Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-12-31
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1926 31 décembre 1926
Description : 1926/12/31 (A27,N200). 1926/12/31 (A27,N200).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63972505
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
OB MWTAZJB COâAMflALHB
séea de manière que I air puisse passer entre
les chaînes ainsi formées. Après le séchage, on
pratique l'égrenage. le rouissage et le teillage.
Au Maroc, cette opération revient entre 75 et
80 francs J'hectare.
Dans les aimées moyennes, on peut obtenir
4.000 à 4.500 kilos de paille à l'hectare qui
se vend en Europe, présentement, 1 fr. 20
pour les bonnes qualités et 0 Jr. 60 pour
les mauvaises. Comptons un chiffre des plus
bas pour le Maroc, par exemple, 0 fr. 65,
cela fait pour 4.000 kilos, 2.600 francs à
l'hectare. Or, le prix de revient ne dépasse
pas, avec la mise en préparation du sol (en.
grais compris) et travaux spéciaux accessoires,
1.000 à 1.200 francs. 11 reste donc un béné-
fice qui serait net de 1.400 francs s'il n' y avait
pas les frais de transport.
Outre la vente de la paille. ou de la filasse
obtenue après le rouissage-teillage, il est une
autre source de bénéfices dans la culture du
lin, c'est la graine. On considère que 100 kilos
de paille doivent donner en moyenne 10 kilos
de graine. Cette grame se vend pour l'alimen-
tation ou pour l' huilerie, ?ur le pied de 225 à
250 francs les 100 kilos. Si donc on a une ré-
colte moyenne de 4.000 kilos de paille à
l'hectare, cela fait 400 kilos xle graine qui, à
200 francs seulemnt, font 800 francs qui,
ajoutés aux 1.400 francs de paille, font un
rendement de 2.200 francs à l' hectare.
La paille de lin ne peut pas être expédiée
en France sous forme de paille brute. Ce serait
une marchandise trop encombrante, dont la va-
leur propre ne supporterait pas ces frais. Il faut
donc quelle soit travaillée sur place.
Ce travail comporte le rouissage et le teil-
lage. La filasse et les étoupes ainsi obtenues
représentent une valeur relativement considéra-
ble (une balle de 100 kilos de filasse peut va-
loir, à 'époque uctuelle, de 800 à 1.000 fr.)
pour une qualité moyenne, c'est-à-dire pour
des lins semblables à ceux du Maroc et coûte
relativement peu de transport étant donné son
peu d'encombrement à bord d un navire.
S'il fallait, pour chaque opération agricole.
établir un établissement de rouissage-teillage
afin de travailler la récolte du domaine, ce se-
rait une grosse dépense d installation, de pro-
duction, par suite de irais de revient. Mais
dans la Chaouïa. il existe deux établissements
de ce genre. susceptibles de travailler chacun
de 1.500 à 1.800.000 kilos de paille par an.
c'est-à-dire la récolte moyenne de 450 à 500
hectares en culture de lin. L'organisation de
ces établissements leur permet de prendre à
façon les travaux de rouissage-teillage pour une
certaine quantité de paille. Le prix du travail,
en se basant sur ceux pratiqués en rrance, ne
peut pas dépasser 25 à 30 francs aux 100 ki-
los. Si donc on prend le coût de la paille
brute, soit 250 à 300 francs les 1.000 kilos,
plus les frais de rouissage-teillage à façon, on
a un prix total de 600 francs. 100 kilo. de
paille donnent, sur le poids brut d'origine.
10 de filasse. ou sur le poids de roui, de 12
à 16 Cette filasse se vend entre 750 et
1.000 francs. On aura donc, pour 4.000 klP
de paille brute, un peu plus de 400 kilos de
iflasse et, en comptant celle-ci à 800 francs
seulement. 3.200 francs de recettel. Alors que
la dépense aura été de 4 fois 6^0 FRIICS. SOÏ*
2 400 f ranci. Qrw$00 francs, avc J 800 fr.
provenant de la vrnh dM graines, rutnnt le
n*» .1- rA.-çj;,» : ,-'<*♦ à-dire !.?C*
fiL ! 5'0 h;,nc l'hecjate.
Or, t!1 a dmettant l"¡l\':, par suite de la yluf-
•val'.!'* acquise pu l-I dfc'.VI CCITAIR*» ..f:.
yysrr,, le piix de ce verrai n s 'él«?e à 'i .800
ou J.000 franc: i'heciitrt, on voit qu'en deux
récoltes ia terre est f/ayte.
La culture du lin e't aujourd'hui, au Maroc.
non seulement possibii, mais rémunératrice,
par l'expérience de plusieurs années. fJle peut
donner les résultats les plus satisfaisants.
Louis Le Barbier,
• mtm J
Lois, Décrets, Arrêtés
Décret portant création d'un poste de di-
recteur de la police et de la tureté géné-
rale de l'Indochine.
Aux termes de ce décret, les services de ia
Police ( L DF lu Sûreté (KTU'TUIC en Index lune
sont placés suiis l'autorité d'un directeur, pré-
senta par le Gouverneur Général de l'Indochine
et noininé par décret rendu sur lu proposition
du ministre des Colonies.
Le Directeur de la Police et de la Sftrelé Gé-
nérale de l'Indochine assume personnellement
la direction du Service Central de renseigne-
ments et de Sûreté Générale du Gouvernement
H est chargé du contrôle technique de tous
les autres services de police de l'Union Indo-
chinoise ;il veille plus particulièrement au
maintien d'ullc liaison efflcace entre les servi-
ces de sûreté et de police, le service de ren-
seignements militaires, la gendarmerie et le
service des douanes.
Il siège au Conspil de Gouvernement.
La solde et le classement du Directeur de la
Police et de la Sûreté Générale, au point de
vue des différentes allocations accessoires ou
protestations en nature qui pourront lui être
allouéeS, sont fixés par arrêté du Gouverneur
Oénéral.
JMcret portant réorganisation du personnel
do service des douanes en Afrique Occi-
dentale Française.
Aux termes de ce déerct. le service des
douanes dans les colonies qui composent le
croupe clp l'Afrique occidentale française est
assuré. par un personnel dont le statut et les
cadres sont fixés par arrêté du gouverneur gé-
nérul; des agents appartenant aux cadres mé-
tropolitains peuvent y être intégrés ou incor-
porés. Il comprend :
A. Des agents supérieurs de direction et
de contrôle.
B. Des agents des bureaux.
C. - Des agents des brtgades.
Décision modifiant" la décision du 19 ami
1898 instituant une Commission consulta-
tive permanente chargée de donner son
aYil sur las masures à prendre * 1 égard
du magistrats coloniaux.
Aux termes de cotte décision, la commis-
sion auparavant ainsi compoéc :
Deux conseillers h In cour de cassation, ami
le plus ancien, président:
Deux conseillers « la Cour d appel de t aris.
Un avocat général près la même cour, est
moiWtôe comme suit :
Quatre conseillers à la Cour de cassat.i.on,
dont te plus ancien, président;
Un avor-at général près la même cour.
Ces magistrats seront désignas au commen.
cement de chaque année judiciaire, les con-
seillers par le premier président de la Cour de
cassation et r avocat général par le procu-
reur général prfta la meme cour.
NECROLOGIE
--0-0--
Nous apreDons le décès.'à Dakar, de M.
Madré (André), sous-chef de pare du chemin (!f
fer dp Tbft? au Niger.
Mort de M. Marcel Nirsch
Nous avons le regret d'apprendre la mort
de M. Marcel llirsch, fondateur et Président
du Conseil d'Administration de la Société de
Culture Cotonnière du Niger et de la Société
des Tabacs du Cameroun.
Nous adressons à sa famille, si cruellement
éprouvée, nos plus sincères condoléances.
M. Marcel Hirsch était le beau-frère de M.
André Hesse, ancien ministre des Colonies.
Les obsèques ont eu lieu dans la plus
stricte intimité..
A LA CHAMBRE
QUESTIONS ECRITES
Quêtes interdites en Tunisie
M, Mfirius Motttelt, député, demande à M. le
ministre des Affaires étrangères pour quels mo-
tifs les autorités se sont opposées à une collecte
en faveur des victimes de l'injustice, collecte qui
devait être faite lo 28 mars dernier, & H., à la
suite d'une conférence de M. G., organisée par
la section de la Ligue des Droits de l'Homme
du cette ville. (VacsLioll du 12 novembre 1926.)
Iti-ponsv. Ln décret beylieal, inspiré par
lo tiesir de soustriure ta population à l'abus des
emêtes et souscriptions motivées pur les objets
I pllis divers l't.- souvent, pour les buts les plus
nuisiDles à la tranquillité du pays, eu faveur
desquelles elle était sans cesse sollicitée, a dé-
cidé que quêtes et souscriptions devaient faire
l'objet d'une autorisation préalable. Cette auto-
risation n'ayant pas etc demandée par les orga-
nisateurs île la conférence faite a Bizerte, le 28
mars dernier, sur l'initiative de la section de la
Ligue des Droits de l'Homme de cette ville, les
autorités, en s'opposant à ce qu'il lùt procédé à
une quête à la suite de cette conférence n'ont
fait que se conformer à la disposition d'ordre
général précitée.
LA PAIX AU MAROC
Le Haut Commandement
Du.ua un ordre du jour adressé aux trou-
pes du Muioc, le général Y i du loti u tenu
à exprimer su fierte (t'ayoir été nommé au
sa cotl-
tlance, ajoutaut : Il llC passé magnifique
des troupes, leur dracipluie et leur vail-
kuuv. leurs travaux et leurs succès, sont
des titres déiù inédits dau» l'Histoire, lia
seront ainsi le sùr garant de ce que lu
France J)ettt attendre d'elles dans l'avenir. u
Le général s'incline uvoc émotion devant
lu mémoire des Imives tombés uu cliainp
ft'ltnfwwu\' et salue 114':-4 druipiMiux et éten-
dards des beaux régiments du Maroc.
DANS LA LEGION D'HONNEUR
--0-0--
Ministère de la Guerre
Sont promus yiuml officier, le général Llala.
del , coiuaudant le corp> d'unuée cotoniulc.
Commandeur :
Le niédecin-inspeelour (iide. directeur du ser-
vice de santé de l'Indochine; les colonels TH".)
du service géographique. tiouet. du d'infan-
lerie coloniale ; ltoussel, directeur du cours
préparatoire des affaires indigènes d'Algérie ;
de Vignes, (xnuninndant l'artillerie du groupe-
ment ouest du Mnror ; le chef de bataillon
Diverres du ler Tirailleurs malgaches ; le heu-
tcnant-oolonel Hcy. du 4* Tirailleurs énégalals.
