858 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
appartient à la jeunesse et surtout à la jeunesse universitaire de
modifier cette situation.
« Pour les hommes et les peuples, dit en terminant M. FRANCK,
il n'y a d'existence qui compte que celle qui est dans l'effort et
dans le dévouement.
« Fuisse ce Musée rappeler à la jeunesse de ce grand Institut uni-
versitaire, à la fois la beauté morale de notre œuvre coloniale, le
dévouement de nos officiers, de nos missionnaires et des pionniers
de nos entreprises africaines, et l'immense avenir économique que
le Congo représente pour le pays. »
(Le Mouvement géographique.)
L'industrie textile japonaise.
Suivant un correspondant du Times, la valeur des tissus
exportés du Japon, il y a 25 ans, ne s'élevait qu'à 2.224.000 yens.
En 1920, ce total représentait 334.966.000 yens.
Le nombre des yards de coton tissés était en 1896, pour
l'exportation, de 2.575.000 yards. En 1920, il a été de 385.942.000.
Au mois de juin dernier, l'industrie cotonnière japonaise a
battu tous les records, en arrivant à une production mensuelle
de 55.530.711 yards de tissus de toutes sortes.
C'est la Chine qui absorbe la plus grosse part de l'expor-
tation du Japon. A noter, toutefois, qu'en Chine l'industrie
cotonnière tend de plus en plus à se développer, ce qui rend
l'exportation japonaise moins étendue. Dans le passé, le Japon
avait l'avantage de la production à bon marché, mais la création
au Japon des syndicats ouvriers, la hausse des salaires et une
diminution du rendement du travail ont, à peu près, fait dispa-
raître ces avantages. Ainsi, on entrevoit la possibilité, dans un
avenir plus ou moins éloigné, d'une cessation des achats chinois.
Les Japonais pourraient vendre à des prix moins élevés
qu'ils ne le font, en se contentant d'un moindre bénéfice. Les
derniers bilans de l'industrie japonaise montrent qu'il a été
distribué des dividendes allant de 33 à 70 p. 100 tout en
constituant des réserves considérables. C'est le prétexte qu'in-
voquent les ouvriers japonais pour se mettre sans cesse en grève.
Les Japonais cherchent, également, à développer leur
industrie lainière, afin de s'affranchir de l'importation. Ils
réclament, dans ce but, une protection plus accentuée. Il y a
maintenant, au Japon, trente manufacture de lainage, ayant un
appartient à la jeunesse et surtout à la jeunesse universitaire de
modifier cette situation.
« Pour les hommes et les peuples, dit en terminant M. FRANCK,
il n'y a d'existence qui compte que celle qui est dans l'effort et
dans le dévouement.
« Fuisse ce Musée rappeler à la jeunesse de ce grand Institut uni-
versitaire, à la fois la beauté morale de notre œuvre coloniale, le
dévouement de nos officiers, de nos missionnaires et des pionniers
de nos entreprises africaines, et l'immense avenir économique que
le Congo représente pour le pays. »
(Le Mouvement géographique.)
L'industrie textile japonaise.
Suivant un correspondant du Times, la valeur des tissus
exportés du Japon, il y a 25 ans, ne s'élevait qu'à 2.224.000 yens.
En 1920, ce total représentait 334.966.000 yens.
Le nombre des yards de coton tissés était en 1896, pour
l'exportation, de 2.575.000 yards. En 1920, il a été de 385.942.000.
Au mois de juin dernier, l'industrie cotonnière japonaise a
battu tous les records, en arrivant à une production mensuelle
de 55.530.711 yards de tissus de toutes sortes.
C'est la Chine qui absorbe la plus grosse part de l'expor-
tation du Japon. A noter, toutefois, qu'en Chine l'industrie
cotonnière tend de plus en plus à se développer, ce qui rend
l'exportation japonaise moins étendue. Dans le passé, le Japon
avait l'avantage de la production à bon marché, mais la création
au Japon des syndicats ouvriers, la hausse des salaires et une
diminution du rendement du travail ont, à peu près, fait dispa-
raître ces avantages. Ainsi, on entrevoit la possibilité, dans un
avenir plus ou moins éloigné, d'une cessation des achats chinois.
Les Japonais pourraient vendre à des prix moins élevés
qu'ils ne le font, en se contentant d'un moindre bénéfice. Les
derniers bilans de l'industrie japonaise montrent qu'il a été
distribué des dividendes allant de 33 à 70 p. 100 tout en
constituant des réserves considérables. C'est le prétexte qu'in-
voquent les ouvriers japonais pour se mettre sans cesse en grève.
Les Japonais cherchent, également, à développer leur
industrie lainière, afin de s'affranchir de l'importation. Ils
réclament, dans ce but, une protection plus accentuée. Il y a
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