INFORMATIONS 985
des Colonies de la Chambre, il y a quelque temps, et que nous
avons signalées.
Nous apprenons aujourd'hui qu'une nouvelle combinaison
est étudiée qui résoudrait une partie des difficultés que l'on
entrevoyait, il y a un mois. Les diverses Associai ions de presse
française, qui ont une caisse de secours et pensions très bien
constituée et qui désirent lui donner extension, ont demandé au
Ministère des Finances l'autorisation d'émettre des Bons à lots
pour une valeur qui ne serait pas inférieure à 200 millions.
Le Commissaire général de l'Exposition de 1925, s'étant
mis en rapport avec les Comités des Associations, aurait offert
de joindre ses instances aux leurs auprès du Gouvernement, afin
que l'autorisation désirée soit accordée. Les efforts de deux
Parties étant liés pour le succès de l'opération et le monde
colonial pouvant apporter une aide efficace aux journaux, une
portion de l'émission projetée serait réservée à l'Exposition de
1925, qui obtiendrait ainsi les premiers moyens financiers dont
elle a besoin.
Le Conseil Municipal de P.u'is, dans ces conditions, main-
tiendrait sa subvention qui est de 50 millions et l'Exposition
de 1925 serait assurée. Nous le souhaitons vivement.
(La Réforme coloniale et maritime.)
En France, l'arsenic est dangereux,
aux Colonies, il est utile.
Une réglementation plus ou moins opportune interdit en
France l'emploi des produits arsenicaux dans la protection des
arbres fruitiers et dans la lutte contre les parasites du bétail.
Mais les mêmes raisons existent-elles aux colonies ? L'Aca-
démie d'agriculture ne le pense pas. Et comme, d'autre part,
l'emploi des produits arsenicaux présente des avantages énormes,
elle demande que leur usage soit autorisé dans nos possessions
'utre-mer comme cela a lieu en Amérique et dans l'Europe
britannique. C'est grâce aux sels arsenicaux que la Californie
IIlonde de ses fruits tous les marchés du monde et que l'Amé-
lque du Sud produit en abondance du bétail sélectionné.
Toutes les maladies qui tuent les animaux aux colonies sont
proVoquées par la piqûre des tiques, que détruisent les solutions
arsenicales. par a plqure es Iques, que etrU1sent es 80 utlOns
Le colon français ignore l'usage de telles solutions. « Cepen-
des Colonies de la Chambre, il y a quelque temps, et que nous
avons signalées.
Nous apprenons aujourd'hui qu'une nouvelle combinaison
est étudiée qui résoudrait une partie des difficultés que l'on
entrevoyait, il y a un mois. Les diverses Associai ions de presse
française, qui ont une caisse de secours et pensions très bien
constituée et qui désirent lui donner extension, ont demandé au
Ministère des Finances l'autorisation d'émettre des Bons à lots
pour une valeur qui ne serait pas inférieure à 200 millions.
Le Commissaire général de l'Exposition de 1925, s'étant
mis en rapport avec les Comités des Associations, aurait offert
de joindre ses instances aux leurs auprès du Gouvernement, afin
que l'autorisation désirée soit accordée. Les efforts de deux
Parties étant liés pour le succès de l'opération et le monde
colonial pouvant apporter une aide efficace aux journaux, une
portion de l'émission projetée serait réservée à l'Exposition de
1925, qui obtiendrait ainsi les premiers moyens financiers dont
elle a besoin.
Le Conseil Municipal de P.u'is, dans ces conditions, main-
tiendrait sa subvention qui est de 50 millions et l'Exposition
de 1925 serait assurée. Nous le souhaitons vivement.
(La Réforme coloniale et maritime.)
En France, l'arsenic est dangereux,
aux Colonies, il est utile.
Une réglementation plus ou moins opportune interdit en
France l'emploi des produits arsenicaux dans la protection des
arbres fruitiers et dans la lutte contre les parasites du bétail.
Mais les mêmes raisons existent-elles aux colonies ? L'Aca-
démie d'agriculture ne le pense pas. Et comme, d'autre part,
l'emploi des produits arsenicaux présente des avantages énormes,
elle demande que leur usage soit autorisé dans nos possessions
'utre-mer comme cela a lieu en Amérique et dans l'Europe
britannique. C'est grâce aux sels arsenicaux que la Californie
IIlonde de ses fruits tous les marchés du monde et que l'Amé-
lque du Sud produit en abondance du bétail sélectionné.
Toutes les maladies qui tuent les animaux aux colonies sont
proVoquées par la piqûre des tiques, que détruisent les solutions
arsenicales. par a plqure es Iques, que etrU1sent es 80 utlOns
Le colon français ignore l'usage de telles solutions. « Cepen-
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