.,. 1
A l'Académie de marine
'--(..0--
1' ,\CtUkllile de M.iDiie, dium ha 1( ¡h','
iéniix, u eti'cudu 1- s inniuuica on » d-.- i ,v.»i~
"vl !)anK'n. » Ai :.v,;, oUi '.>•-* ̃ • »•». 1 -
̃. V ..V ',.,..;jr'l\r Jn t'J\:\ Ul.Vl'ili l"'
!' r -uc la « '.t'i'mc If -v M-imnij du
cej.iî.-jintf de '.I L8YH"'! :1. r;>dc. * i: A
1'1'1" (lo «Il nv r .vnh;, ,>«r - l'I fil c't).;.,'ft
s -u:-j uiriri lu rapll',hH' vai-'-Hfnii l.clll"
1'1.,. j'vh:a.;ëU! ù l'Leuio de guerre navale, sur
« l'avenir du sous-marin ».
LES TROUBLES DE JAVA
00 -'
Lr cuhnc n'est pus encore entièrement ré-
ftifrli à Java. Dans te district de Wlingis,
oh les communistes essayèrent de semer la
terreur, l'in!/l-r/cu.r. personnes ont été ar-
rêtées.
D'antre part, on a découvert dans le dis-
trict tlâ lllilur un complot qui avait pour
but la ileslruclutii des bureaux de postes,
des stations téléyraphifjues et téléphoni-
ques, ainsi (/ t'tusasstnat des autorités
du jiuuvernernent colonial. Le chef du com-
plot, ïindii/ène Ptll/as, a été arrèté.
.u
TROUPES COLONIALES
Vacances offerte* aux Métropolitains
1. J. O. (le la République française du
décembro lCji a publié la liste des vui.nnces
mises dans les troupes coloniales a la disposi-
tion des militaires gradés dee troupes métropo-
litaines et des anciens gradés liliéres du ;-.,,('\ ¡n'
pendant le premier trimestre 1U27.
.,. –-
Algérien victime du chômage
-o-()--
L'Algérien Sciiiiiii lioudjana, 24 ans, et Mar-
celle Illtiviiiel vaii-tit ensemble depuis plu-
sieurs années. I y a un mois ils perdirent tous
deux leur emploi et louèrent une chambre gûr-
nie, 40, montée de la Orande Cote, iientrant
l'autre nuit u. 1 heure M. Daroon, leur propriû,
taire, entendit des râles. Il frappa et n'obtenant
pas de réponse, il ouvrit. Une forte odeur de
gaz se dégagea. Marcelle Pluviriet était morte.
Sorfnni lioudjana. après des tractions ryth-
miques de la langue fut, conduit ii l'Hôtel-Dieu
où son état fut jugé alarmant, La difliculté de
trouver un emploi aurait poussé les deux jeunes
gens au désespoir.
8..
La propagande coloniale
-0.0---
L'Agence Générale des Colonies vient de
fuire paraître une nouvelle édition de la
notice de renseignements et de propagande
sur les établissements français de l'Ooéa-
nie (Tahiti et dépendances).
e..
En Rhodésie
00
Un combat entre tribus, qui s'est prolongé
pendant plus de cinq heures, a eu lieu dans
un charbonnage, iprès de Uoulouwayo. Les ad.
versaires se sont servis de gourdins, de man-
ches de pioche et de javelots.
Kinalement, les Européens, se servant de
fusils de chasse, ont dispersé les cominittalits.
Il y a eu trois indigènes tués, 24 indigènes bles-
sés. En outre, une cinquantaine de huttes ont
été incendiées.
Les Cigarettes JOB
-
'| > ImmbiIm iilf wHIm Mi if im 0
l fi"
4l;'laPAPIER JOB 1
COIIRIEI DE L'IL-
\,
LES EVBNEMXNT8 ET LES BOIIIUI
Accident
Senia Mostefa bon Maamar, 23 aaie, au
service do M. Horlail Vincent, propriétaire
ù Douaouda, conduisait un tombereau at-
telé de deux bétes. Devant un camion auto-
mobile urrôté, de mulet de devant prit peur
et tourna brusquement, entraînant 1q li-
monier. *
Le malheureux conducteur fut pris entre
le camion automobile et le tombereau et
la barre de fer servant à faire basculer
le tombereau lui pénétra dans le ventre.
Il fut ainai traîné pendant quelques mè-
tres.
Malgré tous les soins qui lui turent pro-
digués, lo malheureux est mort à l'hôpital,
laissant une veuve et un jeune frère.
.0000
mmgunmtNE
LA VIE ECONOMIQUE
La marjolaine
La Direction de l'Agriculture encourage
beaucoup la culture de la marjolaine en
Tunisie où elle peut être rémunératrioe.
La région de Sfax, qui parait être parti-
culièrement propioe, a reçu cette année
plus de 17.000 piedB de cette plante.
Les cours
Un cotait à Tunis, ces jours derniers, au
quintal :
Viande sur pied : bœuf, de 325 à 620 ;
mouton, de 425 il 520 ; porc, de 600 à 700.
Peaux vertes : bu'uf, de 150 à 500; mou-
ton, de li a 22 la pièce ; chèvre, de 10 à
18 : peaux socfaee : Ixeuif, WO ; mouton,
7oG ; chèvre, 2.000 ; laines eu suint, de
s:>u il HJ ; lilées (toùmu), de 20 à ifci le
kilo.
lîlés : tendre, tle 175 à 180 ; dur, de 105
à WH: orge, de 107 à 113 ; avoine, do
105 ii 110.
Huilas d'olive : 1M pression, de 870 à
90U ; 2' pression, de g) h 860 : masri, de
:t.) à 84<>.
\'ins (à la propriété) : rouge, Ier choix,
de 14 it If, le diigré ; rosé, de 14 il 15 ;
bloîic, de 15 ù 10.
Le progrès
La Société des Agriculteurs, dnne une
récente séance, a émis le vœu suivnt t
Iiiiformée «.ies casai» qui se poursuivcml,
tant en l'rance qu'à rélrtuigca', vue de
In mise au point d'une méllwxk?' économi-
que d'alimenitation des moteurs à explo-
sion, permettant de réduire la coneomma-
Hull. des carburaids fi prix élevés, tels que
l'essence et le pmrole.
SuilMint que remploi des ttsazogènes per-
met, par l'utilisation du churlion de bois,
de nwtrre m valeur le domaine finTstier,
et de répandre la motoculture en diminunnt
le prix de revient des travaux effectué*
avec les tract ours agricoles.
Considérant que la Tunksie étant le pays
où le nombre de tructoure est le plus élevé
au kilomètre carré, cette queslion de l'nll-
',,n!.,' '.¡m ! des motuum est ici
";1 w in, h.tut Lnl»'r<>t.-
"'I1\;,ilL l' ¡zll <*\i; ^Is les lai "rf!OK'!a
P", !\.tl' offrir lt ; r ,l' irmMIi do garantie,
t r ̃ yfx 'Jr' \j.,
c 'j' (1rI11j h:9 i• 's» '}lr""8 dln.jtl, tw rré-
1 d:f îo)\ iiffei'lé è. l'acbot et il
̃ » i^rttallat m d'rn ("':..:e iiltribué it.
:< r ijcoie «CoUan « tant de poursuivre les éludes dÓjil etitre-
« prises ii cet KUibltesement stir l'utill-
K sation des cnrbua*anls susceptibles de
Il remplacer rcaecnce et le pétrofe. n
le La Société des Agrkulhmrs estime
« que ces études sont du. plus igirand inté-
M rêt, tant pour l'amélkiration des culttme
« elUMnémes que pour la bonne exploita-
it tion du domaine forestier. »
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Arrestation de deux assassins
La police de Sottsse Oient d'arrêter lei
légionnaires Salein Trabelsl et Léon Pisot
qui avaient assassiné un de leurs camara-
des nommé SlmuIs,
(Par dépêche.1
M. et Mme Lucien Saint dans le Sud-Tuni-
sien
M. Lucien Saint et Mma Saint, accom-
pagnés de MM. Catvt et Voizanl, du Cabi-
net du Itésident Rénéral, sont partis pour
l'Rrlr(lme-Sud. Ils se rendront jusqu'à
Fort-Sailli, en face de l'oasis tripolitaine de
Ghiutamès.
Leur absence sera de courte durée.
(Par dépêche.)
Des bijoux disparaissent et sont retrouvés
Une diune Luibac, tenauciére de plusieurs
meublés de Tunis, décédait le mois dernier.
Les héritiers qui habitaieut la France
savaient que la défunte possédait de très
nombreux bijoux. L'adnuaistrateur de la
succession fut très étonné, en. taisant l'in-
ventaire, de ne trouver aucun bijou.
Il déposa alors au Parquet une plainte
ile vol contre incormtu.
M. Clapier, commissaire divisionnaire,
mena l'enquête en compagnie de son secré-
taire M. Cabannes et du briyadier-chcf
Vaure.
Il jugea bon de convoquer immédiate.
ment Salomon Zarali qui avait été l'ami de
Mme Lubac. Cclui-ci avait sur lui six ba-
gues qu'il déclara avoir enlevées Lui-môme
aux doigts de la défunte.
D'autre part, il dit le plus naturellement
du monde, qu'il y avait encore d'autres
bijoux dans un coffre qu'il possédait en
banque.
llfi furent en effet trouvés au cours d'une
perquisition.
Mais il en manquait encore. Zarati con-
fia que le reste se trouvait chez son beau-
frère.
Cette fois les bijoux étaient au complet.
Ce sont de fort belles pièces représentant
une valeur de 200.000 francs. Une paire de
boucles d'oreites, à elle seule, a été esti-
mée 50.000 francs. 1
Zal'n,h a déclaré que Mme Lubac lui avait
donné une partie de ces bijoux et qu'elle
lui avait confié le reste afin de le mettre
à l'abri des voleurs.
Salomon Zarah a été laissé en liberté
provisoire.
L'enquête suit son cours.
Arrivée prochaine de marins américains
Vers la fin du mois de janvier, comme
on sait, la Tunisie (recevra la visite do
cbaâitniments de la marine de guerre améri-
e.
