Presse et revues
80 pages
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (A2,N8)-1931/02/28. 1931/02/01 (A2,N8)-1931/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388894f
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
DESSOUCHEMENTS 103
L'extraction des petites souches d'arbustes, jusqu'à 0 m. 12-
0 m. 15 de diamètre, ne présente pas trop de difficultés ; c'est une
opération intéressant le débroussaillement plutôt que le dessouche -
ment.
Les souches qui ont 0 m. 50 à 0 m. 60 de hauteur au-dessus du
sol peuvent s'extraire avec des machines spéciales. Pour celles qui
ont été coupées pour ainsi dire au ras du sol, l'emploi des explosifs
semble plus indiqué, surtout s'il s'agit d'opérer sur plusieurs hec-
tares.
Quelque soit le mode employé, il faut procéder à l'extraction des
souches lorsque le sol a été imbibé par les pluies : l'humidité du ter-
rain facilite le glissement des racines alors que leur coefficient de
frottement est bien plus élevé dans le même sol sec, et par consé-
quent plus dur et résistant. Il y a donc, pour chaque colonie, une
saison plus favorable que les autres pour effectuer le dessouche-
ment.
Enfin, on a toujours intérêt à opérer sur des bois sains et à ne
pas attendre que les souches soient partiellement décomposées. On
a proposé d'extraire la souche un ou deux ans après l'abattage de
l'arbre, sous prétexte que les racines présentent alors moins d'adhé-
rence avec le sol, ce qui est possible pour les essences ne poussant
pas de rejets, leurs racines, mortifiées, ayant un peu diminué de
diamètre et leurs radicelles, plus ou moins décomposées, se brisant
facilement.
Les premiers colons des Etats-Unis, étant très pressés de culti-
ver, et qui, d'ailleurs, avaient assez de terres à leur disposition, ne
se sont pas astreints au dessouchement qu'ils considéraient comme
trop coûteux : ils ont coupé les arbres à 0 m. 30-0 m. 40 environ au-
dessus du niveau du sol et ont cultivé tout autour des souches dont
la destruction par les agents naturels est très lente. C'est la même
pratique que suivent de nos jours les indigènes de l'Algérie, de la
Tunisie et du.Maroc, en contournant, avec leurs machines primi-
tives (appelées improprement charrues), les touffes de palmier nain
dont l'arrachage leur paraît trop pénible.
Les souches d'essences ne repoussant pas du pied pourrissent très
lentement, servent de refuge aux rongeurs et aux insectes nuisibles.
L'extraction des petites souches d'arbustes, jusqu'à 0 m. 12-
0 m. 15 de diamètre, ne présente pas trop de difficultés ; c'est une
opération intéressant le débroussaillement plutôt que le dessouche -
ment.
Les souches qui ont 0 m. 50 à 0 m. 60 de hauteur au-dessus du
sol peuvent s'extraire avec des machines spéciales. Pour celles qui
ont été coupées pour ainsi dire au ras du sol, l'emploi des explosifs
semble plus indiqué, surtout s'il s'agit d'opérer sur plusieurs hec-
tares.
Quelque soit le mode employé, il faut procéder à l'extraction des
souches lorsque le sol a été imbibé par les pluies : l'humidité du ter-
rain facilite le glissement des racines alors que leur coefficient de
frottement est bien plus élevé dans le même sol sec, et par consé-
quent plus dur et résistant. Il y a donc, pour chaque colonie, une
saison plus favorable que les autres pour effectuer le dessouche-
ment.
Enfin, on a toujours intérêt à opérer sur des bois sains et à ne
pas attendre que les souches soient partiellement décomposées. On
a proposé d'extraire la souche un ou deux ans après l'abattage de
l'arbre, sous prétexte que les racines présentent alors moins d'adhé-
rence avec le sol, ce qui est possible pour les essences ne poussant
pas de rejets, leurs racines, mortifiées, ayant un peu diminué de
diamètre et leurs radicelles, plus ou moins décomposées, se brisant
facilement.
Les premiers colons des Etats-Unis, étant très pressés de culti-
ver, et qui, d'ailleurs, avaient assez de terres à leur disposition, ne
se sont pas astreints au dessouchement qu'ils considéraient comme
trop coûteux : ils ont coupé les arbres à 0 m. 30-0 m. 40 environ au-
dessus du niveau du sol et ont cultivé tout autour des souches dont
la destruction par les agents naturels est très lente. C'est la même
pratique que suivent de nos jours les indigènes de l'Algérie, de la
Tunisie et du.Maroc, en contournant, avec leurs machines primi-
tives (appelées improprement charrues), les touffes de palmier nain
dont l'arrachage leur paraît trop pénible.
Les souches d'essences ne repoussant pas du pied pourrissent très
lentement, servent de refuge aux rongeurs et aux insectes nuisibles.
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