Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
2M REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
mais elle s'abaisse facilement de 50 pour celles qui ne peuvent être employées
à cette industrie ou qui n'y sont employées qu'avec un très fort déchet. Sans
doute, les lots composés pour 60 à 70 de bois normaux de déroulage et de
30 à 40 de bois de sciage ou de bois de déroulage de 2e ou 3e choix (billes
défectueuses ou de faible diamètre), finissent-ils par trouver preneurs, en temps
normal, à des prix moyens apparemment intéressants, mais il faut tenir compte
des rejets et des réfactions ; en outre, si ces lots étaient formés uniquement de
bois de qualité, non seulement il n' y aurait pas de déchets à la réception, mais
le prix obtenu par tonne serait certainement plus élevé. Enfin, vienne une crise
commerciale, ces lots ne sont plus vendables, les exigences des acheteurs
croissant plus vite encore que ne s'effondre le marché.
Il ne peut donc y avoir que des avantages à ne pas exporter des Colonies
des bois dont la vente est, dans la majeure partie des cas, sans profit quand elle
n'est pas déficitaire.
Ce conditionnement, s'il est souhaitable, est malheureusement assez difficile à
réaliser, en tant que conditionnement officiel, intégral.
Pour les okoumés, par exemple, la définition de la qualité « déroulage » ou
« loyale et marchande », est excessivement vague. Aucune des nombreuses com-
missions qui se sont réunies jusqu'à ce jour (commissions cependant qualifiées puis-
que composées de producteurs, d'importateurs, de négociants en bois et
d'industriels), n'a jamais pu arriver à une détermination précise.
Comment, dans ces conditions, arriverait-on à fixer ces détermina-
tions à la Colonie même où seul l'élément exploitant est sérieu-
sement représenté. D'autre part, telle définition que l'on pourrait admettre à
une époque donnée, n'est plus valable à une autre époque. La tolérance de 30 à
40 de bois de second choix, acceptée couramment en période normale, est
abaissée, en période de dépression comme celle dans laquelle nous nous débattons
depuis des mois, à 20, à 15, à 10 et même moins. L'acheteur peut choisir
et il est tenté d'en abuser. Telle bille rejetée comme défectueuse par un acheteur
est d'autre part considérée parfois comme excellente par un autre. En résumé, il
serait excessivement délicat, même avec le concours de gens très compétents et
absolument impartiaux, d'opérer officiellement un classement judicieux au départ
de la Colonie et d'empêcher l'exportation de certaines billes sans être taxé d' ar-
bitraire.
Une autre difficulté, également très sérieuse, résulterait de l'impossibilité où
se trouveraient pratiquement les commissions, ou les agents préposés au condi-
tionnement, pour vérifier des lots de bois plongés dans l'eau, en rivière ou en
mer. Comment s'assurer de certains défauts ? Nous sommes loin, on peut s'en
rendre compte, des facilités de vérification de certains produits de cueillette,
ou de culture industrielle, caoutchouc, cacao, arachides, etc.
Enfin, en cherchant, par un conditionnement idéal, à créer une marchandise
homogène, ce qui est du reste impossible pour les bois, nous venons de le voir,
on anéantirait aussi.toute initiative individuelle d'amélioration de la production.
Si l'homogénéité est d'ailleurs presque indispensable, lorsqu'il s'agit d'une denrée
récoltée par l'indigène, par des milliers de producteurs par conséquent, et réunie
par le commerce, elle est beaucoup moins nécessaire, lorsqu'il s'agit d'une ma-
tière prépareé par quelques dizaines d'exploitants seulement, ayant chacun une
marque connue ou pouvant l'être.
mais elle s'abaisse facilement de 50 pour celles qui ne peuvent être employées
à cette industrie ou qui n'y sont employées qu'avec un très fort déchet. Sans
doute, les lots composés pour 60 à 70 de bois normaux de déroulage et de
30 à 40 de bois de sciage ou de bois de déroulage de 2e ou 3e choix (billes
défectueuses ou de faible diamètre), finissent-ils par trouver preneurs, en temps
normal, à des prix moyens apparemment intéressants, mais il faut tenir compte
des rejets et des réfactions ; en outre, si ces lots étaient formés uniquement de
bois de qualité, non seulement il n' y aurait pas de déchets à la réception, mais
le prix obtenu par tonne serait certainement plus élevé. Enfin, vienne une crise
commerciale, ces lots ne sont plus vendables, les exigences des acheteurs
croissant plus vite encore que ne s'effondre le marché.
Il ne peut donc y avoir que des avantages à ne pas exporter des Colonies
des bois dont la vente est, dans la majeure partie des cas, sans profit quand elle
n'est pas déficitaire.
Ce conditionnement, s'il est souhaitable, est malheureusement assez difficile à
réaliser, en tant que conditionnement officiel, intégral.
Pour les okoumés, par exemple, la définition de la qualité « déroulage » ou
« loyale et marchande », est excessivement vague. Aucune des nombreuses com-
missions qui se sont réunies jusqu'à ce jour (commissions cependant qualifiées puis-
que composées de producteurs, d'importateurs, de négociants en bois et
d'industriels), n'a jamais pu arriver à une détermination précise.
Comment, dans ces conditions, arriverait-on à fixer ces détermina-
tions à la Colonie même où seul l'élément exploitant est sérieu-
sement représenté. D'autre part, telle définition que l'on pourrait admettre à
une époque donnée, n'est plus valable à une autre époque. La tolérance de 30 à
40 de bois de second choix, acceptée couramment en période normale, est
abaissée, en période de dépression comme celle dans laquelle nous nous débattons
depuis des mois, à 20, à 15, à 10 et même moins. L'acheteur peut choisir
et il est tenté d'en abuser. Telle bille rejetée comme défectueuse par un acheteur
est d'autre part considérée parfois comme excellente par un autre. En résumé, il
serait excessivement délicat, même avec le concours de gens très compétents et
absolument impartiaux, d'opérer officiellement un classement judicieux au départ
de la Colonie et d'empêcher l'exportation de certaines billes sans être taxé d' ar-
bitraire.
Une autre difficulté, également très sérieuse, résulterait de l'impossibilité où
se trouveraient pratiquement les commissions, ou les agents préposés au condi-
tionnement, pour vérifier des lots de bois plongés dans l'eau, en rivière ou en
mer. Comment s'assurer de certains défauts ? Nous sommes loin, on peut s'en
rendre compte, des facilités de vérification de certains produits de cueillette,
ou de culture industrielle, caoutchouc, cacao, arachides, etc.
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