Le Memphis, vaisseau-amiral, le Poucey
et le BrecU séjourneront très probablement
à Bizcrte du 28 au 29 janvier 1927. >
COUIOBEB Ml HJUtlC
0 o
LA vœ ADMINISTRATIVE
Bibliothèque du Protectorat
La bibliothèque générale du Protectorat
a été érigée on établissement ipubiic, elle
a pour attributions d'assurer là conserva-
tion et la conunuiLicution au public des
ouvrages de fonds, des quotidiens et des
publications périodique soumis uu dépôt
légal, des archives, des carles, estampes,
monnaies, photograpiiies et tous documents
dont elle a la garde, dans les conditions
qui seront lixées par arrêté d)u Directeur
oIlénéral do rinstrucftion PUblique, des
Beaux-Arts et des antiquitéS, sous réserve
des dispositions du présent dahir en ce qui
concerne la communication des archives
administratives.
Autorisation d'emprunt
La ville de Mogudor a été autorisée à
contracter, auprès de la UanquiB d'Klal du
Maroc, un emprunt du huit cent mille
truucs (remboursable en cinq ans, avec
faculté pour la ville de procéder à un reni-
boursement anticipé, suivant les modalités
prévues à un contrat qui sera approuvé
par le llrund Vizir.
Le taux de l'intéarêt est dixé à 8 1/2
Le service de cet emprunt sera gagé
(intérêts et amortissement) sur le produit
des droits de porte, à concurrence d'un
montant annuel égal aux remboursements
qui soront fixée au contrat. Le gage de la
banque d'blat vrcnt après cehii consenti
au O'(>tÜA, Foncier de France pour le pre-
mier emprunt d'un rfiillion conUucté par
la ville do Mogador auprès de ctÀ établis-
sement financier.
En cas d'nsurnsnncc du produit des
droite de porte, il sera accordé à la Banque
d'Etat- au Maroc, sur sa demande, un gage
spécial coinplétnentaire, assurant le ser-
vice rétsrulier des annuités.
En outre, le (jouvernement chérifien
garanti il le paiement des wlIluités, au cas
oft. par modification du daliir du 20 aviril
1917 les droits de porte cesseraient d'être
intégralement perçus au (profit des muni-
cipalités dt's ports marocains pour être
appliqués au service de l'emprunt d'at
IIUO, ou à tout autre chapitre du budget de
l'Etal chérifien. Cette' mesure jouera dans
la mesure des iprélèvcments d'Etat sur les
dits droits de porte.
Magistrature
Sont nommés :
Conseillers à la cour d'appel de Rabat, M.
Loris, vice-président du tribunal de Casa-
blanca, et M. Kscolle, président du tribunal
de Habnt.
Juge au tribunal de Rabot, M. AuziUlon,
juge uu tribunal d'Oud.jdo.
Juge au tribunal d'Oudjda, M. Patrimo-
nio, juge suppléant rétribué au tribunal de
Rabat. - - -
Juge suppléant rétribué au tribunal de
Hnbnf, M 1.8<1l1a8, juge de paix à Rabat.
.Juge de paix à Hai'at, M. Ruaudel, sup-
pléant rétribué du juge de paix de Rabat.
Organisation territoriale
Le général de brigade Monhoven, com-
mandant la -128* division d'infanterie, eet
mis à la disposition du résident général de
France au Maroc (service des cOmmande.
monts territoriaux).
LA VIE ECONOMIQUE
Exportation dea chevaux
Los o.rp<*rUtionjt 41a rhf-auir 'I;Ú Ata-roe,
qui tiraient ,Jt,.: susve ulth.'s lors des opé-
rations. sermi autorisées sous certaines
cvnditium, à datur rtu I« j inn'cr 19^7
(Par dépôche.)
Les colons de l'oued Mellah réclament
A la suite du raz de marée qui a désolé
la côte marocaine, la plaine des Ouled
Hanimineoun au sud de Feidhaki a été
submergée par la mer. Des dunes ont cédé
et la mer a pénétré dans les terrains dont
plusieurs avaient été ensemencéQS. C'est
un véritable désastre. On a le cœur serré,
écrit la Vigie Marocaine, en constatant que
tant d'efforts ont été perdus, tant de ca-
pitaux engloutis.
Là où l'on espérait voir ibieaitot se dre8-
ser les jeunes tiges de blés et des orges,
il n'y a plus qu'un lac salé qui recouvre
tout. Devant l'inondation nnoiMiçante, des
colons ont dû sc sauvcr. Plusieurs mai-
sons sont restées entourées d'eau pondant
plusieurs jours. Et c'csit miracle qu'il n'y
ait pas en d'ncckîent de personnes.
Les (:ohms lus plus éprouvés, MM. CÀtr-
rion, Scotto et Froijert, sont trois attribu-
taires de lois de colonisation. MM. Car-
rifuk et Scotto ont toute leur propriété sub-
mergée, soit 26 liec-tares chacun. L'eau
couvre 21 hectares sur 26 du lot Frobert.
Citons oncore M. Mercadcl : neuf dixit*rtes
do sa propriété sont inondés : Sorroche,
le Scryna. chez M. Broggi, dix hectares
sont envahis par l'Océan.
L'eau atteint à certains endroits, plus
d..tm mètre de hauteur.
Les colons ont reçu leurs lots du Ser-
vice des Domaines avec l'obligation de les
mettre en valeur suivant un cahier des
charges longuement établi. 11 est désormais
prouvé qu'il leur sera impossible de rem.
plir les clauses de ce cahier des charges
tant qu'ils seront à la merci d'un débor-
dement de l'Oued MeHah.
Des pétitions, des requêtes ont été
adressées à M. le Résident Général qui les
a, certainement, transmises aux Servicee
compétents, dont l'action ne s'est, pas en-
core manifestée.
Si l'on ne peut modifier la configuration
du terrain, il est facile de régulariser sur
certains. points le cours de l'Oued Mettait
et de faire déverser dans la mer ia source
du Rocher dont forifice, vers l'Océan, est
complètement 'bouché par le lent déplace-
ment des dunes.
Tant que n'auront pas été exécutés des
travaux empêchant rOued Mollah de dé-
bonder : tant que n'aura pas été effectué
dratuage deg eaux de la source du Ro-
cher ; tant que Jes note de l'Océan pour-
ront pénétrer dans les terrains, il sera
impossible de mettre en valeur les lots de
colonisation.
LES EVENEMENTS ET LES BOIIIIA
Cyclisme
La septième étape du Tour du Maroc cv-
cliste s'est disputée hier sur le parcours
M aiagran-Casablanca-IlaOat.
L'étape a été gagnée par Moratto (Italie)
devant liaud (Nancy) et Tanchis (Rabat),
A la suite de la sixième étape, Baud
(Nancy) et (iuignandeau (Nantes) sont pre-
miers du classement général avec 38 h. 32
:mfnutp,s 30 s. devant l'lfalfen Corinf, en
38 h. 36 m. 30 s.
(Par dépêche.)
lm. Cent. de la aowm, 117, r. Mumw, Parti
-
U turimri IIJ-4 : t TOVUS
COURRIER
H
lvAlr!qirte Occident*!*
̃i i. ̃> niiiu if–
GOUVERNEMENT GÉNÉRAI
-. LA VD AMflNISTHATIVE
Exercice de la pharmacie
Le J. O. de J'A. O. F. du 11 décembre
1926 a publié un arrêté portant application
du décret du 26 janvier 1926 styr i Mfde la pharmacie en A O. F. i; If :
LA VIE ECONOMIQUE
Mercuriales
Le J. O. de l'A. O. F. du 11 décernée
1926 a publié le tableau des mercuriales
officielles en vigueur pendant Je premier
semestre 1927 pour le calcul des droits ad
valorem è. l'entrée et à la sortie des Colo-
nies de l'A. O. F. et à l'établissement des
statistiques du commerce. et un arrêté
fixaint le tarif des coefficients de majora-
tion applicables à la perception, en Afri-
que occidentale fran;aise, des droits spé-
cifiques à l'entrée et ii la sortie pendant le
premier semestre 1927.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Cartographie
Le service géographique de l'A.O.F. vient
de publier les deux derniers fascicules de
['A.ttlas des Cercles de L'A. 0. F., qui con-
cernent le Dahomey et le Niger.
Par décision du Gouverneur général, le
prix de cession au public, des cartes et
publications du Service géographique du
Gouvernement général, est majoré de 60
à partir du 1er janvier 1927. - -
Cette majoration sera signalée par un
timhre humide sur Unis les exemplaires
mis en vente.
La contribution volontaire
Au Il décembre 1926, ta contribution vo-
lontaire de l'A. O. F. s'élevail è la somme
de 16.580.013 fr. 32 ainsi répartie entre les
colonies du. groupe :
Circonscription de Dalc-til- - - - 2.744.085 OCr
Colonie du Sénégal 3.829.804 G0
Colonie du Soudan 3."I7ú,.f.i6 77
Ccrtonie de la Mauritanie 254.06& 14
Codonie du Daliomev r.18.005 82
Colonie de te tluinée 2.6d».372 90
Colonie du Niger 681.701 00
Colonie de ia Cote d'Ivoire. 2.711.380 54
SÉNÉGAL
LA VŒ ADMINISTRATIVE
Administration
M. Antonin (Louis), administrateur en
chef des Colonies, en service au Soudan,
a été affecté nu Sénégal pour y remplir les
fonctions intérimaires de socrétaire général.
M. Noél, administrateur-adjoint a été
nommé commandant du cercle de Kolda
(Casamance).
Suppléments de lonctkms
Le Journal Officiel de la Colonie du 16
décembre 1926 a publié une décision fixant
le taux des supplémento de fonctions pour
l'année 1927.
LA VIE EQONOMIÛUE
Banque de VA. O.
Au SI octobre itfâ6. le bilan de la suceur-
d« 18I.J4"-1. TA el fc )).tÑhJ'
s'équilibre it à la ttOnlimi do :;f(J mil-
li(t£l:
LES EVENEMENTS ET LES SOMMES
La lièvre jaune est en décroissance
A la date du 10 décembre 1926 ont été et
demeurent rapportés, rarrêté no 2649 du
29 octobre 1926. déclarant contaminé de
fièvre jaune le territoire de la commune
mixte de Kaolaok et l'article 2 de l'arrêté
n° 2908 du 30 novembre 1926, en ce qui
concerne seulement le canton de Kaolack-
I^aigtiem.
MAURITANIE
LA VIE ADMINISTRATIVE
Travail indigène
Le Journal Officiel de l'A. O. IF. du 11
décembre 1926 a un arrété fixant
pour la Baie du Lévrier les modalités d'ap-
iplication du décret du 22 octobre 1925 por-
tant réglementation du travail indigène.
