Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 273
Noms commerciaux
et botaniques des essences
Colonies productrices
CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
4.000 tonnes annuellement). L'essence n'est toutefois
abondante ni dans l'une, ni dans l'autre Colonie.
Les botanistes affirment qu'il s'agit de la même es-
pèce. De fait, en dehors des caractères communs des
feuilles, des fleurs, des fruits, de l'écorce, les deux bois
ont beaucoup de similitude. Ils ont l'un et l'autre cette
odeur caractéristique du cèdre qu'on ne trouve pas chez
les autres acajous. Leurs plages de parenchyme sont
d'autre part plus épaisses, mais moins régulièrement
réparties que chez l'Assié-Sipo ou le Kossipo et leurs
rayons sont plus fréquemment étagés.
Il y a cependant entre Sapelli et Aboudikro une diffé-
rence de coloration (l'Aboudikro est en général plus
rouge) et surtout une différence de densité très sensi-
bles. Cela peut tenir uniquement au sol ou à la lati-
tude. En tout cas, les deux provenances sont assez dis-
tinctes et si l'une et l'autre peuvent être utilisées pour
le placage, seul le Sapelli paraît pouvoir être employé
en massif dans l'ameublement, l'Aboudikro étant trop
dense pour cet usage et convenant davantage à la belle
menuiserie, à l'agencement de magasins et au parquet
(en association avec d'autres essences de teintes diffé-
rentes)
b) Essences plus ou moins similaires aux acajous.
BOSSÉ
(Guarea Cedrata
Méliacées)
Côte d'Ivoire
DOUKA
(Mimusops africana -
Sapotacées)
Gabon
Cameroun
Densité : de 0.650 à 0.750.
Joli bois rosé clair, à grain fin, souvent moiré ou ra-
mage et présentant comme l'Aboudikro l'odeur carac-
téristique du cèdre. Le Bossé est prisé par le commerce
et de placement facile pour l'ébénisterie et la belle me-
nuiserie.
L'essence n'est toutefois pas très répandue dans les
massifs de la Côte d'Ivoire; son importation reste jus-
qu'ici limitée à quelques milliers de tonnes (4.500 envi-
ron en 1930).
Densité : de 0.700 à 0.800.
Très joli bois brun rosé, légèrement veiné et par-
fois moiré, demi-dur, au grain très fin, prenant un
très beau poli, mais sujet toutefois à un assez fort re-
trait. Aubier un peu plus pâle difficile à distinguer du
cœur.
A préconiser en massif pour pièces de faible largeur,
après un séchage très poussé; en placage pour le meu-
ble et la décoration. -
Ce bois dégage au sciage, au rabotage et au ponçage,
des poussières irritantes pour les muqueuses, mais ne
présentant aucun danger.
L'aspiration mécanique des sciures est néanmoins à
recommander. Il en est de même pour certaines autres
essences coloniales, notamment le Makoré, le Moabi
(l'une et l'autre très voisines du Douka), et l'Iroko.
Production actuelle 2.000 tonnes tout au plus, l'essence
n'étant pas vraiment recherchée, surtout au Gabon ou
les coupeurs sont en quelque sorte hypnotisés par l'Okou-
mé.
1 Faites compiler votre code privé par la SOCIÉTÉ DES 1
CODES TÉLÉGRAPHIQUES GEORGES LUGAGNE
Noms commerciaux
et botaniques des essences
Colonies productrices
CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
4.000 tonnes annuellement). L'essence n'est toutefois
abondante ni dans l'une, ni dans l'autre Colonie.
Les botanistes affirment qu'il s'agit de la même es-
pèce. De fait, en dehors des caractères communs des
feuilles, des fleurs, des fruits, de l'écorce, les deux bois
ont beaucoup de similitude. Ils ont l'un et l'autre cette
odeur caractéristique du cèdre qu'on ne trouve pas chez
les autres acajous. Leurs plages de parenchyme sont
d'autre part plus épaisses, mais moins régulièrement
réparties que chez l'Assié-Sipo ou le Kossipo et leurs
rayons sont plus fréquemment étagés.
Il y a cependant entre Sapelli et Aboudikro une diffé-
rence de coloration (l'Aboudikro est en général plus
rouge) et surtout une différence de densité très sensi-
bles. Cela peut tenir uniquement au sol ou à la lati-
tude. En tout cas, les deux provenances sont assez dis-
tinctes et si l'une et l'autre peuvent être utilisées pour
le placage, seul le Sapelli paraît pouvoir être employé
en massif dans l'ameublement, l'Aboudikro étant trop
dense pour cet usage et convenant davantage à la belle
menuiserie, à l'agencement de magasins et au parquet
(en association avec d'autres essences de teintes diffé-
rentes)
b) Essences plus ou moins similaires aux acajous.
BOSSÉ
(Guarea Cedrata
Méliacées)
Côte d'Ivoire
DOUKA
(Mimusops africana -
Sapotacées)
Gabon
Cameroun
Densité : de 0.650 à 0.750.
Joli bois rosé clair, à grain fin, souvent moiré ou ra-
mage et présentant comme l'Aboudikro l'odeur carac-
téristique du cèdre. Le Bossé est prisé par le commerce
et de placement facile pour l'ébénisterie et la belle me-
nuiserie.
L'essence n'est toutefois pas très répandue dans les
massifs de la Côte d'Ivoire; son importation reste jus-
qu'ici limitée à quelques milliers de tonnes (4.500 envi-
ron en 1930).
Densité : de 0.700 à 0.800.
Très joli bois brun rosé, légèrement veiné et par-
fois moiré, demi-dur, au grain très fin, prenant un
très beau poli, mais sujet toutefois à un assez fort re-
trait. Aubier un peu plus pâle difficile à distinguer du
cœur.
A préconiser en massif pour pièces de faible largeur,
après un séchage très poussé; en placage pour le meu-
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des poussières irritantes pour les muqueuses, mais ne
présentant aucun danger.
L'aspiration mécanique des sciures est néanmoins à
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essences coloniales, notamment le Makoré, le Moabi
(l'une et l'autre très voisines du Douka), et l'Iroko.
Production actuelle 2.000 tonnes tout au plus, l'essence
n'étant pas vraiment recherchée, surtout au Gabon ou
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