Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
250 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le tonnage des bois exploités dans la concession du Consortium a dépassé
fréquemment 100 tonnes par hectare (contre 10 à 25 tonnes en moyenne sur les
autres chantiers), permettant l'utilisation économique de matériel perfectionné
pour le débardage et un rendement sensiblement plus élevé de la main-d'œuvre
employée (jusqu'à 30 tonnes par hommes et par an, contre 8 à 10 tonnes chez
les autres coupeurs).
Sans doute, n'irons-nous pas jusqu'à préconiser à des particuliers l'exploitation
de bois à traverses, cette industrie n'étant guère payante actuellement, à moins
que l'on puisse trouver à ces traverses, ce qui n'est du reste pas impossible, des
débouchés plus rémunérateurs que ceux offerts par les marchés européens. Mais
en dehors des bois à traverses, nous le verrons plus loin, il en est pas mal d'au-
tres, qui sont susceptibles de trouver, en Europe et dans l'Afrique du Sud, un
écoulement intéressant.
Au Moyen Congo, il existe d'autre part, à défaut d'Okoumé, une essence,
le « Limbo » ou « Noyer du Mayombe » (T erfninalîa superba) très abondante
dans les peuplements ; ce « Limbo » fournit des bois de qualités diverses, selon
que le cœur, plus ou moins foncé, est plus ou moins important. L'exploitation
est encore à ses débuts (2.000 à 3.000 tonnes annuellement) mais pourrait s'ac-
croître rapidement.
Comment se répartissent les exportations actuelles de bois du Gabon ? Les
statistiques, une fois encore, vont nous le dire. Pour 1928, les 369.500 tonnes
expédiées (1) se sont partagées ainsi :
France et colonies françaises. 138.375 tonnes (2)
Allemagne 138.861 »
Hollande. 55.291 »
Belgique. 7.963 »
Espagne. 5.015 »
Italie 17.532 M
Angleterre. 3.984 »
Divers 2.511 »
La production de 1929, inférieure de 55.000 tonnes environ, s'est répartie
à peu près dans les mêmes proportions. Notre pays a reçu 126.005 tonnes, l'Al-
lemagne 114.290 tonnes, la Hollande 42.380 tonnes, l'Italie 12.460, la Bel-
gique 4.240, l'Espagne 3.465, l'Angleterre 3.370.
*
* *
Si le Gabon est le pays de l'Okoumé, la Côte d'Ivoire est celui des Acajous,
essences qui comptent dans les exportations de bois de cette colonie, en 1929,
pour plus de 62.000 tonnes.
(1) Les Okoumés1 comptent dans le total pour près de 350.000 tonnes, chiffre du reste
supérieur aux besoins de l'industrie du contreplaqué et qui a provoqué une baisse sen-
sible des prix.
(2) Il s'agit, ici encore, de chiffres établis d'après les déclarations d'expédition faites
à la Colonie et non des quantités réellement reçues par chacun des pays intéressés,
quelques chargements ayant pu être détournés de leur destination et des lots reçus
ayant pu être réexportés.
La France a reçu en réalité, pour ses propres besoins, en 1928, 85.000 tonnes d'okou-
mé environ. Notre pays a reçu en outre plusieurs milliers de tonnes d'autres bois, dont
des traverses de chemins d'e fer pour les Grands Réseaux. Les quantités portées d'autre
part à la Hollande sont en réalité destinées en majeure partie à l'Allemagne.
Le tonnage des bois exploités dans la concession du Consortium a dépassé
fréquemment 100 tonnes par hectare (contre 10 à 25 tonnes en moyenne sur les
autres chantiers), permettant l'utilisation économique de matériel perfectionné
pour le débardage et un rendement sensiblement plus élevé de la main-d'œuvre
employée (jusqu'à 30 tonnes par hommes et par an, contre 8 à 10 tonnes chez
les autres coupeurs).
Sans doute, n'irons-nous pas jusqu'à préconiser à des particuliers l'exploitation
de bois à traverses, cette industrie n'étant guère payante actuellement, à moins
que l'on puisse trouver à ces traverses, ce qui n'est du reste pas impossible, des
débouchés plus rémunérateurs que ceux offerts par les marchés européens. Mais
en dehors des bois à traverses, nous le verrons plus loin, il en est pas mal d'au-
tres, qui sont susceptibles de trouver, en Europe et dans l'Afrique du Sud, un
écoulement intéressant.
Au Moyen Congo, il existe d'autre part, à défaut d'Okoumé, une essence,
le « Limbo » ou « Noyer du Mayombe » (T erfninalîa superba) très abondante
dans les peuplements ; ce « Limbo » fournit des bois de qualités diverses, selon
que le cœur, plus ou moins foncé, est plus ou moins important. L'exploitation
est encore à ses débuts (2.000 à 3.000 tonnes annuellement) mais pourrait s'ac-
croître rapidement.
Comment se répartissent les exportations actuelles de bois du Gabon ? Les
statistiques, une fois encore, vont nous le dire. Pour 1928, les 369.500 tonnes
expédiées (1) se sont partagées ainsi :
France et colonies françaises. 138.375 tonnes (2)
Allemagne 138.861 »
Hollande. 55.291 »
Belgique. 7.963 »
Espagne. 5.015 »
Italie 17.532 M
Angleterre. 3.984 »
Divers 2.511 »
La production de 1929, inférieure de 55.000 tonnes environ, s'est répartie
à peu près dans les mêmes proportions. Notre pays a reçu 126.005 tonnes, l'Al-
lemagne 114.290 tonnes, la Hollande 42.380 tonnes, l'Italie 12.460, la Bel-
gique 4.240, l'Espagne 3.465, l'Angleterre 3.370.
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Si le Gabon est le pays de l'Okoumé, la Côte d'Ivoire est celui des Acajous,
essences qui comptent dans les exportations de bois de cette colonie, en 1929,
pour plus de 62.000 tonnes.
(1) Les Okoumés1 comptent dans le total pour près de 350.000 tonnes, chiffre du reste
supérieur aux besoins de l'industrie du contreplaqué et qui a provoqué une baisse sen-
sible des prix.
(2) Il s'agit, ici encore, de chiffres établis d'après les déclarations d'expédition faites
à la Colonie et non des quantités réellement reçues par chacun des pays intéressés,
quelques chargements ayant pu être détournés de leur destination et des lots reçus
ayant pu être réexportés.
La France a reçu en réalité, pour ses propres besoins, en 1928, 85.000 tonnes d'okou-
mé environ. Notre pays a reçu en outre plusieurs milliers de tonnes d'autres bois, dont
des traverses de chemins d'e fer pour les Grands Réseaux. Les quantités portées d'autre
part à la Hollande sont en réalité destinées en majeure partie à l'Allemagne.
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