COURRIER
des Antilles
GUADELOUPE
LA vm ADMINISrniATTVr.
Les armes à son sur le territoire de Marie-
Galante -
Par arrété du Gouverneur du 15 novem-
bre 1926, les commerçants qui ont en ma-
gasin un stock d'armes à feu et de muni-
tions sont tenus d'en fournir un état à la
brigade de gendarmerie de Grand-Bourg
ou fi la brigade de gendarmerie la plus pro-
che.
Tout particulier possesseur ou détenteur
d'une ou plusieurs armes à feu quelconques
est tenu d'en faire la déclaration à la gen-
darmerie.
L'importation des armes et des muni-
tions est provisoirement interdite à Marie-
Galante sauf autorisation spéciale accor-
dée par le Gouverneur.
LA VIE ECONOMIQUE
ptecom de Il---
Les recettes du service de l'enregistre-
ment du l* janvier au 31 octobcp de l'exer-
cice 1926 se sont élevées à la 80mme de
2.771.965 francs 24 centimes avec une plus-
value de 1.024.965 francs 24 centimes sur
les prévisions budgétaires. -
UBS BVnraOMTB BT UBt H0MM&8
Acquittement
Les meurtriers du gendarme Mtynot sont
acquittés par la Cour d'assises de la Gua-
deloupe.
(Par dépêebe.)
,i i , il i*t, J" i
itnaa BM
mtÊÊÊÊÊÊÊiÊÊÊÊÊBm
Lettre de Marseille
..-t:I'' ":" 1 l' \1\":" 'r'
Gomme toutes loa ai à pareille, époque un
ufcis grand nombre de ptissagerti est descendu
aes courriers venant d'Algôricu a l'occasion des
fêtes de Noêl. Par ailleurs', le ihouvemeut dj
port, au cours de cette MUtaine du I» au 26 dé-
cembre inclus, a été plus important que celui
de la senmiue précédente: il est entré 117 navi-
res et n en est sorti- M5. Le chiffre des impollta,.
tions a été de 83.774 tonnes et celui des exporta-
tions de 49.811 tonnes.
Sur la ligne d'Extrême-Orient et d'Indochine,
signalons. Farrivée de - grand paquebot * tal-
tord, -qui!* pénétré .dans no. le al dé-
cembre: 97 passagers se trouvaient à bord, par--
mi lesquels MM. Oimud, administrateur du ser-
vice colonial capitaines Durand et Dubois, mé-
vice colonial, Noëf, lvuestli. vice-consul, des com-
decin-major étudiÉtht!3 a u-a groupe de ign'ilz
merçants, des étudiants et un groupe de marins
de Ttttat. La cargaison du navire comprenait
U72 Vomies de thé, soie, peaux, cuoulchouo, etc.
Le Chantilly, venant d'mduuume est attendu le
31 embrc.
Un seul navire est arrivé de Madagascar, le
fonn (1 81", qui a IIÚS à quai, le M décembre,
2.513 tonnes d'aroichides, enté, UMm&, coprah, au-
cre et tabac.
Parmi tes bâtiments arrivés du Maroc et de
l'Afrique Occidentale, càLOttt; le à» décembre, le
Kigcr, qui a amené de Gotonou 17 passattcra et
1.365 tonnes d'huile, pulmfstc, cûcoo, bois, ara-
chides, manioc et bananes; le Smal, venant de
KénUru, avec 274 tonnes de millet, lèves, pois
chiches et peaux; l'Alida, courrier de Dakar, en-
tré au port, le 24 décembre, avec 1.2U tonnés de
graines de ricin, arachide», gomme, peaux et
bananes. L Adotph est arrivé de Dakar le ?à di-
cembre et a mis il quai t,2i tonnes d'arachides
Des ports de la Régaocet sont arrivés, au
cours do lu semaine, le courrier Couvermur-ue-
nârat-Grévu, qui est entré à la Joliette le 20 dé-
cembre. 22 i passagers en sont descendus. La
cargaison était de 500 tonnes de viu, huile, det-
tes" oranges et ploUlb.
tesL,e , 23 décembre, rOud;dd, venant de Ulzrrte, a
débarqué 106 passagers dont 115 militaires et UT
tonnes du marcliandises diverses. Le lendemain,
24, VEugénie, a mis a quai un chargement de
blé, dattes et éponges, embarqué iV Sfax. Le 25
décembre, le courrier de Tunis. Matm-tt, e&
arrivé avec 00 passas rs, dont 26 militaires et
324 tonnes de vin, dattes, ébauchons, etc.
Trafic important avec les ports algériens. Le
20 décembre, sont arrivés le iivuvemeur-Généret
Lalerrière, d Oran, avec 89 i>assagers et 307 tan-
nes de primeurs, (l'ufs, alfa, pois chicbes, 8.; et
la Tafna. d'Oran également, avec une cargai-
son de vin, lie de vin, etc. Le Maine est entré
au port le 21 décembre, venant d'Alger, et a tnis
h uuui 628 tonnes de vin, huile, primeurs, etc.
Le 22, le courrier Timgad, a amené d'Alger 200
passagers et 116 tonnes de primeurs, tartre et
ligues; la Nièvre, venant de BOne, a débarqué
131 tonnes de vin, fûts vides, etc.; ie UUiana
est arrivé d'Alger avec 13 passagers et 158 ton-
nes do surdines ù l'huile, poissons salés, vin,
tnbnc, etc.
Le
tabac, 23 dé ceitibre, l a
tabac, 23 décembre, la Martinique, courrier d'Ai.
ger, est entré à la Joliette; 213 passagers se trou-
vaient it horde ainsi qu'un chargement de 210
tonnes de marchandises diverses. D'Oran, le La-
morfe a amené le même jour, 70 passagers et
257 tonnes de primeurs, etc. [:'¡J(lgne est ar-
rivée d'Alger le 24, avec 79 passagers et 234 ton-
nes de vfon, figues, primeurs et cigarettes. Le
Dt,c-d'AulPtole, courrier d'Alger, arrivé le môme
jour, avait a bord £ passagers et 221) tonnes
au primeurs, œufs et vin.
Le Marâchal-Ifugeaud, venant de Bône, est cn,
tré dans nos bassins le 25 décembre, avec 48
passagers et 200 tonnes du vin. blé, primeurs,
peaux, etc.; le Uoumler a mis à qiyii 000 ton-
nes de marchandises diverses, chargées à Phi
llppevHIe, et le Sidi-Perruch, venant de Bône,
r 'ait 5 passagers à bord et 506 tonnes de via,
bK semoule, etc.
e Le courrier d'Alger Gouvcrneur-Uénéral-Lépme
est arrivé avae 54 pue-agei*» et 900 tonticit de
primeurs. "n et tabiie.
Iju dtuiîUiohe 20 dÍ)(.t'm,bl'o, le Gouverneur-dé-
ntrni-tonna?t est iin",vé d'Alger nvvc. 1. gcr.t el W0 tOttaps dit jriarclwv» ,.1'LN.Jt.
WS&A&tB t»K WAIt9f 11XS
Ligne d'trlae.()¡'\en\ et d'fnd/>eldn«
8! "K'C,ombre. Anjikar ^McsHO^.eritra Mariti-
me¡;) , pour DjibouU, SaIgon, puis lu Chine et le
Japon.
5 janvier. Aiay-le-HUteau (Messageries Ma.
ritimes), pour Djibouti, SnTgon, puis Tourane st
HaIphong.
Ligne de Madagascar et la Manfcm
5 janvier. Comté (Havraise PénùMlaire),
pour Madagascar et la Réunion.
Ù janvier. - Leconte-de-Liste (Messageries Ma
rltlmes), pour Madagascar, La Itéunion et Mau*
rtcc.
Ligne de la Guyane et des Antilles
5 Janvier. Mont-Aigoual (Transports MnriU,
mes), peut Cllyenoflc. Pointe-ft-Pitre, et Fort-de
France.
Ligne du Maroc et de l'Afrique Occidentale
30 décembre. - Oued-Zem (Compagnie Pa.
quet), pour Dakar, Ruilsque, foudiougne, Kao-
lack et Ziguinchor.
4 Janvier. Niger (Cie Fraissinet), pour Da-
kart Connkl', Grand-Bassain, Lomé et Cotonou.
5 janvier. - Maréehal-Lyautey (Cie Paquet),
pour Casablanca.
5 janvier. Abda (Cie Paquet), pou Casa-
blanca, Dakar et Rutlsque.
9 janvier. Cireassie (Cie Paquet), pour Casa-
blanca, Mazagan et Mogador.
10 janvier. Valdivia (Transports MartU.
mes), pour Dakar, puis le Brésil et la Plata.
14 janvier. Aster (Cie Paquet), pour Dakar,
Rullgquc. FoudM)ugm?, Kaolack et Ziguinchor.
15 Janvier. (;ordoba (Cie Transports Mariti-
mes), pour Dakar, puis le Brésil et la Plata.
hfbraatiMS Financières
ae
BANQUE DE PARIS ET DB8 pavea"
Société anonyme
au capital de 200 millions de francs
Le Conseil d'administration, dans sa
sénee du 14 décembre, ayant décidé qu'un
acompte de 20 francs brut par action, sur
le dividende de l'exercice 1926, serait dis-
tribué, co dividende est mis en paiement
depuis le 20 décembre.
Cet acompte est payé, net de tous impôts,
comme suit :
17 fr. 60 par action nominative ;
9 fr. 54 par action au porteur, contre re-
mise du coupon numéro 98.
A Paris, au siège socinl, 3, rue d'Antin
et au change du jour sur Paris.
A Bruxelles, Amsterdam, Genève : aux
succursales de la Banque de Paris et des
Pays-Bas.
BANQUE DE L'UNION PARISIENNE
MM. les actionnaires sont informés que,
par décision du Conseil d'administration, il
est mis en paiement à partir du 27 dé-
cembre 1926, un acompte de 15 francs sur
le dividende de l'exercice 1926. Cet acompte
sera payé nous la seule déduction de l'un-
pôt sur le revenu afférent à cette distribu.
tion, la taxe de transmission devant être
récupérée en totalité sur le solde du divi-
dende. En conséquence, ledit acompte sera
payable a raison de 13 fr. 20 net par action
nominative ou au porteur contre présenta-
tion du certificat pour les titres nominatifs,
et sur remise du coupon nO 46 pour les
titres au p. ris, au siège sOcial,
7, rue Chauctvot, et 1% rue Le Pcletier ; &
Bruxeltar. à 1a SociéttPOénérale de Belgi-
que, 3, M<&nt!»gn<*ao-Pat^
q,,e, '- I.-
séea de manière que I air puisse passer entre
les chaînes ainsi formées. Après le séchage, on
pratique l'égrenage. le rouissage et le teillage.
