Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30. 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384732r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
216 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Les grands marchés français
de bois coloniaux
et les mesures à prendre
pour favoriser la réexportation
Des progrès incontestables, excessivement sérieux, ont été réalisés au cours
de ces dernières années par la plupart de nos grand ports métropolitains, pour
faciliter le débarquement et le stockage des bois coloniaux.
Le Havre, le premier a fait des efforts considérables, efforts couronnés de
succès, ce port recevant des quantités croissantes des bois dont il s'agit et tota-
lisant actuellement une moyenne de 140 à 145.000 tonnes, soit les 2/3 environ
de nos importations.
Bordeaux a réalisé également des installations intéressantes. Avec une moyen-
ne de 30.000 tonnes, ce port occupe dans notre pays la deuxième place pour la
réception et l'écoulement des essences ligneuses coloniales.
Rouen, Dunkerque, La Rochelle-Palice, s'organisent également peu à peu.
Marseille, par contre, ne paraît pas avoir pris encore en ce qui concerne la
réception des bois coloniaux, toutes les dipositions utiles pour tirer parti de la
situation privilégiée que cette place occupe dans la Méditerranée.
Les marchés institués pour la vente des bois importés fonctionnent d'autre
part, au Havre, notamment, et à Bordeaux, avec toutes les garanties désirables.
De nombreux courtiers et experts qualifiés assurent par leur présence, et si
nécessaire par leur intervention, la classification des lots et la régularité des
opérations. Enfin nombre de scieries ont déjà été installées à proximité des points
de débarquement et débitent les bois reçus soit pour le compte des importateurs
soit pour celui de la clientèle.
On pourrait donc se montrer satisfait de cet ensemble d'organisation, puis-
qu'en somme l'industriel, le consommateur français de bois coloniaux trouvent
à s' approvisionnner dans des conditions de plus en plus encourageantes et que
les quantités de bois importées de nos colonies progressent avec non moins de
satisfaction.
Pourtant, il semble que l'on pourrait faire mieux encore et ajouter aux. quan-
tités réellement utilisées par notre pays des quantités supplémentaires qui se-
raient réexportées en brut ou après un commencement d'usinage. Pourquoi Le
Havre, Rouen, Dunkerque, Bordeaux n'approvisionneraient-ils pas, à l'instar
de Hambourg, nous dirons même à la place de Hambourg (il s'agit de bois
coloniaux français, ne l' oublions pas et sans prétendre les monopoliser nous pou-
vons revendiquer une priorité pour leur commerce), pourquoi ces places n'appro-
visionneraient-elle pas, disons-nous, en bois bruts ou débités en placage, en
Les grands marchés français
de bois coloniaux
et les mesures à prendre
pour favoriser la réexportation
Des progrès incontestables, excessivement sérieux, ont été réalisés au cours
de ces dernières années par la plupart de nos grand ports métropolitains, pour
faciliter le débarquement et le stockage des bois coloniaux.
Le Havre, le premier a fait des efforts considérables, efforts couronnés de
succès, ce port recevant des quantités croissantes des bois dont il s'agit et tota-
lisant actuellement une moyenne de 140 à 145.000 tonnes, soit les 2/3 environ
de nos importations.
Bordeaux a réalisé également des installations intéressantes. Avec une moyen-
ne de 30.000 tonnes, ce port occupe dans notre pays la deuxième place pour la
réception et l'écoulement des essences ligneuses coloniales.
Rouen, Dunkerque, La Rochelle-Palice, s'organisent également peu à peu.
Marseille, par contre, ne paraît pas avoir pris encore en ce qui concerne la
réception des bois coloniaux, toutes les dipositions utiles pour tirer parti de la
situation privilégiée que cette place occupe dans la Méditerranée.
Les marchés institués pour la vente des bois importés fonctionnent d'autre
part, au Havre, notamment, et à Bordeaux, avec toutes les garanties désirables.
De nombreux courtiers et experts qualifiés assurent par leur présence, et si
nécessaire par leur intervention, la classification des lots et la régularité des
opérations. Enfin nombre de scieries ont déjà été installées à proximité des points
de débarquement et débitent les bois reçus soit pour le compte des importateurs
soit pour celui de la clientèle.
On pourrait donc se montrer satisfait de cet ensemble d'organisation, puis-
qu'en somme l'industriel, le consommateur français de bois coloniaux trouvent
à s' approvisionnner dans des conditions de plus en plus encourageantes et que
les quantités de bois importées de nos colonies progressent avec non moins de
satisfaction.
Pourtant, il semble que l'on pourrait faire mieux encore et ajouter aux. quan-
tités réellement utilisées par notre pays des quantités supplémentaires qui se-
raient réexportées en brut ou après un commencement d'usinage. Pourquoi Le
Havre, Rouen, Dunkerque, Bordeaux n'approvisionneraient-ils pas, à l'instar
de Hambourg, nous dirons même à la place de Hambourg (il s'agit de bois
coloniaux français, ne l' oublions pas et sans prétendre les monopoliser nous pou-
vons revendiquer une priorité pour leur commerce), pourquoi ces places n'appro-
visionneraient-elle pas, disons-nous, en bois bruts ou débités en placage, en
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