Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 2;\9
Or, ces deux conditions sont parfaitement réalsiables (1). Pour cela, nous
l'avons exposé récemment dans une étude d'ensemble (2) ; il est toutefois d'assez
nombreux problèmes à résoudre, préalablement ou parallèlement au développe-
ment de la production et de la consommation (outillage mécanique des chantiers,
meilleure utilisation de la main-d'œuvre, création de voies de vidanges, de ports
et bases d'embarquement, création de stocks de bois débités et séchés, etc.).
Nous ne pouvons ni traiter, ni même esquisser ici tous ces problèmes. Ce sera
l' œuvre du prochain Congrès national et international du Bois. Mais nous nous
permettrons d'en aborder deux, dont la solution peut, sans délai, être partiel-
lement envisagée et dont l'intérêt peut être considérable.
Il s'agit d'une part : du conditionnement des exportations de bois en billes,
et, d'autre part : du débitage sur place, c est-à-dire avant expédition, des bois
rebutés par le conditionnement et, en outre, de tous lies bois demi-durs ou tendres
non destinés au tranchage ou au déroulage.
Examinons l'une après l'autre ces deux questions.
LE CONDITIONNEMENT DES EXPORTATIONS DE BOIS EN BILLES. — Le « con-
ditionnement » a pour objet de classer ou de sélectionner des produits ou denrées
nécessaires à l'industrie.
Pourquoi et comment l'appliquer aux bois coloniaux ?
Ce conditionnement est indiscutablement nécessaire pour les bois coloniaux.
Il doit d'autre part être pratiqué au départ, parce que c'est la seule façon
d'écarter sûrement l'envoi de bois qui souvent valent à peine le prix du trans-
port maritime, la seule façon, par conséquent, d'expédier des lots composés
exclusivement de billes répondant aux desiderata des acheteurs et d'assurer à
ces lots une régularité dans la qualité, régularité qui en entraînera immédia-
tement une autre, celle des prix, et permettra, d'autre part, un plus facile
écoulement, les bois pouvant être achetés de confiance.
Selon les essences et les utilisations dont elles sont susceptibles, la sélection
à opérer peut, bien entendu, être plus ou moins rigoureuse. Pour les bois de
tranchage, destinés à l'ébénisterie et à la marqueterie, elle n'a même pas à
jouer ; pour les acajous et autres bois de choix destinés au sciage (ébénis-
terie, belle menuiserie), elle peut également rester assez lâche, sous
réserve cependant que les bois à aubier soient bien équarris et que les
billes n'acccusent pas de fentes ou roulures pouvant provoquer un trop
fort déchet au débitage. Pour les bois plus communs de menuiserie
et de parquet, la sélection devrait déjà être plus sévère, ces bors
pouvant ne trouver écoulement à prix rémunérateurs que s'ils sont de tout premier
choix ; on ne devrait exporter qu'exceptionnellement, au surplus, en brut, les
bois dont la conservation est aléatoire tant qu'ils ne sont pas débités. Enfin,
pour les Okoumés, Samba et similaires (bois de déroulage), le conditionnement
devrait être excessivement sérieux. La valeur de ces bois en Europe est en effet
toujours assez élevée pour les billes convenant à la fabrication du contreplaqué,
(1) Il n'est tout d'abord pas douteux, nous l'avons déjà signalé, que si l'exploitation
de ces bois pouvait être entreprise rationnellement, méthodiquement et concurremment
avec les Okoumés d'une part, puis les acajous et divers bois d'ébénisterie d'autre part,
les prix de revient des uns et des autres, en brut, port embarquement, pourraient être
abaissés très sensiblement.
(2) « Nos Bois Coloniaux », par J. Méniaud — Publication de l'Agence Générale des
Colonies.
Or, ces deux conditions sont parfaitement réalsiables (1). Pour cela, nous
l'avons exposé récemment dans une étude d'ensemble (2) ; il est toutefois d'assez
nombreux problèmes à résoudre, préalablement ou parallèlement au développe-
ment de la production et de la consommation (outillage mécanique des chantiers,
meilleure utilisation de la main-d'œuvre, création de voies de vidanges, de ports
et bases d'embarquement, création de stocks de bois débités et séchés, etc.).
Nous ne pouvons ni traiter, ni même esquisser ici tous ces problèmes. Ce sera
l' œuvre du prochain Congrès national et international du Bois. Mais nous nous
permettrons d'en aborder deux, dont la solution peut, sans délai, être partiel-
lement envisagée et dont l'intérêt peut être considérable.
Il s'agit d'une part : du conditionnement des exportations de bois en billes,
et, d'autre part : du débitage sur place, c est-à-dire avant expédition, des bois
rebutés par le conditionnement et, en outre, de tous lies bois demi-durs ou tendres
non destinés au tranchage ou au déroulage.
Examinons l'une après l'autre ces deux questions.
LE CONDITIONNEMENT DES EXPORTATIONS DE BOIS EN BILLES. — Le « con-
ditionnement » a pour objet de classer ou de sélectionner des produits ou denrées
nécessaires à l'industrie.
Pourquoi et comment l'appliquer aux bois coloniaux ?
Ce conditionnement est indiscutablement nécessaire pour les bois coloniaux.
Il doit d'autre part être pratiqué au départ, parce que c'est la seule façon
d'écarter sûrement l'envoi de bois qui souvent valent à peine le prix du trans-
port maritime, la seule façon, par conséquent, d'expédier des lots composés
exclusivement de billes répondant aux desiderata des acheteurs et d'assurer à
ces lots une régularité dans la qualité, régularité qui en entraînera immédia-
tement une autre, celle des prix, et permettra, d'autre part, un plus facile
écoulement, les bois pouvant être achetés de confiance.
Selon les essences et les utilisations dont elles sont susceptibles, la sélection
à opérer peut, bien entendu, être plus ou moins rigoureuse. Pour les bois de
tranchage, destinés à l'ébénisterie et à la marqueterie, elle n'a même pas à
jouer ; pour les acajous et autres bois de choix destinés au sciage (ébénis-
terie, belle menuiserie), elle peut également rester assez lâche, sous
réserve cependant que les bois à aubier soient bien équarris et que les
billes n'acccusent pas de fentes ou roulures pouvant provoquer un trop
fort déchet au débitage. Pour les bois plus communs de menuiserie
et de parquet, la sélection devrait déjà être plus sévère, ces bors
pouvant ne trouver écoulement à prix rémunérateurs que s'ils sont de tout premier
choix ; on ne devrait exporter qu'exceptionnellement, au surplus, en brut, les
bois dont la conservation est aléatoire tant qu'ils ne sont pas débités. Enfin,
pour les Okoumés, Samba et similaires (bois de déroulage), le conditionnement
devrait être excessivement sérieux. La valeur de ces bois en Europe est en effet
toujours assez élevée pour les billes convenant à la fabrication du contreplaqué,
(1) Il n'est tout d'abord pas douteux, nous l'avons déjà signalé, que si l'exploitation
de ces bois pouvait être entreprise rationnellement, méthodiquement et concurremment
avec les Okoumés d'une part, puis les acajous et divers bois d'ébénisterie d'autre part,
les prix de revient des uns et des autres, en brut, port embarquement, pourraient être
abaissés très sensiblement.
(2) « Nos Bois Coloniaux », par J. Méniaud — Publication de l'Agence Générale des
Colonies.
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