colons de race blanche. En 1825, un incendie gigantesque, « le
grand feu de Miramiche », a détruit 1.200.000 hectares de forêts
dans le Nouveau Brunswick, qui était alors une forêt presque continue.
Le Labrador n'a que quelques forêts clairsemées dans sa partie méri-
dionale; au delà du 56° latitude nord, elles font place aux toundras.
Dans les territoires du Nord-Ouest, de l'Athabasca et de Kerwatin,
selon l'expression d'Elisée Reclus, « l'homme fait reculer le front des
bois et ne laisse pas aux arbres le temps de repousser ».
Il convient d' ajouter que, jusqu' en 1852, aucun service forestier
n'avait été organisé au Canada. A cette époque seulement, les agents
de ce service furent chargés de délivrer des licences pour procéder aux
exploitations dans les forêts; encore ont-il peut-être fait preuve d'une
excessive libéralité.
D'après M. Piché, chef du Service forestier canadien, la surface
des forêts situées au sud du 52e parallèle Lat. N. est de 19.967.611
hectares. D'autre part, l'étendue des concessions affermées sur toute
la superficie du Dominion par les exploitations s'élevait à plus de
20.180.000 hectares pour l'exercice 1933-34 et ont produit en tout
980.471.500 pmp.
Il a été établi au sud du 52" Lat. N. 139.337 hectares de réserves
cantonales. On a reconnu dans la même zone l'existence de 900.488
hectares de forêts vierges.
De 1921 à 1932, les forêts du Canada ont produit 35 millions de
tonnes de pâte de bois et plus de 38 millions de tonnes de papier.
L'importance de cette production fait saisir la nécessité de ménager
les ressources en matériel ligneux afin d' assurer le fonctionnement des
fabriques de pul pes et des papeteries (1).
Comme aux Etats-Unis, des tempêtes de poussières arrachées aux
terres dénudées, à la suite des défrichements, ont amené la destruction
des récoltes et l'abandon de nombreuses fermes. Le gouvernement du
Dominion envisage la nécessité d'établir de grands rideaux de forêts
protecteurs, seuls barrages qu'on puisse opposer aux vents déchaînés.
Le déboisement a d' ailleurs été la cause de troubles dans la répartition
des pluies.
Les forêts du Canada comprennent 38 essences principales, 15 rési-
neuses et 23 feuillues.
Dans la zone la plus septentrionale, de l'Alaska au Labrador ou
à la baie d'Hudson, on trouve l'Epinette blanche (Picea canadensis),
l'Epinette noire (Picea nigra), le Baumier (Abies balsamea), Larix
Americana, le Tremble (Populus tremuloïdes), l'Erable negundo, le
Bouleau à canots (Betula papyrifera).
Plus au Sud, de l'embouchure du Saint-Laurent au lac Winipeg,
croissent le Pin Weymouth, Pinus resinosa, Thuya occidentalis, et trois
espèces de Frênes (Fraxinus americana, F. pennsylvanica, F. nigra).
(1) Revue Internationale du Bois, mars 1935, p. 196.
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