Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31. 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384737t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 537
- SOUDAN
Le matériel agricole actuellement utilisé par les indigènes n'est pas compliqué.
Il consiste en deux sortes d'instruments : une petite hach e étroite utilisée pour
les travaux de défrichement et l' abatage des arbres et une espèce de houe qui sert
à exécuter tous les travaux aratoires, dont les dimensions varient suivant que l'in-
digène désire pratiquer un labour profond ou des façons culturales.
Ce matériel n'est pas susceptible d'être amélioré mais l'introduction dans la
Colonie d'appareils utilisant la traction animale s'impose.
Par suite de l'extension prise par la culture du coton et de l'avenir que l'on
s 'accorde à reconnaître à cette culture, le Soudan a besoin d' un nombre important
de charrues,
Désireuse de vulgariser dans la Colonie, l'emploi d'instruments à grand tra-
vail, l'Administration s'est imposée des sacrifices pour l'achat du matériel aratoire
Des charrues ont été distribuées dans les cercles par les soins des Administrations
aux indigènes possesseurs d'animaux et qui désiraient faire des essais de culture
à l'aide de cet instrument. Soit apathie de la part des cultivateurs, soit par man-
que de connaissances techniques, les résultats obtenus ont été médiocres. Ils
étaient prévus, mais ils seront certainement cpncluants d'ici quelques années,
lorsque les jeunes agriculteurs éduqués dans les fermes-écoles de la Colonie,
familiarisés avec le maniement des instruments utilisant la traction animale et
initiés aux méthodes de l'agriculture seront répartis en un nombre suffisant dans
le pays.
Cette anneé, en particulier, le Gouvernement du Soudan a eu l'heureuse
initiative de faire appel à un bon nombre de constructeurs. Un concours a été
ouvert et c'est à la suite de celui-ci que furent retenus les instruments les mieux
adaptés à cette région.
Toutefois, il ne faudrait pas se baser uniquement sur un seul concours, où les
instruments ne sont essayés que pendant une période de temps infime, ne permet-
tant pas de donner une idée suffisante de la résistance et de la rusticité du matériel
employé.
C'est ainsi qu'en effet, il est arrivé que des lots très importants de machines
soient restés inutilisés, représentant une perte de plusieurs milliers de francs.
C'est pourquoi, il serait bon qu'une branche au service du Génie rural soit
spécialisée dans les essais et la recherche des meilleurs instruments. Ce n'est qu'à
la suite des observations des Ingénieurs de ce service, et des modifications appor-
tées par la suite, que la Colonie arrivera à mettre au point un matériel conçu
spécialement pour chaque région et chaque culture.
VI. - Guinée française
La répartition des cultures est très difficile dans ce pays, ou la « -carte » est
en voie d'exécution, et qui a une population de près de 2 millions d'individus
sur 250.000 kilomètres carrés.
Il n'y a pas d'autres ressources que l'agriculture, l'élevage, la pêche et un
peu d'or, l' exploitation forestière est très réglementée à juste titre, car le déboi-
- SOUDAN
Le matériel agricole actuellement utilisé par les indigènes n'est pas compliqué.
Il consiste en deux sortes d'instruments : une petite hach e étroite utilisée pour
les travaux de défrichement et l' abatage des arbres et une espèce de houe qui sert
à exécuter tous les travaux aratoires, dont les dimensions varient suivant que l'in-
digène désire pratiquer un labour profond ou des façons culturales.
Ce matériel n'est pas susceptible d'être amélioré mais l'introduction dans la
Colonie d'appareils utilisant la traction animale s'impose.
Par suite de l'extension prise par la culture du coton et de l'avenir que l'on
s 'accorde à reconnaître à cette culture, le Soudan a besoin d' un nombre important
de charrues,
Désireuse de vulgariser dans la Colonie, l'emploi d'instruments à grand tra-
vail, l'Administration s'est imposée des sacrifices pour l'achat du matériel aratoire
Des charrues ont été distribuées dans les cercles par les soins des Administrations
aux indigènes possesseurs d'animaux et qui désiraient faire des essais de culture
à l'aide de cet instrument. Soit apathie de la part des cultivateurs, soit par man-
que de connaissances techniques, les résultats obtenus ont été médiocres. Ils
étaient prévus, mais ils seront certainement cpncluants d'ici quelques années,
lorsque les jeunes agriculteurs éduqués dans les fermes-écoles de la Colonie,
familiarisés avec le maniement des instruments utilisant la traction animale et
initiés aux méthodes de l'agriculture seront répartis en un nombre suffisant dans
le pays.
Cette anneé, en particulier, le Gouvernement du Soudan a eu l'heureuse
initiative de faire appel à un bon nombre de constructeurs. Un concours a été
ouvert et c'est à la suite de celui-ci que furent retenus les instruments les mieux
adaptés à cette région.
Toutefois, il ne faudrait pas se baser uniquement sur un seul concours, où les
instruments ne sont essayés que pendant une période de temps infime, ne permet-
tant pas de donner une idée suffisante de la résistance et de la rusticité du matériel
employé.
C'est ainsi qu'en effet, il est arrivé que des lots très importants de machines
soient restés inutilisés, représentant une perte de plusieurs milliers de francs.
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spécialisée dans les essais et la recherche des meilleurs instruments. Ce n'est qu'à
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tées par la suite, que la Colonie arrivera à mettre au point un matériel conçu
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VI. - Guinée française
La répartition des cultures est très difficile dans ce pays, ou la « -carte » est
en voie d'exécution, et qui a une population de près de 2 millions d'individus
sur 250.000 kilomètres carrés.
Il n'y a pas d'autres ressources que l'agriculture, l'élevage, la pêche et un
peu d'or, l' exploitation forestière est très réglementée à juste titre, car le déboi-
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