Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1937 01 mars 1937
Description : 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31. 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138308
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Produits du Congo Belge Ananas
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REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 91
En 1934, elles intervinrent pour 75 %, en 1935 pour 45 et au cours des 10
premiers mois de 1936 pour 29
La diminution du pourcentage de bénéfice tiré par la Belgique de son com-
merce avec nos Possessions ne tient pas à une réduction des échanges coloniaux
dont le solde en faveur du Royaume devient de plus en plus important. Elle
provient de l'augmentation du bénéfice que tire la Belgique de ses échanges avec
la France métropolitaine. Ce dernier se chiffrait, en 1934, à 71 millions ; il
est passé, en 1935, à 251 millions et, pour les 10 premiers mois de 1936, a
atteint 477 millions.
2° PRINCIPALES IMPORTATIONS DES POSSESSIONS
FRANÇAISES D'OUTRE-MER EN BELGIQUE
La Belgique intéresse les exportateurs coloniaux français à la fois comme
marché de consommation, comme marché de transformation et comme marché de
transit.
Le Congo, quel que soit son développement commercial, ne peut procurer au
Royaume tous les produits exotiques dont celui-ci a besoin et qu'il achète en
grande partie aux Dominions anglais, dans une proportion bien inférieure, aux
Colonies françaises.
Depuis quelque temps, si l'importation de certains produits coloniaux fran-
çais demeure satisfaisante, un grand nombre de trafics traditionnels ont fléchi,
accusant le déficit de la balance commerciale de nos Colonies avec la Belgique.
L'intérêt même du Royaume serait sans doute de diminuer ce déficit et d'ac-
croître les importations de produits français qui lui permettraient, par réciprocité,
de vendre- à nos Possessions d'Outre-Mer des quantités plus importantes de ses
articles. De nombreux produits coloniaux répondent, d'ailleurs, aujourd'hui, aux
besoins de la Belgique et paraissent d'assez bonne qualité et d'assez bas prix
pour donner satisfaction aux industriels et aux consommateurs belges.
I. Produits coloniaux dont l'importation se maintient en Belgique à un
niveau a traditionnel ».
a) Cacao. Les exportations de cacao sont en légère progression. La Côte
Occidentale d'Afrique Française a envoyé en Belgique 6.000 q.m. de ce pro-
duit au cours des 10 premiers mois de 1936, contre 2.000 q.m. pendant la
période correspondante de l'année passée.
b) Vlanille. La France continue à être le seul pays importateur de vanille
en Belgique. Les importations ont dépassé 1.200.000 fr. pour les neuf premiers
mois de 1936.
c) Liège. - Nos Possessions d'Afrique du Nord ont exporté en Belgique,
en 1935, 16.000 q.m. de liège. En 1936, elles ont vendu jusqu'à présent 18.000
q.m. Cette légère progression est loin, d'ailleurs, d'atteindre les chiffres anciens.
La concurrence portugaise est toujours très vive.
d) Alfa. Les importations d'alfa en Belgique continuent à être assez appré-
ciables. Elles atteignent environ 1.500' q.m. par an.
e) Nickel. Les importations belges de nickel de nos Possessions d'Océa-
En 1934, elles intervinrent pour 75 %, en 1935 pour 45 et au cours des 10
premiers mois de 1936 pour 29
La diminution du pourcentage de bénéfice tiré par la Belgique de son com-
merce avec nos Possessions ne tient pas à une réduction des échanges coloniaux
dont le solde en faveur du Royaume devient de plus en plus important. Elle
provient de l'augmentation du bénéfice que tire la Belgique de ses échanges avec
la France métropolitaine. Ce dernier se chiffrait, en 1934, à 71 millions ; il
est passé, en 1935, à 251 millions et, pour les 10 premiers mois de 1936, a
atteint 477 millions.
2° PRINCIPALES IMPORTATIONS DES POSSESSIONS
FRANÇAISES D'OUTRE-MER EN BELGIQUE
La Belgique intéresse les exportateurs coloniaux français à la fois comme
marché de consommation, comme marché de transformation et comme marché de
transit.
Le Congo, quel que soit son développement commercial, ne peut procurer au
Royaume tous les produits exotiques dont celui-ci a besoin et qu'il achète en
grande partie aux Dominions anglais, dans une proportion bien inférieure, aux
Colonies françaises.
Depuis quelque temps, si l'importation de certains produits coloniaux fran-
çais demeure satisfaisante, un grand nombre de trafics traditionnels ont fléchi,
accusant le déficit de la balance commerciale de nos Colonies avec la Belgique.
L'intérêt même du Royaume serait sans doute de diminuer ce déficit et d'ac-
croître les importations de produits français qui lui permettraient, par réciprocité,
de vendre- à nos Possessions d'Outre-Mer des quantités plus importantes de ses
articles. De nombreux produits coloniaux répondent, d'ailleurs, aujourd'hui, aux
besoins de la Belgique et paraissent d'assez bonne qualité et d'assez bas prix
pour donner satisfaction aux industriels et aux consommateurs belges.
I. Produits coloniaux dont l'importation se maintient en Belgique à un
niveau a traditionnel ».
a) Cacao. Les exportations de cacao sont en légère progression. La Côte
Occidentale d'Afrique Française a envoyé en Belgique 6.000 q.m. de ce pro-
duit au cours des 10 premiers mois de 1936, contre 2.000 q.m. pendant la
période correspondante de l'année passée.
b) Vlanille. La France continue à être le seul pays importateur de vanille
en Belgique. Les importations ont dépassé 1.200.000 fr. pour les neuf premiers
mois de 1936.
c) Liège. - Nos Possessions d'Afrique du Nord ont exporté en Belgique,
en 1935, 16.000 q.m. de liège. En 1936, elles ont vendu jusqu'à présent 18.000
q.m. Cette légère progression est loin, d'ailleurs, d'atteindre les chiffres anciens.
La concurrence portugaise est toujours très vive.
d) Alfa. Les importations d'alfa en Belgique continuent à être assez appré-
ciables. Elles atteignent environ 1.500' q.m. par an.
e) Nickel. Les importations belges de nickel de nos Possessions d'Océa-
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