Au Maroc, cette opération revient entre 75 et
80 francs J'hectare.
Dans les aimées moyennes, on peut obtenir
4.000 à 4.500 kilos de paille à l'hectare qui
se vend en Europe, présentement, 1 fr. 20
pour les bonnes qualités et 0 Jr. 60 pour
les mauvaises. Comptons un chiffre des plus
bas pour le Maroc, par exemple, 0 fr. 65,
cela fait pour 4.000 kilos, 2.600 francs à
l'hectare. Or, le prix de revient ne dépasse
pas, avec la mise en préparation du sol (en.
grais compris) et travaux spéciaux accessoires,
1.000 à 1.200 francs. 11 reste donc un béné-
fice qui serait net de 1.400 francs s'il n' y avait
pas les frais de transport.
Outre la vente de la paille. ou de la filasse
obtenue après le rouissage-teillage, il est une
autre source de bénéfices dans la culture du
lin, c'est la graine. On considère que 100 kilos
de paille doivent donner en moyenne 10 kilos
de graine. Cette grame se vend pour l'alimen-
tation ou pour l' huilerie, ?ur le pied de 225 à
250 francs les 100 kilos. Si donc on a une ré-
colte moyenne de 4.000 kilos de paille à
l'hectare, cela fait 400 kilos xle graine qui, à
200 francs seulemnt, font 800 francs qui,
ajoutés aux 1.400 francs de paille, font un
rendement de 2.200 francs à l' hectare.
La paille de lin ne peut pas être expédiée
en France sous forme de paille brute. Ce serait
une marchandise trop encombrante, dont la va-
leur propre ne supporterait pas ces frais. Il faut
donc quelle soit travaillée sur place.
Ce travail comporte le rouissage et le teil-
lage. La filasse et les étoupes ainsi obtenues
représentent une valeur relativement considéra-
ble (une balle de 100 kilos de filasse peut va-
loir, à 'époque uctuelle, de 800 à 1.000 fr.)
pour une qualité moyenne, c'est-à-dire pour
des lins semblables à ceux du Maroc et coûte
relativement peu de transport étant donné son
peu d'encombrement à bord d un navire.
S'il fallait, pour chaque opération agricole.
établir un établissement de rouissage-teillage
afin de travailler la récolte du domaine, ce se-
rait une grosse dépense d installation, de pro-
duction, par suite de irais de revient. Mais
dans la Chaouïa. il existe deux établissements
de ce genre. susceptibles de travailler chacun
de 1.500 à 1.800.000 kilos de paille par an.
c'est-à-dire la récolte moyenne de 450 à 500
hectares en culture de lin. L'organisation de
ces établissements leur permet de prendre à
façon les travaux de rouissage-teillage pour une
certaine quantité de paille. Le prix du travail,
en se basant sur ceux pratiqués en rrance, ne
peut pas dépasser 25 à 30 francs aux 100 ki-
los. Si donc on prend le coût de la paille
brute, soit 250 à 300 francs les 1.000 kilos,
plus les frais de rouissage-teillage à façon, on
a un prix total de 600 francs. 100 kilo. de
paille donnent, sur le poids brut d'origine.
10 de filasse. ou sur le poids de roui, de 12
à 16 Cette filasse se vend entre 750 et
1.000 francs. On aura donc, pour 4.000 klP
de paille brute, un peu plus de 400 kilos de
iflasse et, en comptant celle-ci à 800 francs
seulement. 3.200 francs de recettel. Alors que
la dépense aura été de 4 fois 6^0 FRIICS. SOÏ*
2 400 f ranci. Qrw$00 francs, avc J 800 fr.
provenant de la vrnh dM graines, rutnnt le
n*» .1- rA.-çj;,» : ,-'<*♦ à-dire !.?C*
fiL ! 5'0 h;,nc l'hecjate.
Or, t!1 a dmettant l"¡l\':, par suite de la yluf-
•val'.!'* acquise pu l-I dfc'.VI CCITAIR*» ..f:.
yysrr,, le piix de ce verrai n s 'él«
ou J.000 franc: i'heciitrt, on voit qu'en deux
récoltes ia terre est f/ayte.
La culture du lin e't aujourd'hui, au Maroc.
non seulement possibii, mais rémunératrice,
par l'expérience de plusieurs années. fJle peut
donner les résultats les plus satisfaisants.
Louis Le Barbier,
• mtm J
Lois, Décrets, Arrêtés
Décret portant création d'un poste de di-
recteur de la police et de la tureté géné-
rale de l'Indochine.
Aux termes de ce décret, les services de ia
Police ( L DF lu Sûreté (KTU'TUIC en Index lune
sont placés suiis l'autorité d'un directeur, pré-
senta par le Gouverneur Général de l'Indochine
et noininé par décret rendu sur lu proposition
du ministre des Colonies.
Le Directeur de la Police et de la Sftrelé Gé-
nérale de l'Indochine assume personnellement
la direction du Service Central de renseigne-
ments et de Sûreté Générale du Gouvernement
H est chargé du contrôle technique de tous
les autres services de police de l'Union Indo-
chinoise ;il veille plus particulièrement au
maintien d'ullc liaison efflcace entre les servi-
ces de sûreté et de police, le service de ren-
seignements militaires, la gendarmerie et le
service des douanes.
Il siège au Conspil de Gouvernement.
La solde et le classement du Directeur de la
Police et de la Sûreté Générale, au point de
vue des différentes allocations accessoires ou
protestations en nature qui pourront lui être
allouéeS, sont fixés par arrêté du Gouverneur
Oénéral.
JMcret portant réorganisation du personnel
do service des douanes en Afrique Occi-
dentale Française.
Aux termes de ce déerct. le service des
douanes dans les colonies qui composent le
croupe clp l'Afrique occidentale française est
assuré. par un personnel dont le statut et les
cadres sont fixés par arrêté du gouverneur gé-
nérul; des agents appartenant aux cadres mé-
tropolitains peuvent y être intégrés ou incor-
porés. Il comprend :
A. Des agents supérieurs de direction et
de contrôle.
B. Des agents des bureaux.
C. - Des agents des brtgades.
Décision modifiant" la décision du 19 ami
1898 instituant une Commission consulta-
tive permanente chargée de donner son
aYil sur las masures à prendre * 1 égard
du magistrats coloniaux.
Aux termes de cotte décision, la commis-
sion auparavant ainsi compoéc :
Deux conseillers h In cour de cassation, ami
le plus ancien, président:
Deux conseillers « la Cour d appel de t aris.
Un avocat général près la même cour, est
moiWtôe comme suit :
Quatre conseillers à la Cour de cassat.i.on,
dont te plus ancien, président;
Un avor-at général près la même cour.
Ces magistrats seront désignas au commen.
cement de chaque année judiciaire, les con-
seillers par le premier président de la Cour de
cassation et r avocat général par le procu-
reur général prfta la meme cour.
NECROLOGIE
--0-0--
Nous apreDons le décès.'à Dakar, de M.
Madré (André), sous-chef de pare du chemin (!f
fer dp Tbft? au Niger.
Mort de M. Marcel Nirsch
Nous avons le regret d'apprendre la mort
de M. Marcel llirsch, fondateur et Président
du Conseil d'Administration de la Société de
Culture Cotonnière du Niger et de la Société
des Tabacs du Cameroun.
Nous adressons à sa famille, si cruellement
éprouvée, nos plus sincères condoléances.
M. Marcel Hirsch était le beau-frère de M.
André Hesse, ancien ministre des Colonies.
Les obsèques ont eu lieu dans la plus
stricte intimité..
A LA CHAMBRE
QUESTIONS ECRITES
Quêtes interdites en Tunisie
M, Mfirius Motttelt, député, demande à M. le
ministre des Affaires étrangères pour quels mo-
tifs les autorités se sont opposées à une collecte
en faveur des victimes de l'injustice, collecte qui
devait être faite lo 28 mars dernier, & H., à la
suite d'une conférence de M. G., organisée par
la section de la Ligue des Droits de l'Homme
du cette ville. (VacsLioll du 12 novembre 1926.)
Iti-ponsv. Ln décret beylieal, inspiré par
lo tiesir de soustriure ta population à l'abus des
emêtes et souscriptions motivées pur les objets
I pllis divers l't.- souvent, pour les buts les plus
nuisiDles à la tranquillité du pays, eu faveur
desquelles elle était sans cesse sollicitée, a dé-
cidé que quêtes et souscriptions devaient faire
l'objet d'une autorisation préalable. Cette auto-
risation n'ayant pas etc demandée par les orga-
nisateurs île la conférence faite a Bizerte, le 28
mars dernier, sur l'initiative de la section de la
Ligue des Droits de l'Homme de cette ville, les
autorités, en s'opposant à ce qu'il lùt procédé à
une quête à la suite de cette conférence n'ont
fait que se conformer à la disposition d'ordre
général précitée.
LA PAIX AU MAROC
Le Haut Commandement
Du.ua un ordre du jour adressé aux trou-
pes du Muioc, le général Y i du loti u tenu
à exprimer su fierte (t'ayoir été nommé au
sa cotl-
tlance, ajoutaut : Il llC passé magnifique
des troupes, leur dracipluie et leur vail-
kuuv. leurs travaux et leurs succès, sont
des titres déiù inédits dau» l'Histoire, lia
seront ainsi le sùr garant de ce que lu
France J)ettt attendre d'elles dans l'avenir. u
Le général s'incline uvoc émotion devant
lu mémoire des Imives tombés uu cliainp
ft'ltnfwwu\' et salue 114':-4 druipiMiux et éten-
dards des beaux régiments du Maroc.
DANS LA LEGION D'HONNEUR
--0-0--
Ministère de la Guerre
Sont promus yiuml officier, le général Llala.
del , coiuaudant le corp> d'unuée cotoniulc.
Commandeur :
Le niédecin-inspeelour (iide. directeur du ser-
vice de santé de l'Indochine; les colonels TH".)
du service géographique. tiouet. du d'infan-
lerie coloniale ; ltoussel, directeur du cours
préparatoire des affaires indigènes d'Algérie ;
de Vignes, (xnuninndant l'artillerie du groupe-
ment ouest du Mnror ; le chef de bataillon
Diverres du ler Tirailleurs malgaches ; le heu-
tcnant-oolonel Hcy. du 4* Tirailleurs énégalals.
