INFORMATIONS 2Ô7
cadres communs reçoit un supplément colonial d'expatriation de
70 p. 100, ce qui est logique étant donné son origine. Le per-
sonnel originaire de FA. O. F. reçoit également une indemnité
de dépaysement de 40 p. 100, quand il est appelé dans une autre
colonie dépendant du Gouvernement général, autre que sa colo-
nie d'origine,
Par analogie avec ce qui existe en France, pour les agents
servant dans la Métropole, aucune indemnité d'expatriation n'est
allouée au personnel indigène servant dans la colonie où il est né.
Une telle indemnité ne saurait en effet, se justifier. Toutefois,
Par mesure de bienveillance, le fonctionnaire ou agent autochtone
ayant servi au minimum vingt années hors de sa colonie d'origine,
continue à bénéficier de l'indemnité de depaysement, s'il est
rappelé dans cette dernière.
Le développement de l'enseignement au Sénégal.
La colonie du Sénégal, la plus ancienne et la plus évoluée du
groupe de l'A. 0. F. mérite par cela même en ce qui concerne le
développement de l'enseignement, une attention toute particulière
de l'Adminstration. Celle-ci n'y a pas failli et tous les efforts
compatibles avec les ressources financières ont été faits pour
propager l'instruction. Un nouvel élan vient encore d'être donné
dans ce sens depuis l'arrivée de M. DIDELOT, Lieutenant-Gouver-
neur du Sénégal.
On signale en effet de Saint-Louis que pour la rentrée qui a
eu lieu au début du mois de novembre, le nombre des écolesa
té porté de 47 à 61 et celui des classes de 120 à 146.
La plupart de ces écoles, bien entendu, sont des écoles de
Village, installées dans des cases indigènes édifiées à peu de frais
avec le concours bénévole des habitants. Mais la construction
de bâtiments définitifs est actuellement en cours ou sera com-
mencée incessamment et de larges prévisions ont été faites dans
Ce but au projet de budget de 1922.
Les premiers bulletins de rentrée signalent une très grande
affluence d'enfants d'âge scolaire et le nombre d'écoliers qui était
année dernière de 5.730 garçons et 504 filles sera largement
dépassé.
D autre part, selon les instructions d'une circulaire du 5 sep-
:;1'h.bre dernier de M. Martial MERLIN, Gouverneur général de
1, A. 0. F., une place de plus en plus grande est faite à l'éducation
cadres communs reçoit un supplément colonial d'expatriation de
70 p. 100, ce qui est logique étant donné son origine. Le per-
sonnel originaire de FA. O. F. reçoit également une indemnité
de dépaysement de 40 p. 100, quand il est appelé dans une autre
colonie dépendant du Gouvernement général, autre que sa colo-
nie d'origine,
Par analogie avec ce qui existe en France, pour les agents
servant dans la Métropole, aucune indemnité d'expatriation n'est
allouée au personnel indigène servant dans la colonie où il est né.
Une telle indemnité ne saurait en effet, se justifier. Toutefois,
Par mesure de bienveillance, le fonctionnaire ou agent autochtone
ayant servi au minimum vingt années hors de sa colonie d'origine,
continue à bénéficier de l'indemnité de depaysement, s'il est
rappelé dans cette dernière.
Le développement de l'enseignement au Sénégal.
La colonie du Sénégal, la plus ancienne et la plus évoluée du
groupe de l'A. 0. F. mérite par cela même en ce qui concerne le
développement de l'enseignement, une attention toute particulière
de l'Adminstration. Celle-ci n'y a pas failli et tous les efforts
compatibles avec les ressources financières ont été faits pour
propager l'instruction. Un nouvel élan vient encore d'être donné
dans ce sens depuis l'arrivée de M. DIDELOT, Lieutenant-Gouver-
neur du Sénégal.
On signale en effet de Saint-Louis que pour la rentrée qui a
eu lieu au début du mois de novembre, le nombre des écolesa
té porté de 47 à 61 et celui des classes de 120 à 146.
La plupart de ces écoles, bien entendu, sont des écoles de
Village, installées dans des cases indigènes édifiées à peu de frais
avec le concours bénévole des habitants. Mais la construction
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Ce but au projet de budget de 1922.
Les premiers bulletins de rentrée signalent une très grande
affluence d'enfants d'âge scolaire et le nombre d'écoliers qui était
année dernière de 5.730 garçons et 504 filles sera largement
dépassé.
D autre part, selon les instructions d'une circulaire du 5 sep-
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1, A. 0. F., une place de plus en plus grande est faite à l'éducation
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