Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30. 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384734k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 347
sur la productivité et la valeur marchande ; c'est ainsi que le caféier du Congo
a été rapidement abandonné, que le Libéria, bien que, de vigueur remarquable,
a vu disparaître sa vogue éphémère que n'a pas confirmé le goût du consom-
mateur. Actuellement, la production est partagée entre les Kouilou, Cane-
phora et Robusta ; celui-ci, dernier venu, ayant une tendance marquée à prendre
la première place dans les nouvelles plantations.
Quoique Madagascar occupe le premier rang dans la production caféière des
colonies françaises ce sont ses exportations qui alimentent pour plus des 3/5
le commerce colonial avec la Métropole son rapport est encore de bien faible
importance en regard des besoins français ; mais les chiffres actuels ne sont que
les débuts d'une activité contrariée, trop souvent, par des éléments défavorables,
tels que les cyclones qui jettent une perturbation profonde dans une agriculture
naissante sans capitaux de réserve. Ces cataclysmes, particulièrement fréquents
au cours des cinq dernières années, auraient même provoqué la ruine et l'aban-
don de beaucoup de jeunes plantations si la Colonie n'avait consenti aux plus
éprouvées ; des prêts s'élevant à plus de 15 millions dans l'ensemble pour per-
mettre la remise en état des exploitations atteintes et la traversée de la période
toujours difficile de mise en valeur.
Dès maintenant, il existe de véritables zones caféières ; la plus ancienne, la
plus importante, d'abord limitée aux alluvions du fleuve Mananjary, a progres-
sivement débordé au Nord et au Sud en s'étendant même dans l'intérieur jusqu'à
600 mètres d'altitude. C'est là que sont les plantations européennes les plus
nombreuses, plusieurs ont de 200 à 300.000 arbustes en rapport et toutes ont une
installation complète pour la préparation du café. La culture indigène y est
également très développée et quelques-uns ont créé de véritables plantations
occupant jusqu'à 20 hectares ; elle intervient pour plus de la moitié du tonnage
exporté.
En 1930, il est sorti par le port de Mana,njary 20.767 quintaux, sensible-
ment le tiers de la production de l'lie. En réalité, cette quantité ne représente
pas la production normale ; car, en 1927, alors que nombre de jeunes arbustes
n'avaient pas encore fructifié, l'exportation fut de 33.407 quintaux. Les
caféiers, fatigués par les cyclones des années 1928 et 1929, n'ont pu encore
donner leur plein rendement.
Le port de Tamatave embarque plus de 20.000 quintaux de café, une faible
partie seulement provient de son hinterland immédiat, le surplus étant originaire
des exploitations européennes du centre Vatomandry-Mahanoro : 12.000 quin-
taux en y comprenant les quantités embarquées dans ces ports et de la zone de
Fénérive au Nord où il n'existe que de la culture familiale indigène, qui, quoi-
que débutante, a contribué pour plus de 1.000 quintaux aux exportations contre
750 en 1929.
Le reste de la production se répartit par quantités peu importantes entre les
autres provinces de la côte orientale, la petite île de Nossi-be au Nord-Ouest
et la portion du territoire de la Grande lie qui lui est rattaché administative-
ment.
Bien qu'elle n'ait pas une importance commerciale actuelle et qu'on soit assez
peu fixé sur son avenir, il existe dans la Colonie une autre production caféière
qui mérite d'être signalée ; c'est celle de la variété Bourbon du café d'Arabie
sur la productivité et la valeur marchande ; c'est ainsi que le caféier du Congo
a été rapidement abandonné, que le Libéria, bien que, de vigueur remarquable,
a vu disparaître sa vogue éphémère que n'a pas confirmé le goût du consom-
mateur. Actuellement, la production est partagée entre les Kouilou, Cane-
phora et Robusta ; celui-ci, dernier venu, ayant une tendance marquée à prendre
la première place dans les nouvelles plantations.
Quoique Madagascar occupe le premier rang dans la production caféière des
colonies françaises ce sont ses exportations qui alimentent pour plus des 3/5
le commerce colonial avec la Métropole son rapport est encore de bien faible
importance en regard des besoins français ; mais les chiffres actuels ne sont que
les débuts d'une activité contrariée, trop souvent, par des éléments défavorables,
tels que les cyclones qui jettent une perturbation profonde dans une agriculture
naissante sans capitaux de réserve. Ces cataclysmes, particulièrement fréquents
au cours des cinq dernières années, auraient même provoqué la ruine et l'aban-
don de beaucoup de jeunes plantations si la Colonie n'avait consenti aux plus
éprouvées ; des prêts s'élevant à plus de 15 millions dans l'ensemble pour per-
mettre la remise en état des exploitations atteintes et la traversée de la période
toujours difficile de mise en valeur.
Dès maintenant, il existe de véritables zones caféières ; la plus ancienne, la
plus importante, d'abord limitée aux alluvions du fleuve Mananjary, a progres-
sivement débordé au Nord et au Sud en s'étendant même dans l'intérieur jusqu'à
600 mètres d'altitude. C'est là que sont les plantations européennes les plus
nombreuses, plusieurs ont de 200 à 300.000 arbustes en rapport et toutes ont une
installation complète pour la préparation du café. La culture indigène y est
également très développée et quelques-uns ont créé de véritables plantations
occupant jusqu'à 20 hectares ; elle intervient pour plus de la moitié du tonnage
exporté.
En 1930, il est sorti par le port de Mana,njary 20.767 quintaux, sensible-
ment le tiers de la production de l'lie. En réalité, cette quantité ne représente
pas la production normale ; car, en 1927, alors que nombre de jeunes arbustes
n'avaient pas encore fructifié, l'exportation fut de 33.407 quintaux. Les
caféiers, fatigués par les cyclones des années 1928 et 1929, n'ont pu encore
donner leur plein rendement.
Le port de Tamatave embarque plus de 20.000 quintaux de café, une faible
partie seulement provient de son hinterland immédiat, le surplus étant originaire
des exploitations européennes du centre Vatomandry-Mahanoro : 12.000 quin-
taux en y comprenant les quantités embarquées dans ces ports et de la zone de
Fénérive au Nord où il n'existe que de la culture familiale indigène, qui, quoi-
que débutante, a contribué pour plus de 1.000 quintaux aux exportations contre
750 en 1929.
Le reste de la production se répartit par quantités peu importantes entre les
autres provinces de la côte orientale, la petite île de Nossi-be au Nord-Ouest
et la portion du territoire de la Grande lie qui lui est rattaché administative-
ment.
Bien qu'elle n'ait pas une importance commerciale actuelle et qu'on soit assez
peu fixé sur son avenir, il existe dans la Colonie une autre production caféière
qui mérite d'être signalée ; c'est celle de la variété Bourbon du café d'Arabie
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