.,. 1
A l'Académie de marine
'--(..0--
1' ,\CtUkllile de M.iDiie, dium ha 1( ¡h','
iéniix, u eti'cudu 1- s inniuuica on » d-.- i ,v.»i~
"vl !)anK'n. » Ai :.v,;, oUi '.>•-* ̃ • »•». 1 -
̃. V ..V ',.,..;jr'l\r Jn t'J\:\ Ul.Vl'ili l"'
!' r -uc la « '.t'i'mc If -v M-imnij du
cej.iî.-jintf de '.I L8YH"'! :1. r;>dc. * i: A
1'1'1" (lo «Il nv r .vnh;, ,>«r - l'I fil c't).;.,'ft
s -u:-j uiriri lu rapll',hH' vai-'-Hfnii l.clll"
1'1.,. j'vh:a.;ëU! ù l'Leuio de guerre navale, sur
« l'avenir du sous-marin ».
LES TROUBLES DE JAVA
00 -'
Lr cuhnc n'est pus encore entièrement ré-
ftifrli à Java. Dans te district de Wlingis,
oh les communistes essayèrent de semer la
terreur, l'in!/l-r/cu.r. personnes ont été ar-
rêtées.
D'antre part, on a découvert dans le dis-
trict tlâ lllilur un complot qui avait pour
but la ileslruclutii des bureaux de postes,
des stations téléyraphifjues et téléphoni-
ques, ainsi (/ t'tusasstnat des autorités
du jiuuvernernent colonial. Le chef du com-
plot, ïindii/ène Ptll/as, a été arrèté.
.u
TROUPES COLONIALES
Vacances offerte* aux Métropolitains
1. J. O. (le la République française du
décembro lCji a publié la liste des vui.nnces
mises dans les troupes coloniales a la disposi-
tion des militaires gradés dee troupes métropo-
litaines et des anciens gradés liliéres du ;-.,,('\ ¡n'
pendant le premier trimestre 1U27.
.,. –-
Algérien victime du chômage
-o-()--
L'Algérien Sciiiiiii lioudjana, 24 ans, et Mar-
celle Illtiviiiel vaii-tit ensemble depuis plu-
sieurs années. I y a un mois ils perdirent tous
deux leur emploi et louèrent une chambre gûr-
nie, 40, montée de la Orande Cote, iientrant
l'autre nuit u. 1 heure M. Daroon, leur propriû,
taire, entendit des râles. Il frappa et n'obtenant
pas de réponse, il ouvrit. Une forte odeur de
gaz se dégagea. Marcelle Pluviriet était morte.
Sorfnni lioudjana. après des tractions ryth-
miques de la langue fut, conduit ii l'Hôtel-Dieu
où son état fut jugé alarmant, La difliculté de
trouver un emploi aurait poussé les deux jeunes
gens au désespoir.
8..
La propagande coloniale
-0.0---
L'Agence Générale des Colonies vient de
fuire paraître une nouvelle édition de la
notice de renseignements et de propagande
sur les établissements français de l'Ooéa-
nie (Tahiti et dépendances).
e..
En Rhodésie
00
Un combat entre tribus, qui s'est prolongé
pendant plus de cinq heures, a eu lieu dans
un charbonnage, iprès de Uoulouwayo. Les ad.
versaires se sont servis de gourdins, de man-
ches de pioche et de javelots.
Kinalement, les Européens, se servant de
fusils de chasse, ont dispersé les cominittalits.
Il y a eu trois indigènes tués, 24 indigènes bles-
sés. En outre, une cinquantaine de huttes ont
été incendiées.
Les Cigarettes JOB
-
'| > ImmbiIm iilf wHIm Mi if im 0
l fi"
4l;'laPAPIER JOB 1
COIIRIEI DE L'IL-
\,
LES EVBNEMXNT8 ET LES BOIIIUI
Accident
Senia Mostefa bon Maamar, 23 aaie, au
service do M. Horlail Vincent, propriétaire
ù Douaouda, conduisait un tombereau at-
telé de deux bétes. Devant un camion auto-
mobile urrôté, de mulet de devant prit peur
et tourna brusquement, entraînant 1q li-
monier. *
Le malheureux conducteur fut pris entre
le camion automobile et le tombereau et
la barre de fer servant à faire basculer
le tombereau lui pénétra dans le ventre.
Il fut ainai traîné pendant quelques mè-
tres.
Malgré tous les soins qui lui turent pro-
digués, lo malheureux est mort à l'hôpital,
laissant une veuve et un jeune frère.
.0000
mmgunmtNE
LA VIE ECONOMIQUE
La marjolaine
La Direction de l'Agriculture encourage
beaucoup la culture de la marjolaine en
Tunisie où elle peut être rémunératrioe.
La région de Sfax, qui parait être parti-
culièrement propioe, a reçu cette année
plus de 17.000 piedB de cette plante.
Les cours
Un cotait à Tunis, ces jours derniers, au
quintal :
Viande sur pied : bœuf, de 325 à 620 ;
mouton, de 425 il 520 ; porc, de 600 à 700.
Peaux vertes : bu'uf, de 150 à 500; mou-
ton, de li a 22 la pièce ; chèvre, de 10 à
18 : peaux socfaee : Ixeuif, WO ; mouton,
7oG ; chèvre, 2.000 ; laines eu suint, de
s:>u il HJ ; lilées (toùmu), de 20 à ifci le
kilo.
lîlés : tendre, tle 175 à 180 ; dur, de 105
à WH: orge, de 107 à 113 ; avoine, do
105 ii 110.
Huilas d'olive : 1M pression, de 870 à
90U ; 2' pression, de g) h 860 : masri, de
:t.) à 84<>.
\'ins (à la propriété) : rouge, Ier choix,
de 14 it If, le diigré ; rosé, de 14 il 15 ;
bloîic, de 15 ù 10.
Le progrès
La Société des Agriculteurs, dnne une
récente séance, a émis le vœu suivnt t
Iiiiformée «.ies casai» qui se poursuivcml,
tant en l'rance qu'à rélrtuigca', vue de
In mise au point d'une méllwxk?' économi-
que d'alimenitation des moteurs à explo-
sion, permettant de réduire la coneomma-
Hull. des carburaids fi prix élevés, tels que
l'essence et le pmrole.
SuilMint que remploi des ttsazogènes per-
met, par l'utilisation du churlion de bois,
de nwtrre m valeur le domaine finTstier,
et de répandre la motoculture en diminunnt
le prix de revient des travaux effectué*
avec les tract ours agricoles.
Considérant que la Tunksie étant le pays
où le nombre de tructoure est le plus élevé
au kilomètre carré, cette queslion de l'nll-
',,n!.,' '.¡m ! des motuum est ici
";1 w in, h.tut Lnl»'r<>t.-
"'I1\;,ilL l' ¡zll <*\i; ^Is les lai "rf!OK'!a
P", !\.tl' offrir lt ; r ,l' irmMIi do garantie,
t r ̃ yfx 'Jr' \j.,
c 'j' (1rI11j h:9 i• 's» '}lr""8 dln.jtl, tw rré-
1 d:f îo)\ iiffei'lé è. l'acbot et il
̃ » i^rttallat m d'rn ("':..:e iiltribué it.
:< r ijcoie «CoUan
« prises ii cet KUibltesement stir l'utill-
K sation des cnrbua*anls susceptibles de
Il remplacer rcaecnce et le pétrofe. n
le La Société des Agrkulhmrs estime
« que ces études sont du. plus igirand inté-
M rêt, tant pour l'amélkiration des culttme
« elUMnémes que pour la bonne exploita-
it tion du domaine forestier. »
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Arrestation de deux assassins
La police de Sottsse Oient d'arrêter lei
légionnaires Salein Trabelsl et Léon Pisot
qui avaient assassiné un de leurs camara-
des nommé SlmuIs,
(Par dépêche.1
M. et Mme Lucien Saint dans le Sud-Tuni-
sien
M. Lucien Saint et Mma Saint, accom-
pagnés de MM. Catvt et Voizanl, du Cabi-
net du Itésident Rénéral, sont partis pour
l'Rrlr(lme-Sud. Ils se rendront jusqu'à
Fort-Sailli, en face de l'oasis tripolitaine de
Ghiutamès.
Leur absence sera de courte durée.
(Par dépêche.)
Des bijoux disparaissent et sont retrouvés
Une diune Luibac, tenauciére de plusieurs
meublés de Tunis, décédait le mois dernier.
Les héritiers qui habitaieut la France
savaient que la défunte possédait de très
nombreux bijoux. L'adnuaistrateur de la
succession fut très étonné, en. taisant l'in-
ventaire, de ne trouver aucun bijou.
Il déposa alors au Parquet une plainte
ile vol contre incormtu.
M. Clapier, commissaire divisionnaire,
mena l'enquête en compagnie de son secré-
taire M. Cabannes et du briyadier-chcf
Vaure.
Il jugea bon de convoquer immédiate.
ment Salomon Zarali qui avait été l'ami de
Mme Lubac. Cclui-ci avait sur lui six ba-
gues qu'il déclara avoir enlevées Lui-môme
aux doigts de la défunte.
D'autre part, il dit le plus naturellement
du monde, qu'il y avait encore d'autres
bijoux dans un coffre qu'il possédait en
banque.
llfi furent en effet trouvés au cours d'une
perquisition.
Mais il en manquait encore. Zarati con-
fia que le reste se trouvait chez son beau-
frère.
Cette fois les bijoux étaient au complet.
Ce sont de fort belles pièces représentant
une valeur de 200.000 francs. Une paire de
boucles d'oreites, à elle seule, a été esti-
mée 50.000 francs. 1
Zal'n,h a déclaré que Mme Lubac lui avait
donné une partie de ces bijoux et qu'elle
lui avait confié le reste afin de le mettre
à l'abri des voleurs.
Salomon Zarah a été laissé en liberté
provisoire.
L'enquête suit son cours.
Arrivée prochaine de marins américains
Vers la fin du mois de janvier, comme
on sait, la Tunisie (recevra la visite do
cbaâitniments de la marine de guerre améri-
e.
