Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
104 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
giène, que celles relatives à la police indigène, que par une étroite et cordiale
collaboration entre les autorités des deux Colonies, et ce du haut en bas de
l'échelle administrative.
Le vrai but à poursuivre est de chercher à réaliser un rapprochement entre
tous les intérêts et tous les efforts faits par les deux nations unies dans leurs
domaines respectifs d'outre-mer.
XII. Regroupement des centres indigènes
Dam le but de favoriser la sauvegarde et le développement des populations
indigènes, d'améliorer leurs conditions d'alimentation, de reproduction et d'assis-
tance sanitaire, le Congrès exprime le vœu que les administrations coloniales de
l'A. E. F. et du Congo belge étudient le regroupement en des centres agricoles
bien organisés des agglomérations indigènes trop peu importantes et trop éloignées
des voies de communication pour vivre autrement que d'une façon misérable.
Le Gouvernement belge a adopté la division de tout le Congo en zones écono-
miques : zone des mines, zone de cultures vivrières, zone d'élevage, zone de cul-
tures ordinaires, zone de coton, zone de café, etc., etc., de manière à sérier les
exploitations, à diviser la main-d 'œuvre et à ne pas épuiser ce matériel humain si
précieux. Expérience faite, ce système a été trouvé excellent et il semble qu'il
puisse être généralisé.
Combien d'autres raisons l'on pourrait trouver encore à une meilleure entente co-
loniale franco-belge! Dans le domaine de l'hygiène : conférences médicales fran
co-belges; dans les domaines agricole et minier : prospections en commun; dans le
domaine scientifique : organisation de missions mixtes; dans le domaine adminis-
tratif : mesures réciproques de bon sens, de sagesse et de prévoyance; dans le
domaine économique : augmentation des importations françaises au Congo belge
et des importations belges en Afrique française, etc.
La Belgique n'est engagée que depuis cinquante ans dans la voie de la colo-
nisation où la France brille depuis plusieurs siècles. Pourtant les Belges, mal pré-
parés et souvent mal disposés, ont fait du Congo une œuvre qui se trouve actuel -
lement en avance sur l'A. E. F., l'A. E. F. n'étant qu'une partie de l'Empire
colonial français, le Congo étant tout l'Empire colonial belge. Mais ce n'est là
qu'une situation momentanée, la France en A. E. F. saura, comme partout ailleurs,
mener à bonne fin la tâche qu'elle a assumée. M. Steeg l' a dit : « La France
créera toujours la vertu généreuse de l'idée qu'elle incarne ».
En terminant sa conférence de novembre 1929 qui donna naissance au Comité
franco-belge d'Etudes coloniales, Fred Van der Linden dit que « ce serait pour
la Belgique une satisfaction profonde de pouvoir se trouver une fois de plus aux
côtés de la France, dans l'œuvre coloniale, à la base de laquelle se trouve, avant
tout, une haute pensée de solidarité humaine ».
Nous terminerons, nous, en donnant à un mot de M. Piétri son sens le plus
large : « Les Colonies se touchent toutes et ce qui affecte les unes touche éga-
lement les autres »; la crise économique lui donne largement raison.
LÉo LEJEUNE.
giène, que celles relatives à la police indigène, que par une étroite et cordiale
collaboration entre les autorités des deux Colonies, et ce du haut en bas de
l'échelle administrative.
Le vrai but à poursuivre est de chercher à réaliser un rapprochement entre
tous les intérêts et tous les efforts faits par les deux nations unies dans leurs
domaines respectifs d'outre-mer.
XII. Regroupement des centres indigènes
Dam le but de favoriser la sauvegarde et le développement des populations
indigènes, d'améliorer leurs conditions d'alimentation, de reproduction et d'assis-
tance sanitaire, le Congrès exprime le vœu que les administrations coloniales de
l'A. E. F. et du Congo belge étudient le regroupement en des centres agricoles
bien organisés des agglomérations indigènes trop peu importantes et trop éloignées
des voies de communication pour vivre autrement que d'une façon misérable.
Le Gouvernement belge a adopté la division de tout le Congo en zones écono-
miques : zone des mines, zone de cultures vivrières, zone d'élevage, zone de cul-
tures ordinaires, zone de coton, zone de café, etc., etc., de manière à sérier les
exploitations, à diviser la main-d 'œuvre et à ne pas épuiser ce matériel humain si
précieux. Expérience faite, ce système a été trouvé excellent et il semble qu'il
puisse être généralisé.
Combien d'autres raisons l'on pourrait trouver encore à une meilleure entente co-
loniale franco-belge! Dans le domaine de l'hygiène : conférences médicales fran
co-belges; dans les domaines agricole et minier : prospections en commun; dans le
domaine scientifique : organisation de missions mixtes; dans le domaine adminis-
tratif : mesures réciproques de bon sens, de sagesse et de prévoyance; dans le
domaine économique : augmentation des importations françaises au Congo belge
et des importations belges en Afrique française, etc.
La Belgique n'est engagée que depuis cinquante ans dans la voie de la colo-
nisation où la France brille depuis plusieurs siècles. Pourtant les Belges, mal pré-
parés et souvent mal disposés, ont fait du Congo une œuvre qui se trouve actuel -
lement en avance sur l'A. E. F., l'A. E. F. n'étant qu'une partie de l'Empire
colonial français, le Congo étant tout l'Empire colonial belge. Mais ce n'est là
qu'une situation momentanée, la France en A. E. F. saura, comme partout ailleurs,
mener à bonne fin la tâche qu'elle a assumée. M. Steeg l' a dit : « La France
créera toujours la vertu généreuse de l'idée qu'elle incarne ».
En terminant sa conférence de novembre 1929 qui donna naissance au Comité
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la Belgique une satisfaction profonde de pouvoir se trouver une fois de plus aux
côtés de la France, dans l'œuvre coloniale, à la base de laquelle se trouve, avant
tout, une haute pensée de solidarité humaine ».
Nous terminerons, nous, en donnant à un mot de M. Piétri son sens le plus
large : « Les Colonies se touchent toutes et ce qui affecte les unes touche éga-
lement les autres »; la crise économique lui donne largement raison.
LÉo LEJEUNE.
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