1294 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
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Le commerce reste alimenté par les mêmes marchandises
sans qu'on ait à enregistrer d'éléments nouveaux au cours de
l'année. Ce sont toujours, à la sortie, les arachides qui consti-
tuent le gros des exportations (les 15/16) ; le surplus est repré-
senté par 2 à 3.000 tonnes d'amandes de palme, 3 à 4.000 tonnes
de gomme, selon les années. Les exportations de caoutchouc
sont devenues insignifiantes. Les tissus de coton forment, en
valeur, le tiers des importations; viennent ensuite les articles
d'alimentation (farine, riz, sucre, vin), les matériaux de cons-
truction de toutes sortes, les ouvrages en métaux.
Pas davantage on ne constate de courants nouveaux soit
dans les débouchés à l'exportation, soit dans les provenances à
l'entrée. On verra plus loin la part respective de la Métropole
et des pays étrangers dans le commerce du Sénégal qui s'adresse
toujours à l'Angleterre pour la majorité des tissus.
*
* *
Le commerce général qui comprend, en sus des importations
et des exportations proprement dites, les marchandises trans-
bordées dans les ports du Sénégal ou ayant transité parla Colonie
est en moins-value du fait du trafic d'avitaillement en charbon
par les navires faisant escale à Dakar. Bien qu'il ait été importé
par les diverses compagnies de charbonnage plus de houille
qu'en 1921, la valeur est moindre : 14.700.000 fr. pour 197.000 t.
au lieu de 46.300.000 francs pour 159.000 tonnes, en 1921. Les
prix du charbon auraient baissé de plus de 65 p. 100 en 1922 et
seraient revenus, à peu de choses près, au niveau des cours
d'avant-guerre, abstraction faite du change, ces cours étant
établis en schillings.
Dès lors les frêts ont baissé et la navigation a présenté de
l'activité.
Les opérations de transbordement à Dakar, autres que celles
de charbon, diminuent progressivement depuis la fin de la guerre,
après avoir été très actives pendant les hostilités. La Gambie
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Le commerce reste alimenté par les mêmes marchandises
sans qu'on ait à enregistrer d'éléments nouveaux au cours de
l'année. Ce sont toujours, à la sortie, les arachides qui consti-
tuent le gros des exportations (les 15/16) ; le surplus est repré-
senté par 2 à 3.000 tonnes d'amandes de palme, 3 à 4.000 tonnes
de gomme, selon les années. Les exportations de caoutchouc
sont devenues insignifiantes. Les tissus de coton forment, en
valeur, le tiers des importations; viennent ensuite les articles
d'alimentation (farine, riz, sucre, vin), les matériaux de cons-
truction de toutes sortes, les ouvrages en métaux.
Pas davantage on ne constate de courants nouveaux soit
dans les débouchés à l'exportation, soit dans les provenances à
l'entrée. On verra plus loin la part respective de la Métropole
et des pays étrangers dans le commerce du Sénégal qui s'adresse
toujours à l'Angleterre pour la majorité des tissus.
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Le commerce général qui comprend, en sus des importations
et des exportations proprement dites, les marchandises trans-
bordées dans les ports du Sénégal ou ayant transité parla Colonie
est en moins-value du fait du trafic d'avitaillement en charbon
par les navires faisant escale à Dakar. Bien qu'il ait été importé
par les diverses compagnies de charbonnage plus de houille
qu'en 1921, la valeur est moindre : 14.700.000 fr. pour 197.000 t.
au lieu de 46.300.000 francs pour 159.000 tonnes, en 1921. Les
prix du charbon auraient baissé de plus de 65 p. 100 en 1922 et
seraient revenus, à peu de choses près, au niveau des cours
d'avant-guerre, abstraction faite du change, ces cours étant
établis en schillings.
Dès lors les frêts ont baissé et la navigation a présenté de
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Les opérations de transbordement à Dakar, autres que celles
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