Le Memphis, vaisseau-amiral, le Poucey
et le BrecU séjourneront très probablement
à Bizcrte du 28 au 29 janvier 1927. >
COUIOBEB Ml HJUtlC
0 o
LA vœ ADMINISTRATIVE
Bibliothèque du Protectorat
La bibliothèque générale du Protectorat
a été érigée on établissement ipubiic, elle
a pour attributions d'assurer là conserva-
tion et la conunuiLicution au public des
ouvrages de fonds, des quotidiens et des
publications périodique soumis uu dépôt
légal, des archives, des carles, estampes,
monnaies, photograpiiies et tous documents
dont elle a la garde, dans les conditions
qui seront lixées par arrêté d)u Directeur
oIlénéral do rinstrucftion PUblique, des
Beaux-Arts et des antiquitéS, sous réserve
des dispositions du présent dahir en ce qui
concerne la communication des archives
administratives.
Autorisation d'emprunt
La ville de Mogudor a été autorisée à
contracter, auprès de la UanquiB d'Klal du
Maroc, un emprunt du huit cent mille
truucs (remboursable en cinq ans, avec
faculté pour la ville de procéder à un reni-
boursement anticipé, suivant les modalités
prévues à un contrat qui sera approuvé
par le llrund Vizir.
Le taux de l'intéarêt est dixé à 8 1/2
Le service de cet emprunt sera gagé
(intérêts et amortissement) sur le produit
des droits de porte, à concurrence d'un
montant annuel égal aux remboursements
qui soront fixée au contrat. Le gage de la
banque d'blat vrcnt après cehii consenti
au O'(>tÜA, Foncier de France pour le pre-
mier emprunt d'un rfiillion conUucté par
la ville do Mogador auprès de ctÀ établis-
sement financier.
En cas d'nsurnsnncc du produit des
droite de porte, il sera accordé à la Banque
d'Etat- au Maroc, sur sa demande, un gage
spécial coinplétnentaire, assurant le ser-
vice rétsrulier des annuités.
En outre, le (jouvernement chérifien
garanti il le paiement des wlIluités, au cas
oft. par modification du daliir du 20 aviril
1917 les droits de porte cesseraient d'être
intégralement perçus au (profit des muni-
cipalités dt's ports marocains pour être
appliqués au service de l'emprunt d'at
IIUO, ou à tout autre chapitre du budget de
l'Etal chérifien. Cette' mesure jouera dans
la mesure des iprélèvcments d'Etat sur les
dits droits de porte.
Magistrature
Sont nommés :
Conseillers à la cour d'appel de Rabat, M.
Loris, vice-président du tribunal de Casa-
blanca, et M. Kscolle, président du tribunal
de Habnt.
Juge au tribunal de Rabot, M. AuziUlon,
juge uu tribunal d'Oud.jdo.
Juge au tribunal d'Oudjda, M. Patrimo-
nio, juge suppléant rétribué au tribunal de
Rabat. - - -
Juge suppléant rétribué au tribunal de
Hnbnf, M 1.8<1l1a8, juge de paix à Rabat.
.Juge de paix à Hai'at, M. Ruaudel, sup-
pléant rétribué du juge de paix de Rabat.
Organisation territoriale
Le général de brigade Monhoven, com-
mandant la -128* division d'infanterie, eet
mis à la disposition du résident général de
France au Maroc (service des cOmmande.
monts territoriaux).
LA VIE ECONOMIQUE
Exportation dea chevaux
Los o.rp<*rUtionjt 41a rhf-auir 'I;Ú Ata-roe,
qui tiraient ,Jt,.: susve ulth.'s lors des opé-
rations. sermi autorisées sous certaines
cvnditium, à datur rtu I« j inn'cr 19^7
(Par dépôche.)
Les colons de l'oued Mellah réclament
A la suite du raz de marée qui a désolé
la côte marocaine, la plaine des Ouled
Hanimineoun au sud de Feidhaki a été
submergée par la mer. Des dunes ont cédé
et la mer a pénétré dans les terrains dont
plusieurs avaient été ensemencéQS. C'est
un véritable désastre. On a le cœur serré,
écrit la Vigie Marocaine, en constatant que
tant d'efforts ont été perdus, tant de ca-
pitaux engloutis.
Là où l'on espérait voir ibieaitot se dre8-
ser les jeunes tiges de blés et des orges,
il n'y a plus qu'un lac salé qui recouvre
tout. Devant l'inondation nnoiMiçante, des
colons ont dû sc sauvcr. Plusieurs mai-
sons sont restées entourées d'eau pondant
plusieurs jours. Et c'csit miracle qu'il n'y
ait pas en d'ncckîent de personnes.
Les (:ohms lus plus éprouvés, MM. CÀtr-
rion, Scotto et Froijert, sont trois attribu-
taires de lois de colonisation. MM. Car-
rifuk et Scotto ont toute leur propriété sub-
mergée, soit 26 liec-tares chacun. L'eau
couvre 21 hectares sur 26 du lot Frobert.
Citons oncore M. Mercadcl : neuf dixit*rtes
do sa propriété sont inondés : Sorroche,
le Scryna. chez M. Broggi, dix hectares
sont envahis par l'Océan.
L'eau atteint à certains endroits, plus
d..tm mètre de hauteur.
Les colons ont reçu leurs lots du Ser-
vice des Domaines avec l'obligation de les
mettre en valeur suivant un cahier des
charges longuement établi. 11 est désormais
prouvé qu'il leur sera impossible de rem.
plir les clauses de ce cahier des charges
tant qu'ils seront à la merci d'un débor-
dement de l'Oued MeHah.
Des pétitions, des requêtes ont été
adressées à M. le Résident Général qui les
a, certainement, transmises aux Servicee
compétents, dont l'action ne s'est, pas en-
core manifestée.
Si l'on ne peut modifier la configuration
du terrain, il est facile de régulariser sur
certains. points le cours de l'Oued Mettait
et de faire déverser dans la mer ia source
du Rocher dont forifice, vers l'Océan, est
complètement 'bouché par le lent déplace-
ment des dunes.
Tant que n'auront pas été exécutés des
travaux empêchant rOued Mollah de dé-
bonder : tant que n'aura pas été effectué
dratuage deg eaux de la source du Ro-
cher ; tant que Jes note de l'Océan pour-
ront pénétrer dans les terrains, il sera
impossible de mettre en valeur les lots de
colonisation.
LES EVENEMENTS ET LES BOIIIIA
Cyclisme
La septième étape du Tour du Maroc cv-
cliste s'est disputée hier sur le parcours
M aiagran-Casablanca-IlaOat.
L'étape a été gagnée par Moratto (Italie)
devant liaud (Nancy) et Tanchis (Rabat),
A la suite de la sixième étape, Baud
(Nancy) et (iuignandeau (Nantes) sont pre-
miers du classement général avec 38 h. 32
:mfnutp,s 30 s. devant l'lfalfen Corinf, en
38 h. 36 m. 30 s.
(Par dépêche.)
lm. Cent. de la aowm, 117, r. Mumw, Parti
-
U turimri IIJ-4 : t TOVUS
COURRIER
H
lvAlr!qirte Occident*!*
̃i i. ̃> niiiu if–
GOUVERNEMENT GÉNÉRAI
-. LA VD AMflNISTHATIVE
Exercice de la pharmacie
Le J. O. de J'A. O. F. du 11 décembre
1926 a publié un arrêté portant application
du décret du 26 janvier 1926 styr i Mfde la pharmacie en A O. F. i; If :
LA VIE ECONOMIQUE
Mercuriales
Le J. O. de l'A. O. F. du 11 décernée
1926 a publié le tableau des mercuriales
officielles en vigueur pendant Je premier
semestre 1927 pour le calcul des droits ad
valorem è. l'entrée et à la sortie des Colo-
nies de l'A. O. F. et à l'établissement des
statistiques du commerce. et un arrêté
fixaint le tarif des coefficients de majora-
tion applicables à la perception, en Afri-
que occidentale fran;aise, des droits spé-
cifiques à l'entrée et ii la sortie pendant le
premier semestre 1927.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Cartographie
Le service géographique de l'A.O.F. vient
de publier les deux derniers fascicules de
['A.ttlas des Cercles de L'A. 0. F., qui con-
cernent le Dahomey et le Niger.
Par décision du Gouverneur général, le
prix de cession au public, des cartes et
publications du Service géographique du
Gouvernement général, est majoré de 60
à partir du 1er janvier 1927. - -
Cette majoration sera signalée par un
timhre humide sur Unis les exemplaires
mis en vente.
La contribution volontaire
Au Il décembre 1926, ta contribution vo-
lontaire de l'A. O. F. s'élevail è la somme
de 16.580.013 fr. 32 ainsi répartie entre les
colonies du. groupe :
Circonscription de Dalc-til- - - - 2.744.085 OCr
Colonie du Sénégal 3.829.804 G0
Colonie du Soudan 3."I7ú,.f.i6 77
Ccrtonie de la Mauritanie 254.06& 14
Codonie du Daliomev r.18.005 82
Colonie de te tluinée 2.6d».372 90
Colonie du Niger 681.701 00
Colonie de ia Cote d'Ivoire. 2.711.380 54
SÉNÉGAL
LA VŒ ADMINISTRATIVE
Administration
M. Antonin (Louis), administrateur en
chef des Colonies, en service au Soudan,
a été affecté nu Sénégal pour y remplir les
fonctions intérimaires de socrétaire général.
M. Noél, administrateur-adjoint a été
nommé commandant du cercle de Kolda
(Casamance).
Suppléments de lonctkms
Le Journal Officiel de la Colonie du 16
décembre 1926 a publié une décision fixant
le taux des supplémento de fonctions pour
l'année 1927.
LA VIE EQONOMIÛUE
Banque de VA. O.
Au SI octobre itfâ6. le bilan de la suceur-
d« 18I.J4"-1. TA el fc )).tÑhJ'
s'équilibre it à la ttOnlimi do :;f(J mil-
li(t£l:
LES EVENEMENTS ET LES SOMMES
La lièvre jaune est en décroissance
A la date du 10 décembre 1926 ont été et
demeurent rapportés, rarrêté no 2649 du
29 octobre 1926. déclarant contaminé de
fièvre jaune le territoire de la commune
mixte de Kaolaok et l'article 2 de l'arrêté
n° 2908 du 30 novembre 1926, en ce qui
concerne seulement le canton de Kaolack-
I^aigtiem.
MAURITANIE
LA VIE ADMINISTRATIVE
Travail indigène
Le Journal Officiel de l'A. O. IF. du 11
décembre 1926 a un arrété fixant
pour la Baie du Lévrier les modalités d'ap-
iplication du décret du 22 octobre 1925 por-
tant réglementation du travail indigène.
