Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1914-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (A14,N132)-1914/03/31. 1914/03/01 (A14,N132)-1914/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388934h
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
AU MAROC 135
pagnons de misère, les herbes grossières qui poussent entre les pal-
miers nains autour des douars. Une poignée de teben complète
leur nourriture quand les pâturages sont trop pauvres, et c'est
tout ; le grain n'est pas fait pour elles. Si l'on ajoute à ces causes la
gestation prématurée qui hâte la soudure des épiphyses, on ne sera
pas étonné de voir les poulinières, arrêtées dans leur développement,
être d'un format et d'une taille très inférieurs à ceux des étalons.
Le défaut de qualité du cheval marocain ne tient pas à d'autres
-causes et ce qui le prouve encore, c'est que cette qualité ressort
immédiatement chez les suj ets élevés dans de bonnes conditions.
Il est même facile de constater que les chevaux de remonte, achetés
à l'âge de quatre ans, abondamment engraissés pendant quelques
mois avec la copieuse ration des chevaux de troupe, peuvent faire
très honorable figure auprès des barbes d'Algérie et même des che-
vaux français dans maintes circonstances et notamment dans la plu-
part des épreuves sportives : courses, steeple-chases, cross, con-
cours hippiques, etc.
Cette façon de traiter les chevaux n'est pas générale et dans
certaines régions favorisées : Marrakech, Doukhalas, Beni-Hassen,
les indigènes les aiment davantage et les entourent de plus de soins.
Ils ont recherché pour les améliorer des croisements judicieux et le
pacha de Marrakech, El Hadj Tami Glaoui, confirme le fait de l'in-
troduction d'étalons du Tafilalet et de l'Oued Draa, étalons ayant
certainement une origine syrienne. L'influence de ces étalons s'est fait
grandement sentir et l'on recontre, en particulier dans les Douk-
kalas, des types de chevaux joignant à la qualité un modèle d'élé-
gance et de finesse rappelant sans aucun doute l'origine arabe du
père.
La population chevaline est très importante au Maroc et les cir-
constances de milieu et de climat lui sont éminemment favorables ;
malheureusement, jusqu'ici, rien n'a été fait pour encourager, déve-
lopper et améliorer cet élevage. L'œuvre entreprise dans ce sens par
les Haras marocains est sûrement appelée à donner de très brillants
résultats. Le jour où, par des croisements appropriés, surtout avec
du pur sang arabe, on aura corrigé les défauts de conformation du
cheval marocain en lui infusant une pointe de sang généreux, le
pagnons de misère, les herbes grossières qui poussent entre les pal-
miers nains autour des douars. Une poignée de teben complète
leur nourriture quand les pâturages sont trop pauvres, et c'est
tout ; le grain n'est pas fait pour elles. Si l'on ajoute à ces causes la
gestation prématurée qui hâte la soudure des épiphyses, on ne sera
pas étonné de voir les poulinières, arrêtées dans leur développement,
être d'un format et d'une taille très inférieurs à ceux des étalons.
Le défaut de qualité du cheval marocain ne tient pas à d'autres
-causes et ce qui le prouve encore, c'est que cette qualité ressort
immédiatement chez les suj ets élevés dans de bonnes conditions.
Il est même facile de constater que les chevaux de remonte, achetés
à l'âge de quatre ans, abondamment engraissés pendant quelques
mois avec la copieuse ration des chevaux de troupe, peuvent faire
très honorable figure auprès des barbes d'Algérie et même des che-
vaux français dans maintes circonstances et notamment dans la plu-
part des épreuves sportives : courses, steeple-chases, cross, con-
cours hippiques, etc.
Cette façon de traiter les chevaux n'est pas générale et dans
certaines régions favorisées : Marrakech, Doukhalas, Beni-Hassen,
les indigènes les aiment davantage et les entourent de plus de soins.
Ils ont recherché pour les améliorer des croisements judicieux et le
pacha de Marrakech, El Hadj Tami Glaoui, confirme le fait de l'in-
troduction d'étalons du Tafilalet et de l'Oued Draa, étalons ayant
certainement une origine syrienne. L'influence de ces étalons s'est fait
grandement sentir et l'on recontre, en particulier dans les Douk-
kalas, des types de chevaux joignant à la qualité un modèle d'élé-
gance et de finesse rappelant sans aucun doute l'origine arabe du
père.
La population chevaline est très importante au Maroc et les cir-
constances de milieu et de climat lui sont éminemment favorables ;
malheureusement, jusqu'ici, rien n'a été fait pour encourager, déve-
lopper et améliorer cet élevage. L'œuvre entreprise dans ce sens par
les Haras marocains est sûrement appelée à donner de très brillants
résultats. Le jour où, par des croisements appropriés, surtout avec
du pur sang arabe, on aura corrigé les défauts de conformation du
cheval marocain en lui infusant une pointe de sang généreux, le
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