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lèpre, sans compter la tuberculose et l'alcoolisme) ont opéré depuis
l'époque ou DUPETIT-THOUARS prenait possession de leurs îles au
nom de la France, leur œuvre exterminatrice.
Le souvenir de l'amiral DUPETIT-THOUARS m'amène naturelle-
ment à parler de la découverte et de l'occupation des archipels
qui forment notre domaine polynésien.
C'est en 1595 que MENDAZA, le premier en date, découvre les
Marquises; onze ans plus tard (1606) QUIROS et TORRÈS accostent
à Tahiti et aux Tuamotou. En 1767 WALLIS et en 1768 BOUGAIN-
VILLE visitent Tahiti. De 1769 à 1779, c'e&t COOK qui y revient
trois fois, après avoir découvert, lors de son premier voyage,
les Iles sous le Vent.
De 1794 à 1838, les Marquises sont explorées successivement
Par MARCHAND et CHENAL (1794); KAUSENSLEIN (1804), STEWART
(1829), BRUNET (1835) et DUMONT D'URVILLE (1838).
En 1796 VANCOUVER avait découvert Kapa et l'année suivante
WILSON les Gambier.
En résumé, jusqu'en 1842 la nation qui s'honore, à juste titre
Savoir donné naissance à des navigateurs comme LA PÉROUSE,
D'ENTRECASTEAUX et BOUGAINVILLE, lesquels avaient promené si
longtemps notre pavillon dans le Pacifique, ne possédait dans
cet Océan ni lieu de relâche pour ses navires de guerre, ni lieu
de ravitaillement pour ses navires de commerce.
C'est pour répondre à ce besoin que DUPETIT-THOUARS, en
Inai 1842, prit possession de l'archipel des Marquises avec le
consentement des principaux chefs.
Déjà, depuis 1797, trente missionnaires envoyés par la Société
des missions de Londres s'étaient installés à Tahiti et dans
l'archipel.
En vingt ans, le prosélytisme de ces agents de l'Angleterre
avait converti la plus grande partie des habitants à la religion
reformée. Comme partout, leur zèle religieux ne tarda pas à
empiéter sur le domaine politique, si bien qu'ils devinrent en
Peu de temps les conseillers écoutés des Pomaré.
Cette dynastie étant reconnue sans conteste, les missionnaires
esÇiuissèrent une caricature de constitution, établirent des lois,
fondèrent un embryon d'état social: le mariage fut institué, la
Propriété établie; des mebures furent prises pour garantir ces
institutions.
Trente-neuf ans plus tard, en 1836, deux missionnaires
catholiques français venaient à leur tour s'établir dans le pays.
lèpre, sans compter la tuberculose et l'alcoolisme) ont opéré depuis
l'époque ou DUPETIT-THOUARS prenait possession de leurs îles au
nom de la France, leur œuvre exterminatrice.
Le souvenir de l'amiral DUPETIT-THOUARS m'amène naturelle-
ment à parler de la découverte et de l'occupation des archipels
qui forment notre domaine polynésien.
C'est en 1595 que MENDAZA, le premier en date, découvre les
Marquises; onze ans plus tard (1606) QUIROS et TORRÈS accostent
à Tahiti et aux Tuamotou. En 1767 WALLIS et en 1768 BOUGAIN-
VILLE visitent Tahiti. De 1769 à 1779, c'e&t COOK qui y revient
trois fois, après avoir découvert, lors de son premier voyage,
les Iles sous le Vent.
De 1794 à 1838, les Marquises sont explorées successivement
Par MARCHAND et CHENAL (1794); KAUSENSLEIN (1804), STEWART
(1829), BRUNET (1835) et DUMONT D'URVILLE (1838).
En 1796 VANCOUVER avait découvert Kapa et l'année suivante
WILSON les Gambier.
En résumé, jusqu'en 1842 la nation qui s'honore, à juste titre
Savoir donné naissance à des navigateurs comme LA PÉROUSE,
D'ENTRECASTEAUX et BOUGAINVILLE, lesquels avaient promené si
longtemps notre pavillon dans le Pacifique, ne possédait dans
cet Océan ni lieu de relâche pour ses navires de guerre, ni lieu
de ravitaillement pour ses navires de commerce.
C'est pour répondre à ce besoin que DUPETIT-THOUARS, en
Inai 1842, prit possession de l'archipel des Marquises avec le
consentement des principaux chefs.
Déjà, depuis 1797, trente missionnaires envoyés par la Société
des missions de Londres s'étaient installés à Tahiti et dans
l'archipel.
En vingt ans, le prosélytisme de ces agents de l'Angleterre
avait converti la plus grande partie des habitants à la religion
reformée. Comme partout, leur zèle religieux ne tarda pas à
empiéter sur le domaine politique, si bien qu'ils devinrent en
Peu de temps les conseillers écoutés des Pomaré.
Cette dynastie étant reconnue sans conteste, les missionnaires
esÇiuissèrent une caricature de constitution, établirent des lois,
fondèrent un embryon d'état social: le mariage fut institué, la
Propriété établie; des mebures furent prises pour garantir ces
institutions.
Trente-neuf ans plus tard, en 1836, deux missionnaires
catholiques français venaient à leur tour s'établir dans le pays.
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