COURRIER
des Antilles
GUADELOUPE
LA vm ADMINISrniATTVr.
Les armes à son sur le territoire de Marie-
Galante -
Par arrété du Gouverneur du 15 novem-
bre 1926, les commerçants qui ont en ma-
gasin un stock d'armes à feu et de muni-
tions sont tenus d'en fournir un état à la
brigade de gendarmerie de Grand-Bourg
ou fi la brigade de gendarmerie la plus pro-
che.
Tout particulier possesseur ou détenteur
d'une ou plusieurs armes à feu quelconques
est tenu d'en faire la déclaration à la gen-
darmerie.
L'importation des armes et des muni-
tions est provisoirement interdite à Marie-
Galante sauf autorisation spéciale accor-
dée par le Gouverneur.
LA VIE ECONOMIQUE
ptecom de Il---
Les recettes du service de l'enregistre-
ment du l* janvier au 31 octobcp de l'exer-
cice 1926 se sont élevées à la 80mme de
2.771.965 francs 24 centimes avec une plus-
value de 1.024.965 francs 24 centimes sur
les prévisions budgétaires. -
UBS BVnraOMTB BT UBt H0MM&8
Acquittement
Les meurtriers du gendarme Mtynot sont
acquittés par la Cour d'assises de la Gua-
deloupe.
(Par dépêebe.)
,i i , il i*t, J" i
itnaa BM
mtÊÊÊÊÊÊÊiÊÊÊÊÊBm
Lettre de Marseille
..-t:I'' ":" 1 l' \1\":" 'r'
Gomme toutes loa ai à pareille, époque un
ufcis grand nombre de ptissagerti est descendu
aes courriers venant d'Algôricu a l'occasion des
fêtes de Noêl. Par ailleurs', le ihouvemeut dj
port, au cours de cette MUtaine du I» au 26 dé-
cembre inclus, a été plus important que celui
de la senmiue précédente: il est entré 117 navi-
res et n en est sorti- M5. Le chiffre des impollta,.
tions a été de 83.774 tonnes et celui des exporta-
tions de 49.811 tonnes.
Sur la ligne d'Extrême-Orient et d'Indochine,
signalons. Farrivée de - grand paquebot * tal-
tord, -qui!* pénétré .dans no. le al dé-
cembre: 97 passagers se trouvaient à bord, par--
mi lesquels MM. Oimud, administrateur du ser-
vice colonial capitaines Durand et Dubois, mé-
vice colonial, Noëf, lvuestli. vice-consul, des com-
decin-major étudiÉtht!3 a u-a groupe de ign'ilz
merçants, des étudiants et un groupe de marins
de Ttttat. La cargaison du navire comprenait
U72 Vomies de thé, soie, peaux, cuoulchouo, etc.
Le Chantilly, venant d'mduuume est attendu le
31 embrc.
Un seul navire est arrivé de Madagascar, le
fonn (1 81", qui a IIÚS à quai, le M décembre,
2.513 tonnes d'aroichides, enté, UMm&, coprah, au-
cre et tabac.
Parmi tes bâtiments arrivés du Maroc et de
l'Afrique Occidentale, càLOttt; le à» décembre, le
Kigcr, qui a amené de Gotonou 17 passattcra et
1.365 tonnes d'huile, pulmfstc, cûcoo, bois, ara-
chides, manioc et bananes; le Smal, venant de
KénUru, avec 274 tonnes de millet, lèves, pois
chiches et peaux; l'Alida, courrier de Dakar, en-
tré au port, le 24 décembre, avec 1.2U tonnés de
graines de ricin, arachide», gomme, peaux et
bananes. L Adotph est arrivé de Dakar le ?à di-
cembre et a mis il quai t,2i tonnes d'arachides
Des ports de la Régaocet sont arrivés, au
cours do lu semaine, le courrier Couvermur-ue-
nârat-Grévu, qui est entré à la Joliette le 20 dé-
cembre. 22 i passagers en sont descendus. La
cargaison était de 500 tonnes de viu, huile, det-
tes" oranges et ploUlb.
tesL,e , 23 décembre, rOud;dd, venant de Ulzrrte, a
débarqué 106 passagers dont 115 militaires et UT
tonnes du marcliandises diverses. Le lendemain,
24, VEugénie, a mis a quai un chargement de
blé, dattes et éponges, embarqué iV Sfax. Le 25
décembre, le courrier de Tunis. Matm-tt, e&
arrivé avec 00 passas rs, dont 26 militaires et
324 tonnes de vin, dattes, ébauchons, etc.
Trafic important avec les ports algériens. Le
20 décembre, sont arrivés le iivuvemeur-Généret
Lalerrière, d Oran, avec 89 i>assagers et 307 tan-
nes de primeurs, (l'ufs, alfa, pois chicbes, 8.; et
la Tafna. d'Oran également, avec une cargai-
son de vin, lie de vin, etc. Le Maine est entré
au port le 21 décembre, venant d'Alger, et a tnis
h uuui 628 tonnes de vin, huile, primeurs, etc.
Le 22, le courrier Timgad, a amené d'Alger 200
passagers et 116 tonnes de primeurs, tartre et
ligues; la Nièvre, venant de BOne, a débarqué
131 tonnes de vin, fûts vides, etc.; ie UUiana
est arrivé d'Alger avec 13 passagers et 158 ton-
nes do surdines ù l'huile, poissons salés, vin,
tnbnc, etc.
Le
tabac, 23 dé ceitibre, l a
tabac, 23 décembre, la Martinique, courrier d'Ai.
ger, est entré à la Joliette; 213 passagers se trou-
vaient it horde ainsi qu'un chargement de 210
tonnes de marchandises diverses. D'Oran, le La-
morfe a amené le même jour, 70 passagers et
257 tonnes de primeurs, etc. [:'¡J(lgne est ar-
rivée d'Alger le 24, avec 79 passagers et 234 ton-
nes de vfon, figues, primeurs et cigarettes. Le
Dt,c-d'AulPtole, courrier d'Alger, arrivé le môme
jour, avait a bord £ passagers et 221) tonnes
au primeurs, œufs et vin.
Le Marâchal-Ifugeaud, venant de Bône, est cn,
tré dans nos bassins le 25 décembre, avec 48
passagers et 200 tonnes du vin. blé, primeurs,
peaux, etc.; le Uoumler a mis à qiyii 000 ton-
nes de marchandises diverses, chargées à Phi
llppevHIe, et le Sidi-Perruch, venant de Bône,
r 'ait 5 passagers à bord et 506 tonnes de via,
bK semoule, etc.
e Le courrier d'Alger Gouvcrneur-Uénéral-Lépme
est arrivé avae 54 pue-agei*» et 900 tonticit de
primeurs. "n et tabiie.
Iju dtuiîUiohe 20 dÍ)(.t'm,bl'o, le Gouverneur-dé-
ntrni-tonna?t est iin",vé d'Alger nvvc. 1.
WS&A&tB t»K WAIt9f 11XS
Ligne d'trlae.()¡'\en\ et d'fnd/>eldn«
8! "K'C,ombre. Anjikar ^McsHO^.eritra Mariti-
me¡;) , pour DjibouU, SaIgon, puis lu Chine et le
Japon.
5 janvier. Aiay-le-HUteau (Messageries Ma.
ritimes), pour Djibouti, SnTgon, puis Tourane st
HaIphong.
Ligne de Madagascar et la Manfcm
5 janvier. Comté (Havraise PénùMlaire),
pour Madagascar et la Réunion.
Ù janvier. - Leconte-de-Liste (Messageries Ma
rltlmes), pour Madagascar, La Itéunion et Mau*
rtcc.
Ligne de la Guyane et des Antilles
5 Janvier. Mont-Aigoual (Transports MnriU,
mes), peut Cllyenoflc. Pointe-ft-Pitre, et Fort-de
France.
Ligne du Maroc et de l'Afrique Occidentale
30 décembre. - Oued-Zem (Compagnie Pa.
quet), pour Dakar, Ruilsque, foudiougne, Kao-
lack et Ziguinchor.
4 Janvier. Niger (Cie Fraissinet), pour Da-
kart Connkl', Grand-Bassain, Lomé et Cotonou.
5 janvier. - Maréehal-Lyautey (Cie Paquet),
pour Casablanca.
5 janvier. Abda (Cie Paquet), pou Casa-
blanca, Dakar et Rutlsque.
9 janvier. Cireassie (Cie Paquet), pour Casa-
blanca, Mazagan et Mogador.
10 janvier. Valdivia (Transports MartU.
mes), pour Dakar, puis le Brésil et la Plata.
14 janvier. Aster (Cie Paquet), pour Dakar,
Rullgquc. FoudM)ugm?, Kaolack et Ziguinchor.
15 Janvier. (;ordoba (Cie Transports Mariti-
mes), pour Dakar, puis le Brésil et la Plata.
hfbraatiMS Financières
ae
BANQUE DE PARIS ET DB8 pavea"
Société anonyme
au capital de 200 millions de francs
Le Conseil d'administration, dans sa
sénee du 14 décembre, ayant décidé qu'un
acompte de 20 francs brut par action, sur
le dividende de l'exercice 1926, serait dis-
tribué, co dividende est mis en paiement
depuis le 20 décembre.
Cet acompte est payé, net de tous impôts,
comme suit :
17 fr. 60 par action nominative ;
9 fr. 54 par action au porteur, contre re-
mise du coupon numéro 98.
A Paris, au siège socinl, 3, rue d'Antin
et au change du jour sur Paris.
A Bruxelles, Amsterdam, Genève : aux
succursales de la Banque de Paris et des
Pays-Bas.
BANQUE DE L'UNION PARISIENNE
MM. les actionnaires sont informés que,
par décision du Conseil d'administration, il
est mis en paiement à partir du 27 dé-
cembre 1926, un acompte de 15 francs sur
le dividende de l'exercice 1926. Cet acompte
sera payé nous la seule déduction de l'un-
pôt sur le revenu afférent à cette distribu.
tion, la taxe de transmission devant être
récupérée en totalité sur le solde du divi-
dende. En conséquence, ledit acompte sera
payable a raison de 13 fr. 20 net par action
nominative ou au porteur contre présenta-
tion du certificat pour les titres nominatifs,
et sur remise du coupon nO 46 pour les
titres au p. ris, au siège sOcial,
7, rue Chauctvot, et 1% rue Le Pcletier ; &
Bruxeltar. à 1a SociéttPOénérale de Belgi-
que, 3, M<&nt!»gn<*ao-Pat^
q,,e, '- I.-
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